L'amour rencontré une nuit de printemps franchira tous les obstacles
J’ai adoré !!Au point de dire : on s’est trompé quelque part ce n’est pas un drama ! Où sont les clichés ? Où est la romance? Parce que de l’amour, oui, il y en a, et pas qu’un peu, mais de la romance, point du tout !! Pas mièvrerie, pas de guimauve, pas de vile morue qui vient se mettre en travers, enfin rien de ce qui fait le drama de base ! Même pas l’habituel « je t’aime mais je te quitte » d’ailleurs les héros se l’interdisent : ne te sers pas de ça pour me quitter ! j’étais aux anges !
L’histoire est ancrée solidement dans la réalité, les personnages sont parfaitement crédibles, les situations tout à fait vraisemblables et réalistes… en Corée !!
Parce que chez nous personne ne considérerait comme une tare horrible d’être un papa célibataire qui élève parfaitement avec l’aide ses parents un amour de petit garçon de six ans ! Mais il semble qu’en Corée, il aurait mieux valu qu’il le largue dans le premier orphelinat venu ! Alors si quelqu’un qui connaît la Corée passe par là et peut m’expliquer cet étrange phénomène je suis preneuse !!
L’histoire est donc ancrée dans le réel coréen, car le pouvoir de la volonté paternelle sur des enfants adultes et indépendants financièrement nous paraît à peine croyable, et la force contraignante de l’opinion des autres et la puissance de la norme que cette opinion génère est quand même difficile à comprendre pour nous, même si c’était comme ça chez nous…au XIX siècle!
Mais ce drama est avant tout une histoire de femmes ! Ce sont elles les moteurs puissants de l’histoire, les trois filles qui, chacune à leur manière, se battent pour pouvoir vivre leur vie et non celle qu’on veut leur imposer, (d’ailleurs peut-être que la 3ème a ramené sa liberté de parole de France !! ), les mères, qui, gardiennes de la tradition et du « comme il faut » vont laisser leur amour maternel prendre le dessus et leur ouvrir le cœur. N’oublions pas les amies de l’héroïne, drôles et solides au poste, comme la pharmacienne patronne de Ji Ho, une une sorte de vraie grande sœur, à la fois sage, encourageante et lucide !
Par contre, on ne peut pas dire que l’image donnée des hommes soit à leur avantage : bornés, butés, lâches, brutaux, vaniteux, arrogants, que ce soit les pères ou les jeunes, ils sont affreux, mais heureusement il y en a trois qui sauvent l’espèce. Le père de Ji Ho, plein de bon sens et de générosité, le copain que se fait Jae In, capable aussi de voir plus loin que « ce qui se fait » et de comprendre que « c’est l’amour, idiot !" comme il le dit à un copain , et le troisième le meilleur, c’est Ji Ho, l’homme qu’on voudrait toutes pour amoureux ou pour fils, ou pour gendre suivant les âges !!
Alors pendant 16 épisodes on va voir Jeong In et Ji Ho se battre contre les autres mais aussi contre eux-mêmes, car on leur a appris que leur amour ne pouvait être qu’impossible, ils doivent commencer par se convaincre eux-mêmes avant d’affronter les autres !
En même temps on découvre la problématique du divorce, de la violence conjugale (et j’ai bien l’impression que les Coréens sont en avance sur nous quant à pénalisation de ladite violence ! ).
Les dialogues sont excellents, avec ce qu’il faut d’humour, les personnages parfaitement écrits, parfaitement interprétés, les situations sont prenantes, touchantes, émouvantes, attendrissantes… car pour une fois ils s’aiment, et ça se voit !! Il n’y a pas juste le premier baiser et après c’est à peines on se prend la main pendant 16 épisodes. Non, l’amour est là, bien là, on le voit et on sourit malgré soi tant c’est communicatif !
L’OST est superbe, il y a même Carla Bruni-Sarkozy, donc pas de hurleuse (ha ha ha ! )
Que dire de plus que : REGARDEZ « ONE SPRING NIGHT » de toute urgence !!
Pourquoi une veuve de Joseon n'a-t-elle pas le droit de se remarier ?
Je l’ai beaucoup apprécié, même si ce n’est pas le drama qui vous tient debout jusqu’à 4 heures du matin, mais cependant le scénario solide, les rebondissements très bien articulés et restant vraisemblables, maintiennent l’intérêt jusqu’au bout.On va retrouver un Roi malmené par ses ministres, surtout l’affreux Conseiller de l’Est, des familles déclassées, des héritiers nobles cachés sous des haillons, une princesse belle et bonne…. Cependant pour une fois ces personnages ont l’air vrai, dans le cadre du Joseon du 17ème siècle. Le Roi est pris dans l’engrenage de tout homme au pouvoir : ménager les puissants, essayer de penser au peuple sans se faire empoisonner par les nobles… Il n’y a pas de débordement de costumes, décors et autre tape à l’œil, mais des personnages attachants, et une intéressante vue sur la politique extérieure de Joseon !
