My Journey to Jiuchen...
Son atmosphère mystérieuse et son élégante noirceur m'ont convaincu à peine quelques minutes après le début du premier épisode.Yun Wei Shan et Shang Guan Qian sont deux espionnes envoyées par l'organisation Wufeng pour intégrer la résidence Gong. Chacun a une mission et la réussite de cette dernière est une question de vie ou de mort. Cependant, elles n'intègrent pas n'importe quelle résidence, mais celle de la famille Gong. Les ennemis jurés de l'organisation Wufeng. Si quelqu'un découvre leur identité, il ne fait aucun doute de leur sort. De même, si elles reviennent bredouilles, Wufeng s'occupera d'elles. D'ailleurs, Yu Wei Shan le dit elle-même, mourir de la main des Gong sera moins douloureux.
Le fait qu'elles soient des espionnes n'est pas qu'un détail dans l'histoire, au contraire ! C'est un arc entier qui se développe sur toute la durée du drame. Pour moi, la meilleure façon de résumer ces deux personnages est dans l'expression : l'ennemi(e) de mon ennemi(e) est mon ami(e).
Ensuite, les membres de la famille Gong et les secrets qu'ils conservent. Gong Zi Yu, qui est réputé pour aimer la bonne compagnie des femmes, et qui ne s'implique pas assez dans les affaires familiales. C'est un personnage parfois naïf, mais d'une grande humilité qui fait souvent passer le bien-être humain avant son statut.
Gong Shang Jue qui est un brillant combattant, intelligent et doté de capacités martiales stupéfiantes. Cependant, il est facile de voir qu'il ne fait confiance qu'à son frère adoptif, Gong Yuan Zhi. Et c'est réciproque. Ce dernier maîtrise l'art des poisons et des armes cachées. Ensemble, leur duo est épique, jouant toujours sur la corde émotionnelle. Des larmes ont coulé, oui.
Dans la famille Gong, on compte aussi une seule femme, Gong Zi Shang qui nourrit une obsession pour Jin Fan, le garde personnel de Gong Zi Yu. Elle est stupidement amusante - tout comme Jin Fan qui est un homme fidèle à ses principes et Gong Zi Yu.
En soit, les personnages sont tous excellents (même si l'antagoniste principal est révélé trop tard dans l'histoire, tout comme ses motivations). Si vous enlevez un seul personnage des Gong, une des deux espionnes ou un des Maîtres, l'histoire s'effondre, c'est évident. Avec un tel investissement dans l'histoire et les personnages, chaque fois que l'un d'eux est en danger, cela devient un combat interne. J'avais l'impression de me faire malmener, tandis qu'on me tordait de l'intérieur. En y réfléchissant deux minutes, je pense que c'est le wuxia m'ayant le plus touché, émotionnellement.
Même si le drame est étiqueté comme une romance, elle n'occupe pas la première place. Son arc est joliment distillé sur toute la durée du drame, sans être centrale. Encore une fois, ça fonctionne grâce à la façon dont elle sert l'intrigue avec intelligence. Le rythme est un peu lent, parfois les scènes sont longues pour, même si les échanges deviennent un jeu. Malheureusement, la traduction nous fait perdre une partie de leur sens, mais on y peut rien.
Le final est intéressant. Il est une demi satisfaction pour moi. Cependant, il semble être pensé pour une suite, donc ! Ce n'est pas une fin poubelle ou une fin clichée qui sort d'un chapeau magique. C'est cohérent. Lorsque contrariété et cohérence se côtoient.
Pour finir, difficile de ne pas parler de la mise en scène de Guo Jing Ming (également scénariste). Il rend honneur à l'ensemble de la production : l'histoire, les décors, les costumes, les scènes de combat (qui, à mes yeux, partie des meilleures dans un wuxia) et surtout les personnages. C'est magnifique, tout simplement !
En bref, malgré un rythme lent (qui s'accélère dans les derniers épisodes) et un final qui n'est pas pleinement satisfaisant, My Journey to You est une histoire captivante, menée par des personnages fascinants et une cinématographie impressionnante.
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L'incompréhension (j'ai (définitivement) rien compris)
Lorsqu'une production (série, drama ou film) rencontre autant de succès, je ne peux pas m'empêcher d'être méfiante. Parfois à tord, parfois à raison. J'ai bien aimé les trois premiers épisodes. Le quatrième était également sympa. L'épisode cinq était étonnamment long (et étrange) puis vint l'épisode six. De ce que j'avais lu, les choses devenaient vraiment intéressantes à partir de cet épisode. Bah... Ce n'est pas mon cas.Pour être honnête, si je devais résumer mon avis en un mot : incompréhension. Ça me frustre de passer à côté de certains dramas, surtout quand plus de 95% des gens semblent d'accord pour dire qu'il est bon. Mais en même temps, je sais que je ne suis pas la seule qui ne comprendra pas sa popularité.
J'ai adoré le concept. C'était original et ludique. C'était amusant de voir la jauge d'affection de Yeo Woon changer en fonction des efforts de Myung Ha. Mais je n'étais pas excitée pour enchaîner les épisodes. J'étais curieuse, mais à choisir entre un nouvel épisode et aller dormir, je prenais la seconde option.
