Parfois, une personne suffit à changer votre perception de la vie...
Vous savez ce moment où vous venez tout juste de terminer un drama et vous n'avez qu'une envie, le recommencer ? Pas nécessairement pour capter tous les détails manqués du premier visionnage, mais parce qu'il est d'une telle justesse et d'une émotion si brute qu'on ne demande qu'à le revoir. Et c'est exactement ce qui se passe avec The Eighth Sense.
Humain est le mot qui peut définir The Eighth Sense. Loin d’une simple romance, Inu Baek nous emporte dans une nouvelle histoire chargée d'intensité. Si la majorité de l’intrigue est centrée sur Ji Hyun (Oh Jun Taek), on ne délaisse pas pour autant Jae Won (Lom Ji Sub) qui va apporter un rythme parfait à l’ensemble. L’équilibre entre les deux personnages est stupéfiante et nous accroche dès son premier épisode.
Ji Hyun est une petite souris effrayée dans une ville dont il ignore tout. Terrifié à l’idée de faire des erreurs ou de ne pas être capable de s’en sortir correctement, ce sont des craintes qui vont le pousser à sortir de sa zone de confort. Cela le poussant d’ailleurs à se tourner plus souvent vers son aîné, Jae Won et ses amis, Ae Ri (Seo Ji An) et Joon Pyo (Bang Jin Won). Jae Won est un jeune homme émotionnellement torturé. Il a tout pour être apprécié : des parents aisés, des amis, une personnalité qui plaît. Pourtant on s’écarte si vite des portraits habituels. On découvre un jeune homme meurtri par un passé qui le hante et des blessures qui n’ont pas encore entamés leur cicatrisation.
On découvre donc deux personnages aux traits distincts qui fonctionnent ensemble et individuellement. La romance est d’une rare justesse avec un rythme parfait. Chacun sait comment évoluer avec l’autre. Individuellement, les personnages brillent et sont stupéfiants. Chacun possède sa propre ligne directive. Ils ne restent pas dans l’ombre de l’un et l’autre, au contraire. L’écriture des personnages est d’une grande finesse. La performance des acteurs est également un point essentiel dans la réussite de ce drama.
Le drama aborde de nombreuses thématiques de façon intelligentes et réfléchies. Celle qu’on retiendra est la façon dont l’exploration de la santé mentale à le mérite d’être respectueuse et de servir à l’histoire. Cela nous donne ainsi un aperçu des séances de thérapie suivies par Jae Won et la façon dont il se sent, émotionnellement. On sent tout au long que la guérison est longue, mais il n’abandonne jamais. Ji Hyun devient le phare en pleine nuit pour Jae Won. The Eighth Sense met également l’accent sur le fait qu’il n’existe pas de recette miracle. Il ne suffit pas d’un claquement de doigt pour aller mieux. La guérison est un processus qui prend du temps et ne peut se résoudre après une petite entrevue.
The Eighth Sense traite de sujets profonds et renferme bien plus qu’une simple romance. Certains dialogues retiennent l’attention et la plupart en deviennent une source de réflexion. Malgré un montage parfois déroutant ou des ambiances trop superficielles, il serait dommage de passer à côté de cette pépite du KBL.
Bref, c'était magnifique.
Humain est le mot qui peut définir The Eighth Sense. Loin d’une simple romance, Inu Baek nous emporte dans une nouvelle histoire chargée d'intensité. Si la majorité de l’intrigue est centrée sur Ji Hyun (Oh Jun Taek), on ne délaisse pas pour autant Jae Won (Lom Ji Sub) qui va apporter un rythme parfait à l’ensemble. L’équilibre entre les deux personnages est stupéfiante et nous accroche dès son premier épisode.
Ji Hyun est une petite souris effrayée dans une ville dont il ignore tout. Terrifié à l’idée de faire des erreurs ou de ne pas être capable de s’en sortir correctement, ce sont des craintes qui vont le pousser à sortir de sa zone de confort. Cela le poussant d’ailleurs à se tourner plus souvent vers son aîné, Jae Won et ses amis, Ae Ri (Seo Ji An) et Joon Pyo (Bang Jin Won). Jae Won est un jeune homme émotionnellement torturé. Il a tout pour être apprécié : des parents aisés, des amis, une personnalité qui plaît. Pourtant on s’écarte si vite des portraits habituels. On découvre un jeune homme meurtri par un passé qui le hante et des blessures qui n’ont pas encore entamés leur cicatrisation.
On découvre donc deux personnages aux traits distincts qui fonctionnent ensemble et individuellement. La romance est d’une rare justesse avec un rythme parfait. Chacun sait comment évoluer avec l’autre. Individuellement, les personnages brillent et sont stupéfiants. Chacun possède sa propre ligne directive. Ils ne restent pas dans l’ombre de l’un et l’autre, au contraire. L’écriture des personnages est d’une grande finesse. La performance des acteurs est également un point essentiel dans la réussite de ce drama.
Le drama aborde de nombreuses thématiques de façon intelligentes et réfléchies. Celle qu’on retiendra est la façon dont l’exploration de la santé mentale à le mérite d’être respectueuse et de servir à l’histoire. Cela nous donne ainsi un aperçu des séances de thérapie suivies par Jae Won et la façon dont il se sent, émotionnellement. On sent tout au long que la guérison est longue, mais il n’abandonne jamais. Ji Hyun devient le phare en pleine nuit pour Jae Won. The Eighth Sense met également l’accent sur le fait qu’il n’existe pas de recette miracle. Il ne suffit pas d’un claquement de doigt pour aller mieux. La guérison est un processus qui prend du temps et ne peut se résoudre après une petite entrevue.
The Eighth Sense traite de sujets profonds et renferme bien plus qu’une simple romance. Certains dialogues retiennent l’attention et la plupart en deviennent une source de réflexion. Malgré un montage parfois déroutant ou des ambiances trop superficielles, il serait dommage de passer à côté de cette pépite du KBL.
Bref, c'était magnifique.
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