Il y a une certaine dose d’humour assurée par Chub Bae et la dame de Cour Jo, couple drôle et improbable, ainsi que par la présence de l’enfant, et les dialogues sont très bons.
Pour peu qu’on s’intéresse à l’histoire coréenne, elle est ici bien présente, le roi Gwanghae a bien existé, les évènement sont relativement proches de la réalité historique sans que ce soit pour autant la grande fresque façon « Empress Ki » ou « 6 flying dragons » Le Roi voudrait sortir de l’influence de la Chine pour s’allier aux Mandchous (historique) mais il ne le pourra pas, ce qui entraînera la Corée pour longtemps dans cette voie sans issue de l’alliance chinoise.
Si vous avez vu « Live up your name » qui se passe pendant l’invasion japonaise (guerre d’Imjin) ce drama se passe quelques années plus tard…
Mais même si vous n’en avez rien à faire de l’histoire de Joseon, le drama en lui-même est très intéressant, les situations bien écrites. La relation de Ba Wu et de la princesse colle parfaitement à ce qu’elle aurait pu être réellement à cette époque-là : sincère, forte, pudique, respectueuse de la coutume, mais sachant passer au delà…
Ce drama est un sageuk à part, qui préfère les personnages, leur histoire et leur psychologie aux combats, aux riches costumes et décors somptueux, bien que tout à fait enraciné dans l’Histoire et l’époque.
Pour finir, je le conseille vivement !
la famille est le terreau des bonnes histoires...
ce que j'en ai pensé ?Beaucoup de bien ! J’ai vraiment apprécié qu’on échappe au défaut de ce genre de drama familial : le côté bisounours, où même si on se querelle un peu il y a une belle chaleur familiale ! Pas ici ! Le réalisme du délitement de cette famille, sans tomber dans le mélo larmoyant ou l’excès de violence (violence conjugale, viol ou inceste…) est quand même assez amer tout en restant dans le banal du quotidien. L’accident du père va amener la rupture des couches de non-dits et de secrets, et les personnages se libèreront par à peu de ce carcan qu’ils ont eux mêmes créés. Car on le sait, si les personnages de drama apprenaient à communiquer entre eux, tout s’arrangerait…mais y aurait pas de drama !
Le talent du scénariste réside en sa capacité à créer ce climat de non-communication en le rendant crédible par la personnalité des personnages. Ici, au vu des origines des parents et des circonstances de leur mariage, il n’est pas étonnant que leurs deux vies se soient peu à peu réduites à des chemins parallèles sans croisement !
Parallèlement aux parents, il y a le couple de la fille aînée, très intéressant, car il aborde le sujet de l’homosexualité d’une façon bien plus ouverte et réaliste, que je vois pour la première fois dans un drama. Il y a aussi la seconde fille, ses hésitations amoureuses, son amitié avec Chan Hyeok, (quine voudrait l’avoir comme ami ?)Le sujet de l’enfant illégitime est aussi abordé, avec les injustices et la dureté que les traditions imposent. Il y a aussi le dernier garçon, peinant à sortir de l’adolescence, apprenant à ses dépens à ne pas faire confiance aveuglément et que la famille, finalement, ce n’est pas si mal pour panser les blessures !
J’ai suivi avec un intérêt croissant l’évolution, une sorte de réveil, de tous ces gens, chacun à leur manière, pas forcément toujours sympathique, parfois dure et d’une froideur cruelle, et si la fin est juste et belle, elle n’est ni mièvre, ni cucul.
Un mot des acteurs : excellents, particulièrement le père, Jun Jin Young, qui donne une vraie crédibilité à un personnage difficile, rugueux, mais profondément humain. La mère, Won Mi Kyung, incarne avec justesse une femme qui a bâti une cuirasse, mais qui au fond ne demande qu’à la laisser se fendre.
Les trois enfants, le mari de la fille aînée, et les autres sont parfaits également ! Une mention particulière à Kim Ji Suk, excellentissime dans son personnage, sincère, drôle, fort, lucide, fidèle… Comme dit plus haut, l’ami parfait ! Et plus si affinité ! Je l’avais remarqué dans Chuno, et aussi dans Rebel, où il avait su donner à un roi légèrement timbré une vérité frappante.