En fait, l'épisode 5 a fichu la pagaille pour moi. Je n'ai pas compris le changement de Yeo Woon. Pourquoi est-il soudainement devenu souriant et amoureux ? En général, les déclarations sont mignonnes, ici, je ne l'ai pas comprise. Ça sortait d'où ? Est-ce qu'en réalité, Yeo Woon trouvait un refuge en Myung Ha ? Peut-être aussi un un moyen de fuir son quotidien ? Et pourquoi les bugs ? Parce que Myung Ha ne sait pas comment être aimé ? Donc le système plante ?
La tournure de l'intrigue m'a juste abandonné sur le bord de la route sur la fin de l'épisode 6. Tout s'accélère et j'avais l'impression que la série était trop gourmande pour assumer l'ensemble. Ou était-ce une façon de rééquilibrer les choses ? S'il y a des gens heureux, alors il y a forcément des gens malheureux ? À moins que le but était que Myung Ha apprenne à aimer et à s'aimer ? C'est ce que je comprends lors du dernier épisode.
J'aime bien me faire des nœuds au cerveau, mais je n'ai pas compris le réel sens de ce que j'ai regardé ici.
Malgré tout, le baiser volé (enfin pas si volé que ça) sur le toit était très mignon. Le duo est adorable ensemble, il se dégage quelque chose de doux et chaleureux. Le reste du casting était très bien. La musique est légère et bien placée. En fait, j'ai aimé le voir pour les acteurs principalement.
En bref, je n'avais pas compris l'engouement autour de Blueming, c'est exactement pareil pour Love for Love's Sake. En aucun cas c'est une mauvaise production, elle est juste de ses séries qui resteront un mystère pour moi malgré une belle photographie et un casting sympa.
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Pour le couple secondaire et c'est tout !
Je vais rejoindre la majorité des avis ici. Ce n'est pas tout mauvais, mais ce n'est pas tout bon non plus.L'histoire avait piqué mon intérêt et nous permettait de sortir des chemins classiques du BL. Pourtant, j'ai vite changé d'avis et est décidé de ne pas réfléchir davantage et tourner mon attention sur Bank/Pitch qui ont si peu de scènes que c'en est presque offensant. Ils étaient (pour moi) l'unique motivation pour enchaîner les épisodes.
Sky (incarné par Gun) m'a rendu irritable avec son mauvais caractère en plus de ne pas me faire ressentir la moindre émotion. Quant à Sun (joué par Boat), je n'ai pas adhéré plus que ça. Le jeu n'était pas parfait, d'accord. Mais le loupé sur l'écriture des personnages n'a pas arrangé les choses.
L'intrigue est sans surprise. En soit, ce n'est pas dramatique, mais ça ne casse pas des briques non plus. On peut reconnaître que les gros trous scénaristiques ou les incohérences sont mineures (je ne dirais pas inexistantes vu qu'il m'est arrivé de jouer de l'avance rapide, oups). Côté romance... C'est tout ou rien. Y'a rien, puis soudain, nous avons tout.
J'ai fini par m'ennuyer avec comme seul espoir, voir plus de Bank/Pitch. Espoirs réduit au néant.
Pas le plus mauvais BL, mais probablement pas le meilleur. Malgré tout, le mieux reste de se faire son propre avis. Cette année, les BL thaïlandais qui me plaisent se comptent sur une seule main, alors...
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Petite douceur trop courte pour s'en satisfaire pleinement
Six épisodes pour trois couples... Cela suffit à savoir qu'il ne faudra pas s'attendre à grand chose au niveau du développement - tant sur l'intrigue que sur le portrait des personnages.Les trois couples sont mignons, mais seul celui de Tong Fah et Paper a retenu mon attention. D'une certaine façon, je n'avais pas envie de donner trop d'effort pour les deux autres. Pourquoi ? Peut-être parce que Tong Fah et Paper était le couple principal et qu'avec seulement six épisodes à la carte, le temps d'écran allait être difficillement équitable pour chacun d'eux. Tout comme leur intrigue était, à mes yeux, la plus intéressante.
Second Chance est un court BL qui reste plutôt sobre et mignon. Il délivre de belles émotions, mais manque de matière pour me donner le sentiment d'être pleinement satisfaite. C'est un énième BL thaï avec des acteurs convaincants pour la plupart. Cependant, il délivre un joli message. Celui de croire en la vie malgré les peines et les tristesses.
Je termine avec cette ligne : « Une personnage qui regarde le ciel la nuit est une personne qui se sent seule. »
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L'infantilisation de la FL à son paroxysme
▬▬▬ Whether you agree or not, I respect your opinion, so respect mine too! Here or in private messages. I'm past the age of fan wars. Thanks!Hidden Love connaît une surmédiatisation délirante. Ce n'est pas sur MDL qu'on pourra en dire le contraire avec son offensante collection de 10/10. Forcément, quand je débarque avec mes grands espoirs, j'en attends tout un spectacle. Alors... Feu d'artifice d'exception ou pétard mouillé ?
L'histoire commence par Sang Zhi adolescente, j'y vois deux problèmes. Le premier est que l'actrice n'a que 12 ans alors qu'on parle d'une adolescente de 14 ans. Deux ans, ça fait une sacrée différence à cet âge. Ensuite, cette période ne sert strictement à rien si ce n'est mettre la FL dans des situations embarrassantes. Lorsqu'on arrive à l'âge adulte, rien ne change. Sang Zhi est physiquement présente parce qu'elle doit l'être.
Zhao Lu Si n'est pas une actrice que j'apprécie. Après 4 drames dans des genres différents avec elle en tant que personnage principal, je pense pouvoir le dire. Je ne lui trouve aucun talent pour jouer la comédie. Pour moi, elle fait partie de ces actrices dont je ne comprends pas la popularité. La voir jouer m'ennuie. Si je suis capable de regarder une série avec des acteurs/actrices que je n'apprécie plus que ça, j'arrive toujours à m'impliquer d'une façon ou d'une autre. Cependant, je dois avouer que Zhao Lu Si me fait juste souffler d'ennui. Bien sûr, certaines personnes l'adorent et je n'ai aucun problème avec ça. Après tout, les goûts et les couleurs...
Mais le pire de son personnage n'est pas là. La production a sacrément abusé de l'infantilisation du personnage. D'abord sur le fait d'assister le personnage sur tout ce qu'elle fait. Alors quoi, si elle fait ses lacets toutes seule, elle explose ou... ? Et comme si ce n'était pas assez, le doublage enfonce le dernier clou. C'est une pratique récurrente dans les C-Dramas, ce n'est pas un souci. Non, le réel problème c'est que ce doublage n'a fait qu'accentuer l'infantilisation de la FL au point de devoir couper le son ! Pétard, j'étais tellement mal à l'aise que j'en venais à couper le son... C'est du délire.
Quoiqu'il en soit, c'était un personnage avec du potentiel. Pourtant, c'est gâché en raison d'une performance sans conviction et des choix de production sur lesquels je n'ai pas envie de revenir.
Ensuite, Chen Zhe Yuan. C'est un acteur que j'aime bien et qui m'avait conquise dans Our Secret. Par la suite, je n'avais pas apprécié Mr Bad pour son scénario casse-gueule et son personnage, mais j'en garde un vague souvenir pas très mauvais. Pour moi, Chen Zhe Yuan fait partie de ces acteurs qui parviennent à transmettre l'émotion par un regard, une esquisse de sourire ou un geste. Il n'est pas le plus talentueux de sa génération, mais on sent de l'amélioration dans son jeu au fil de ses projets.
Pourtant, je dois bien reconnaître que son personnage (Duan Jia Xu) m'a laissé de marbre. En réalité, Duan Jia Xu est un bon gars qui se trouve (souvent) au bon endroit au bon moment. Rien de plus, rien de moins. Aucune prise de risque sur le personnage ou son évolution. On suit un schéma bien rodé des romances modernes chinoises - et c'est peut-être une des causes principales de son échec pour moi. En plus d'avoir des personnages qui n'ont aucun artifice. Ils sont là parce qu'ils doivent y être.
Les 8 premiers épisodes sont longs ! C'est une partie qui se concentre sur la FL adolescente, une période sans intérêt si ce n'est des situations gênantes et du garçon plus âgé qui est son héros. Et une fois à l'âge adulte, on ne change pas tellement.
Cependant, je tiens à préciser une chose. Ils commencent à se fréquenter lorsqu'elle est majeure. À aucun moment ML ne donne de faux signaux à FL lorsqu'elle est une adolescente. La limite n'est jamais franchie et reste claire. J'ai vu pas mal de personnes outrées, mais non. N'avez-vous donc jamais eu le béguin pour un lycéen alors que vous n'étiez qu'une petite collégienne ? C'est exactement ce à quoi ça ressemble. Mais en aucun cas, le ML profite de la FL lorsqu'elle est adolescente !
Dans mon avis de Plus & Minus, j'avais mentionné que toutes les histoires d'amour, même les plus simples, avaient tout autant de mérite à être racontées. Des histoires compliquées, simples, difficiles ou faciles. Tant que l'amour reste l'essence principale. À mes yeux, Hidden Love a complètement manqué sa thématique. Duan Jia Xu tombe amoureux en se réveillant un beau matin au chant des oiseaux. C'est soudain, ça tombe d'on ne sait où ! De l'autre côté, Sang Zhi est toujours aussi expressive qu'un mur de briques. Au final, c'est une romance qui part au casse-pipe avant d'avoir commencé. Pour moi, rien ne fonctionne, pas même l'alchimie du couple qui n'existe pas. La superficialité romantique qui a oublié que l'émotion ce n'est pas seulement faire jouer deux belles personnes.