Je ne dirai rien de la musique : je ne l’ai pas remarquée, donc elle doit être très bien, et je ne me souviens pas de chansons autres que celles nécessaires à l’histoire !
Au final, c’est un drama que je recommande fortement, sauf si vous ne recherchez que la romance sucrée !
Parce que nous dansons tous sur un volcan...
J’avais vu un documentaire très intéressant sur ce même thème et j’ai retrouvé dans le drama certains évènements décrits, les histoires de vannes à ouvrir (ou fermer ! ) à la main entre autres. Car la volonté est nettement de coller au mieux à l’aspect documentaire, tout en utilisant la réalisation comme outil pour dramatiser l’histoire. L’impuissance des hommes face à une situation totalement imprévue et terrifiante est aveuglante ainsi que l’incapacité totale des « experts » à apporter une quelconque réponse concrète aux questions du premier ministre… La façon dont chacun se défile devant la responsabilité serait presque comique si elle n’était pas si tragique !La phrase du Directeur « demander à des ingénieurs du nucléaire de réparer une pompe… » montre clairement que toutes les technologies sont battues par l’eau, les décombres qui barrent les routes, et on en arrive au moment où de nouveau seules l’imagination, la créativité du cerveau humain va tenter d’inventer des moyens de surmonter les obstacles. Chaque idée de solution se heurte à une nouvelle impossibilité, la radioactivité monte, le risque de fusion augmente… Le directeur doit agir, et la hiérarchie est un frein puissant car chacun refile la patate chaude de la responsabilité au voisin… Les politiques à TOEPCO, celle-ci aux équipes sur le terrain…
J’ai été captivée par ce drama surtout par le réalisme et parce que c’est « basé sur des faits réels » , ce qu’on a constamment à l’esprit ! L’interprétation est parfaite avec en tête YAKUSHO Kôji, suivi d’une troupe de vieux routiers des écrans japonais, avec tous des filmographies longues comme le bras ! On sent l’expérience, et aussi la volonté de s’investir, d’y mettre tout son cœur !
Je reconnais qu’il y a une certaine lenteur dans la réalisation, avec des pauses sur des plans fixes qui insistent sur la pesante angoisse qui n’a pas lâché tous ces hommes pendant ces quelques jours terribles, et sur les choix impossibles à faire : qui reste ? ! Mais il n'y a pas une minute de dramatisation inutile, de pathos, pas de trémolos dans le discours habituel à ces situations : "ce fut un honneur..." , on colle à la réalité, et au fait qu'il n'y a pas de héros, mais des hommes qui doivent vaincre leurs peurs...J’ai beaucoup aimé ce drama, comment ne pas être passionnée par l’évolution d’une situation qui pouvait détruire un pays, et changer l’équilibre du monde ? Il est facile ensuite de jurer ses grands dieux « plus de nucléaires ! » mais alors renoncerons-nous si facilement à toute l’énergie nécessaire à notre simple vie quotidienne ?
Bref, regardez ce drama pour voir une très bonne série et pour ne pas oublier que, comme le Japon, nous dansons sur un volcan !
L'indompté, histoire de la gloire et de la charge d'un tel surnom.
Comment résumer une histoire aussi foisonnante ? Alors il y a deux héros, Wei Xiang et Lan Zhan, il y a les clans, avec leurs chefs et leurs disciples, il y a les passions humaines (ambition, avidité, orgueil, frustration, mais aussi fidélité, amitié, honneur, générosité) et tout cela dans un univers de magie, parfois de sorcellerie… Lan Zhan appartient au clan Lan, celui du Creux des Nuages, et Wei Xian au clan Jiang, celui de la Jetée du Lotus… Il y a le clan Jin, et le clan Nie, et d’autres, et surtout le clan Wen dont le chef Wen Ruowan veut les réunir tous pour tous les dominer (ça éveille un souvenir ? c’est que le fond de l’histoire en revient toujours à la lutte fondamentale du Bien et du Mal… ) Mais quel est le bien ? Où est le mal ? Pourquoi défendre des personnes innocentes menacées(c’est le Bien) pourrait entraîner une catastrophe pour le clan de celui qui s’y aventure et la mort d’autres innocents(et voilà le Mal) ? Une société ne peut-elle fonctionner que si personne ne sort des clous ? (je rappelle que le drama est chinois, curieux, non ?) Celui qui voudra vivre selon ses propres choix devra-t-il mourir, et revenir pour souffrir encore du même ostracisme ? (Oui, dans cet univers magique, on peut mourir et revenir, et c’est quand même bien pratique ! ) Et pire que tout, devra-t-il assumer que c’est parce qu’il est l’Indompté que la mort et la guerre le suivent ? L’individualité doit-elle forcément détruire le bien de la communauté ? (là on pourrait être au Japon ! ) Celui par qui le scandale arrive… Le scandale, c’est de choisir de sauver un ami au détriment du clan, de reconnaître une dette et la respecter même envers une personne du clan ennemi, en gros c’est de troubler les eaux calmes de l’ordre établi ! Cet homme-là, s’il a la chance de ne pas être lynché, finira seul sur sa route, en compagnie de son âne… Seul ? Non, je je ne veux pas le croire, car peut-être… Mais ceci est une autre histoire !Tout ce discours sur l’indompté solitaire, c’est bien sûr centré sur Wei Xian, magnifiquement incarné par Xiao Zhan, qui donne à la fois la gaîté, l’espièglerie, ou la gravité, l’intelligence et l’émotion à un personnage complexe et remarquablement bien écrit.