Bien qu'il m'arrive d'être assez dure dans mes avis, je me remets souvent en question. Je remets aussi des idées et productions en question. Ces deux dernières années, j'ai souvent remis en question le cinéma chinois après avoir enchaîné les déceptions quant aux romances modernes chinoises (en plus, ces derniers mois, des productions coréennes du même genre). Ce n'est pas la première fois qu'un scénario est sauvé par un duo visuellement attrayant. Si vous retirez le couple, l'histoire se fracasse au sol. Le duo donne de la visibilité, les spectateurs vont en parler parce qu'encore une fois le couple est attrayant. Parce que oui, Zhao Lu Si est une jolie femme, et Chen Zhe Yuan est un bel homme. Mais en réalité, il n'y a aucune substance dans cette histoire.
Naturellement, j'ai commencé à me demander quand le physique allait cesser de primer sur le talent ou un scénario solide. Parce qu'en fin de compte, j'ai vu beaucoup de drames chinois avec de beaux visages, mais où le talent et des histoires consistantes n'ont jamais franchi la porte.
Bref, la surmédiatisation de Hidden Love n'a pas aidé ce drame qui passe à côté de sa thématique principale, la romance. Des personnages faiblards, un manque de maturité global et l'infantilisation de la FL auront raison de lui. Peut-être que si j'avais été une adolescente en mal d'amour, mon discours aurait été différent, mais aujourd'hui en tant qu'adulte et avec mes propres expériences et blessures, c'est une comédie romantique sans comédie et sans romance avec seulement un duo physiquement attrayant. Enlevez-le, et il ne restera rien de Hidden Love si ce n'est un pétard mouillé.
PS : Non, ce n'est pas Hidden Love qui a lancé la carrière de Chen Zhe Yuan, n'abusez pas.
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Parfois, une personne suffit à changer votre perception de la vie...
Vous savez ce moment où vous venez tout juste de terminer un drama et vous n'avez qu'une envie, le recommencer ? Pas nécessairement pour capter tous les détails manqués du premier visionnage, mais parce qu'il est d'une telle justesse et d'une émotion si brute qu'on ne demande qu'à le revoir. Et c'est exactement ce qui se passe avec The Eighth Sense.Il ne s'agit pas d'une simple romance universitaire. Ce drama renferme bien plus qu'on ne peut le croire et toutes les thématiques qu'il met en scène sont abordées avec intelligence.
D'un côté, nous avons l'adorable Ji Hyun. Un étudiant effrayé dans une ville beaucoup trop grande qui voit sa vie devenir très différente, une fois sortie de sa petite ville rurale. De l'autre, le charismatique et meurtri Hae Won qui revient de son service militaire obligatoire. Il accuse encore les répercussions d'un passé qu'il ne peut oublier. Chacun va devenir le pilier de l'autre. Le duo fonctionne ensemble, mais aussi individuellement. L'histoire ne tourne pas autour de la romance, bien qu'elle soit un fil rouge important.
Ji Hyun devient le phare en pleine tempête de Jae Won. Tandis que Jae Won devient la boussole dans la ville de Ji Hyun. Et c'est beau !
Difficile d'ignorer une des thématiques les plus importantes : l'exploration de la santé mentale. Traitée avec respect et pudeur, ces moments délivrent de beaux messages. Notamment le fait que la guérison est un processus qui prend du temps et qu'il n'existe pas de recette universelle.
C'est une véritable histoire qui prend vie, pas seulement un tranche de vie. C'est l'histoire d'une guérison, d'une adaptation dans un monde inconnu, d'une découverte, d'une aventure, d'un amour naissant et vivant.
Et tout cela sans jamais imposer une morale forcée ou sans essayer de nous convaincre. Inu Baek (To My Star) signe un projet incroyable dans lequel on aime se perdre. Malgré un montage parfois déroutant et des ambiances pas toujours subtiles, The Eighth Sense est une vraie pépite dans le K-BL. Assurément l'un des meilleurs jamais vus pour ses personnages, son histoire, ses messages et bien plus encore.
Bref, c'était magnifique !
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Globalement décevant...
Avec sa popularité croissante, le webtoon était aux lèvres de tout le monde. C'est donc avec assez de confiance que j'ai lancé le premier épisode - pensant sans y réfléchir à deux fois que j'allais passer un super moment. Mais dès le deuxième épisode, une faiblesse se faisait déjà sentir...Les personnes ne sont pas très originaux, mais dans la majorité des cas, ce sont des profils qui fonctionnent. Pourtant, Im Ju Gyeong m'a usé. Elle est supposée être forte, or elle passe son temps à pleurnicher. Si on arrive à ressentir énormément de sympathie à son égard, le scénario va tirer sur cette corde trop souvent et trop longtemps jusqu'au moment où elle va se casser.
Lee Su Ho est le portrait type du garçon beau, riche, populaire auprès des filles, mais solitaire. Le problème de ce personnage est qu'il s'approche trop de Do Gyeong Seok qu'on retrouve dans My ID is Gangnam Beauty, incarné par Cha Eun Woo lui-même deux ans plus tôt. Pas de surprise de ce côté-ci.
En revanche, impossible d'ignorer Hwang In Yeop qui incarné Han Seo Jun. Bien que campé sur trente jolies années, l'acteur dégage un réel charisme et une assurance marquée qui ne laisse personne insensible. Son personnage est probablement le plus développé et intéressant de tout le drama.
Malgré l'adoration porté au personnage de Han Seo Jun, True Beauty souffre de scènes brouillonnes, mal amenées et embarrassantes pour la plupart d'entre elles. Le triangle amoureux est un pétard mouillé, car sans aucune surprise, l'héroïne devient un personnage qu'on souhaite fuir, tandis que la rivalité entre les deux ML n'explose jamais l'écran.
Bref, True Beauty possède un bon casting, mais des portraits types qui ne fonctionnent pas vraiment. Ses nombreux clichés et situations embarrassantes peuvent gêner plus qu'autre chose. Cependant, on retiendra la performance de Hwang In Yeop qui porte l'uniforme comme personne ainsi qu'une magnifique photographie.
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Excusez-moi, où est passé le scénario ?
Comment une idée si simple a-t-elle vrillé de la sorte ? Un petit gars amoureux de son voisin, voisin qui n'est pas amoureux et qui n'est même pas gay. Jusqu'ici, qu'est-ce qui peut mal tourner ? Et bien… Tout, apparemment !Thonhon est supposé être un adulte. Alors pourquoi se comporte-t-il comme un stupide adolescent ? Le type ne comprend pas comment deux hommes peuvent être ensemble… Avait-il besoin d'un dessin ou quelque chose du genre ?
Chonlatee est un adorable et timide gars. Et pourtant, il vrille et devient ridicule (au point que c'en devenait gênant). Tous les plans pour faire tomber Thonhon amoureux étaient catastrophiques.
Une partie de moi (la maso, on la connaît tous) avait l'espoir (infime, même une miette) d'un changement. Mais ce n'est jamais arrivé.
En bref, c'est une histoire mauvaise de part son scénario débile et ses personnages stupide. C'est tout.
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Romance historique simple et dynamique
J'ai passé un bon moment sur Dawn Is Breaking. C'est un drama court (30 épisodes d'une quinzaine de minutes (génériques exclus)) avec une intrigue dynamique et rapide comme tous les webdramas. L'intrigue est simple et cohérente, tandis que les personnages sont attrayants, dont le couple principal pour lequel on s'attache.Li Fei incarne un précepteur d'État cruel, sournois et diaboliquement beau. Attendais-je un autre personnage de sa part ? Nope. En soit, Li Fei est la raison pour laquelle je l'ai regardé. Cependant, cela m'a permis aussi de découvrir He Xuan Lin que je ne connaissais pas. Mention aussi à Wang Wing Wei en tant que prince héritier avide. L'ensemble de la distribution est excellente (principaux, secondaires, héros comme antagonistes).
L'action est présente tout au long des épisodes. Les décors sont bons, ainsi que les maquillages et les costumes. Quant à la musique, elle reste discrète, mais accompagne joliment les scènes.
La fin est comme beaucoup de webdramas chinois. Après tout, la valeur d'happy-end est plus faible qu'un drame populaire. Je pense que c'est aussi une raison qui fait que je les aime de plus en plus (les webdramas). Ils ne tentent pas de sortir une fin heureuse d'un chapeau magique, au contraire. Ce sont des fins assumées avec, parfois, une petite lueur d'espoir, mais rien qui ne soit pleinement concret, comme pour forcer le téléspectateur à jouer avec son imagination. Ici, c'est une fin partagée où chacun ira de sa propre idée (si vous voulez une HE ou un BE, en fait).
En bref, ce n'est pas une histoire qui renouvelle le genre, mais elle reprend les grandes lignes de la bonne façon sans trop en faire avec de bons personnages et une histoire bien amenée.
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Quête de vérité sanglante pour ce BL horrifique entraînant
Êtes-vous vraiment qui vous prétendez être ? Qu'est-ce qui se cache derrière ce masque ? C'est ce qu'explore DFF avec une bande de potes qui décide de passer un week-end dans les bois. Cependant, les choses ne tardent pas a tourner au vinaigre. DFF traite de sujets sensibles (harcèlement, manipulation, abus...) et contient également des scènes graphiques qui peuvent heurter les plus sensibles. Naturellement, il est déconseillé aux personnes qui n'aiment pas l'horreur.J'ai adoré cette histoire. Dès le début, DFF plante son décor et ses personnages. On fait rapidement la connaissance de chacun, tandis que les premiers problèmes surviennent. Bien sûr, certaines choses sont un peu tirées par les cheveux, mais je ne m'en suis pas soucié plus que de raison, simplement parce que tout est bien fait. J'adore le fait de reprendre les codes du slasher et d'utiliser le found footage (un style prisé dans l'horreur) pour créer une tension supplémentaire et surtout donner au téléspectateur une place dans l'action.
Le casting est excellent. Je ne vais pas m'attarder sur chacun d'eux (ce serait bien trop long), cependant, ils ont dépeint des personnages réalistes, dont purement détestables pour certains. C'est un groupe de potes et pourtant, je n'ai pas cessé de me demander pour ils l'étaient. C'est une dynamique étrange qui alimente la machine à questions et suppositions.
La romance (Tee & White) n'est pas qu'un accessoire avec un couple mignon qui fricotte. Elle possède un rôle dans l'histoire, tant sur son développement que sur nos propres réflexions qu'elle engendre. Voir ce couple adorable être malmené est terrible, mais cela devient que plus douloureux lorsque les masques finissent par tomber.
L'autre romance connaît un certain intérêt et est intéressante dans la façon (et la raison) dont elle se développe.
Si vous avez une appétence pour les films d'horreur, alors la fin ne vous surprendra pas. C'est une fin intéressante qui rappelle un bon film du genre. Après tout, peut-être que la légende de Janta est réelle. Peut-être qu'elle existe et qu'ils l'ignorent. Qui sait...
Cette suspension, cette réalité qui ne l'est peut-être pas, ce mystère quant au fait que tout soit terminé ou pas, c'est une fin que j'apprécie bien qu'elle ne soit pas au goût de tous (et c'est normal).
Si vous regardez DFF uniquement pour l'aspect BL, il ne vous plaira probablement pas. Il mérite bien plus que cette seule étiquette. Cela reviendrait au fait de cantonner KP à un simple BL mafieux ou 4 Minutes à un BL jouant avec des espaces temps. Encore une fois, je ne suis personne pour donner une leçon sur la façon de voir une histoire ou de l'apprécier, mais parfois, j'aimerais vraiment que les téléspectateurs qui aiment le BL voient plus loin. Cela permettrait à des productions comme celles mentionnées de perdurer et de motiver d'autres boîtes de production afin de fournir des scénarios nouveaux. Be On Cloud ne fait pas du BL pour du BL, et bon sang que c'est bon !
Bref, j'ai adoré chaque épisode de Dead Friend Forever. Tant pour la mise en scène et son ambiance que son scénario simple et bien amené avec cette pointe d'horreur. Le casting a fait un travail formidable, tandis que la musique a fini de sublimer le tout.
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Le pétard mouillé de Tushan…
Et bien, c'était sacrément décevant… J'ai hésité un moment sur ma note entre le 6.5 et le 7. Idéalement, ce serait un 6.8. En fin de compte, j'ai tranché pour le 7 en décidant de donner ce mérite aux CGI qui sont magnifiques.Je ne connais pas l'œuvre originale, pourtant, j'ai l'impression que la production s'est reposée sur les acteurs plutôt que l'histoire. Le problème, c'est que le couple principal n'est pas suffisamment convaincant et entraînant pour prendre cette direction. Notamment avec Yang Mi en tant que FL, car elle divise facilement le public en raison de son jeu stoïque.
Yang Mi n'est pas une actrice qui m'enchante, parce qu'elle est aussi expressive qu'une planche de bois. Et encore, le bois ça vit ! C'est une actrice adorée, mais toute autant boudée. Et à raison ! Au bout d'un moment, regarder Yang Mi dans un drame (historique comme moderne) fini par m'ennuyer. J'ai toujours l'espoir de voir autre chose qu'un personnage qui tire la tronche, mais ça ne fonctionne jamais. J'ai fini par simplement arrêter de regarder la plupart de ses projets. Cependant, c'était difficile d'ignorer FSM:RMP, rien que pour l'univers.
Gong Jun était sympathique, mais sans être le plus intéressant de la tanière. C'est un bon acteur, mais j'ai l'impression que depuis WOH, il n'a jamais trouvé un nouveau drame à son pied. Les sacrifices de son personnage ne sont qu'à sens unique, tandis qu'on ne comprend pas tellement cet amour qu'il ressent pour Hong Hong, à part le fait qu'elle lui ait sauvé la vie lorsqu'il était enfant.
Les drames (surtout lorsqu'il est question de romance) aiment nous servir les personnalités opposées (le personnage sombre et ténébreux VS le personnage solaire et souriant à s'en décrocher la mâchoire). C'est toujours un contraste amusant, mais la mayo n'a pas prise ici. Le couple ne fonctionne pas pour moi. Même la controverse de côté, on ne croit pas à leur romance. Plutôt ironique dans un drame où le message est simple : l'amour est plus fort que la haine.
En fait, les personnages secondaires (tant dans leur intrigue que leur arc romantique) étaient mieux intégrés et amusant à découvrir et suivre. Ça m'a rappelé Miss The Dragon ou le couple secondaire (Pan Mei Ye et Deng Wei) a littéralement volé la vedette du couple principal (Zhu Xu Dan et Dylan Wang). Et pourtant, j'adore Zhu Xu Dan !
L'intrigue est simple (le Bien contre le Mal), mais elle manque tellement de conviction. Les méchants sont stéréotypés, dont un qui est ouvertement ridicule au point de se demander s'il n'est pas une parodie.
Plus d'une fois, j'ai eu envie de m'arrêter. Mais comme d'autres drames sont prévus, j'ignore s'ils seront indépendants les uns des autres. Et comme je n'ai pas envie de me retrouver avec 108 épisodes à voir, les trois séries confondues… À titre comparatif et bien qu'ils aient des genres différents, The Double commence à devenir long maintenant, mais j'ai quand même envie de connaître la fin. Avec FSM:RMP, j'en étais au point où je ne m'en souciais plus, parce qu'il était assez facile de savoir comment les choses allaient tourner. Et surprise, ça a pris exactement le chemin qu'on imaginait tous.
Beaucoup ont mentionné qu'ils avaient commencé par le mauvais drame, qu'ils auraient dû diffuser un des deux autres avant, c'est peut-être possible. À voir sur la suite. Cela dit, je ne peux qu'espérer que le plus oubliable de tous est désormais derrière moi (aussi horrible que cela puisse être de le dire).
Quoiqu'il en soit, Fox Spirit Matchmaker: Red-Moon Pact avait quelque chose sur le papier et dans ses visuels. Malheureusement, il n'offre rien de plus qu'une énième lutte du Bien contre le Mal sans aucun artifice qui lui donne une âme, faisant de lui un xianxia visuellement magnifique, mais tristement oubliable.
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Une croque-mort, un échange de visages/corps et des enquêtes !
L'idée d'une croque-mort qui enquête sur sa propre mort est séduisante, et c'est ce qui m'a poussé vers In Blossom. En plein milieu, j'ai eu une baisse de motivation en raison des mini-enquêtes qui se ressemblent et suivent le même schéma. Cela dit, la plupart des personnages sympathiques m'ont donné envie de le terminer.L'échange de visage/corps est un élément clé de l'histoire. Au début, Yang Cai Wei (interprétée par Zheng He Hui Zi) nous est présentée comme une femme au visage marqué, mais forte et mature. Par la suite, Yang Cai Wei prend les traits de la jolie Ju Jing Yi et c'est à ce moment que l'histoire prend une nouvelle tournure.
Ju Jing Yi est une actrice que j'avais adoré dans In a Class of Her Own. C'est pour moi une des rares actrices à être convaincantes dans la peau d'un homme - et pourtant, c'est une femme aux traits particulièrement fins, mais qui avait été étonnante dans son rôle. Par la suite, j'avais débuté Beauty of Resilience, mais je l'ai abandonné en cours de route (j'avais sûrement trouvé l'herbe plus verte ailleurs). Malheureusement, sa Yang Cai Wei manque de poigne. Elle a donné du corps à un personnage, mais il ne s'agit pas de Yang Cai Wei. On ne retrouve pas une femme qui a souffert. À la place, Ju Jing Yi ressemble à une princesse gâtée qui se découvre un soudain intérêt dans le fait d'enquêter. Ce détail de côté, sa performance était sympathique, et ses tenues très jolies.
Liu Xue Yi en tant que Pan Yue était élégant et distingué, bien que parfois, il manquait un peu de jugeote. J'ai aimé son personnage, notamment la façon dont il (re)tombe amoureux de Shangguan Zhi / Yang Cai Wei. C'est un homme avec le goût de la justice, acceptant de se mettre à dos un bon nombre de personnes s'il le faut. Je n'ai pas grand chose à dire sur Liu Xue Yi, j'ai adoré ses interactions avec Zhuo Lan Jiang, interprété par Li Ge Yang. Si ce dernier est un rival amoureux pendant un temps, il n'est jamais tombé dans l'absurde, ayant conscience qu'à un moment donné il fallait cesser de courtiser une femme qui ne l'aimerait jamais.
Côté romance, je dois avouer que passé les premiers épisodes, je l'ai quelque peu délaissée. En revanche, j'ai apprécié la seconde. Même si j'ai eu une baisse de motivation en cours de route (ce qui me laisse dire qu'il y a 8 épisodes en trop), les personnages ont fait fonctionner l'ensemble. De plus, les décors et les costumes sont beaux (les tenues noires sont exceptionnelles). D'ailleurs, certains décors étaient également dans My Journey to You.
En bref, c'est un bon drame historique qui suit son fil rouge, mais qui manque un peu de poigne en raison de l'échange d'actrice. Cependant, l'ensemble des personnages donne envie de continuer jusqu'à son épisode final.
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Coup de cœur pour cette seconde chance laissée à l'amour
Koi wo Suru Nara Nidome ga Joto ne fait pas l'unanimité, mais pour moi, il est un coup de cœur. Dans un mélange de maturité, d'honnêteté et d'intensité, cette histoire a fait son chemin jusqu'à faire s'emballer mon cœur.Dans une romance, il y a quelque chose qui me prend toujours au dépourvu. C'est à partir du moment où l'histoire me donne envie de retomber amoureuse. D'oublier mes blessures passées pour retrouver ce sentiment unique, de ces papillons dans le ventre et des genoux qui tremblent. Et Koi wo Suru Nara Nidome ga Joto y est parvenu.
J'ai adoré les personnages. Iwanaga Takashi séduit. Miyata Akihiro résiste. Chacun est comme un papillon. Ils sont attirés l'un par l'autre, mais l'un tente de résister alors que l'autre ne cesse de le séduire, ouvertement. En parlant d'être ouvert, l'honnêteté des personnages, la façon dont ils s'expriment et avouent leurs sentiments (bons, mauvais ou incertains). Ils se parlent, ils communiquent, ils partagent. Hasegawa Makoto et Furuya Robin possèdent une magnifique alchimie. Les baisers sont exceptionnels (et pour ceux qui lisent mes avis, j'aime vraiment beaucoup les beaux baisers), quant aux scènes intimes, elles sont toutes aussi belles.
J'ai sincèrement aimé la ténacité de l'un et la résistance de l'autre. Des refus qui n'ont pas pour unique but de faire traîner, mais pour éviter de souffrir une nouvelle fois. Et finalement, les barrières tombent et une seconde chance est laissée. Et c'est beau. Leurs sourires sont d'une douceur réconfortante et d'une chaleur enivrante.
En revanche, il y a quelques défauts. Sans surprise, c'est un format trop court pour pleinement exploiter toutes les intrigues et les personnages. Cependant, c'était malin de se concentrer sur la romance sans distractions. Malheureusement, on peut aussi bouder le dernier épisode qui se révèle le moins bon. S'il est agréable, qu'il fait plaisir et qu'il est mignon, on a perdu la tempête émotionnelle des épisodes précédents, c'est dommage.
Bref, Koi wo Suru Nara Nidome ga Joto est l'une des petites merveilles de cette année, à mes yeux. J'ai aimé chaque épisode et chaque personnage. Ils étaient amoureux la première fois, et ils sont toujours amoureux pour la seconde fois. Et c'est encore meilleur cette fois-là. Coup de cœur !
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Échec sur le ring (malgré quelques bons trucs)
J'avais déjà mentionné mon affection pour les dramas sportifs. J'aime l'énergie qu'ils dégagent et les messages qu'ils font passer. Cela dit, je n'avais pas d'attente pour My Lovely Boxer simplement parce que la boxe est l'un des rares sports qui ne me plaît pas. Malgré tout, la présence de Lee Yang Seob était une bonne motivation pour enfiler une paire de gants et monter sur le ring pour quelques temps.Il n'est pas sans intérêt, mais l'ensemble n'a pas fonctionné pour moi. J'avais toujours l'impression de le voir traîner comme s'il fallait absolument mettre en place des tas de sous intrigues toutes aussi dramatiques les unes que les autres. Avec plusieurs personnes qui n'ont pas vraiment d'intérêt, mais qui peuvent combler les trous assez facilement. L'intrigue des paris truqués n'est pas très intéressante. Dès le troisième épisode, il est assez évident de deviner comment tout va se passer. Et ça ne me gêne pas, sauf quand le ML découvre toute la vérité à la fin, comme s'il était possible de ne pas se douter du vrai méchant de l'histoire.
Cependant, l'ensemble du casting était bon. Lee Sang Yeob et Kim So Hye ont étaient formidables jusqu'au bout. Même si leur romance est sans intérêt. Elle existe parce qu'il faut donner une fin louable, mais elle n'était pas du tout nécessaire. Et encore moins vibrante. Kim Jin Woo avait un personnage peu attrayant, malheureusement pour lui. En revanche, Ha Seung Ri était sublime en agent.
Dans l'ensemble, c'était distrayant, mais oublié quelques heures après le dernier épisode visionné.
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Amour vache entre mère et fille
Ce n'est pas un thriller ni une comédie romantique à proprement parlé. Lee Min Woo jongle continuellement en ajoutant du drame familial, mais ne reste jamais sur un seul genre à l'écran.Tout en offrant une dynamique forte à son duo principal, Eun Mi (Jeon Hye Jin) et Jin Hee (Choi Soo Young), le drama explore la relation entre une mère et sa fille alors qu'elles n'ont que seize ans d'écart. L'une est une quadragénaire kinésithérapeute, l'autre est à une année de la trentaine et policière rétrogradée. Dès le premier épisode, le ton est donné quant à la dynamique du duo.
Au fil des scènes, on voit le scénario se renforcer car il s'intéresse principalement aux deux femmes. Les autres personnages sont clairement secondaires et n'ont que pour utilité de faire avancer l'intrigue. Pour ces raisons, la romance est boudée et n'apporte que peu d'intérêt au personnage de Jin Hee. En parlant de Jin Hee, si elle est la plus jeune, elle est pourtant celle qui tient les rênes. Cela dit, Choi Soo Young assure jusqu'au bout avec son style décontracté, mais intense (et voir ses personnages péter les plombs m'amuse toujours). Et c'est là qu'un autre problème se pose, Eun Mi.
Eun Mi est une femme dans la quarantaine qui agit comme une ado rebelle en permanence. Comme si défier sa fille était un jeu. Crise d'ado ou de la quarantaine, chacun son choix. Cependant, il est difficile de voir Eun Mi autrement que comme une femme capricieuse et égoïste qui, malgré elle, prive sa fille de sa liberté. Même le final laisse un goût amer quant aux chemins qu'elles empruntent. Jusqu'au moment où elle doit changer, mais le processus s'inverse d'un épisode à l'autre nous faisant ainsi perdre tout l'intérêt du personnage de Eun Mi au départ.
Le reste des personnages étaient excellents. De Park Sung Hoon à Ahn Jae Wook ainsi que Kim Hye Eun et le reste du poste de police. À la fois drôle et mignon.
Malgré ses défauts, Not Others est un drama coloré avec des personnages décomplexés et sympathiques ainsi qu'une jolie morale sur les valeurs et l'importance des liens (de sang ou de coeur).
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