Mais à tout Yin(toujours en noir), il faut un Yang(toujours en blanc, et jamais une salissure, ça c’est beau !! ), et là arrive Lan Zhan, Impassible la plupart du temps (il doit sourire trois fois)mais son regard sait en dire beaucoup. Wang Yi Bo l’incarne parfaitement, et même s’il n’a pas dû se torturer à apprendre son texte, sa rare parole est toujours très signifiante, la voix du doubleur parfaite dans son registre grave (et ce que je regrette que ce ne soient pas les leurs, de voix !) Sa présence auprès de Wei Xiang est un écho parfait et les parties où ils sont ensemble sont certainement les plus belles, non, plutôt les plus émouvantes, car, bien sûr, le sentiment jamais formulé mais constamment ressenti entre ces deux-là est l’armature étincelante de cette histoire improbable de sorts, malédictions, Essence d’Or et autres vertus spirituelles cultivées. Oui, ils peuvent voler sur leurs épées ou faire sortir un fouet de lumière d’un bracelet, mais ce qui tient tout ça debout, c’est le chagrin d’un fils renié par son père qui l’entraînera dans les chemins les plus sombres, c’est la douleur d’un enfant élevé sans sa mère, c’est la peine d’un frère que son aîné rejette parce qu’il ne le comprend pas ! Dans cette histoire, on peut voir que parfois une trop grande générosité peut-être insupportable à celui qui en a bénéficié (magnifique scène ente Wei Xiang et Jing Cheng)ou comment la volonté de comprendre même le pire peut-être manipulée et bafouée quand l’âme a été détruite par l’injustice(l’échange entre Lan Xichen et Jin GuangHyao).
Devrait-on parler de chef d’œuvre ? Non ! Il est clair que le souci de la ligne temporelle narrative n’a pas beaucoup gêné les scénaristes ! J’avoue qu’au niveau de l’épisode 25 j’ai revu le 1 et le 2 parce que j’avais oublié des évènements et des personnages…Mais peut-être que de jeunes mémoires… ^_^ Parfois ça traîne un peu puis on tombe dans une ellipse abyssale et pourtant l’ensemble est trop long… je me souviens d’une scène où un personnage disparu revient, le héros lui dit « reste là, attends-moi je reviens… » puis est pris par d’autres occupations et on ne saura jamais comment l’autre est sorti de ses chaînes… Mais à d’autres moment, au détour de l’intrigue, on découvre un pan de l’histoire qu’on croyait seulement oublié dans un coin, et ça donne une scène de révélation sublime d’émotion, et d’humanité à la fois simple et complexe, car il peut être très difficile de dire merci ! (Jiang Cheng et Wen Wing)
Les combats ne sont pas les meilleurs que j’aie vus, et il y a des effets spéciaux un peu… médiocres, disons pour rester gentilles ! Mais il y a l’idée superbe d’utiliser le son de la flûte, ou les accords d’une cithare aussi bien pour maîtriser des esprits mauvais que pour servir d’arme, d’où la musique superbe du drama !
Mais pour je ne sais quelle raison, ce drama dégage une atmosphère particulièrement prenante, addictive, on entre en empathie avec tous les personnages, même les méchants, car leur méchanceté n’est pas gratuite, mais due comme souvent à un grand sentiment de frustration et d’injustice. Enfin, il y a aussi un méchant rien que méchant, bien noir, mais sans lui, pas d’histoire ! ^_^
Je sais que c’est inspiré d’un roman BL, et je vois tout à fait où se place l’histoire d’amour ! C’est peut-être la retenue imposée à ce sentiment jamais clairement exprimé qui donne à ce drama cette fascinante attractivité. C’est peut-être aussi la force des passions humaines bonnes ou mauvaises, et cette belle musique qui soutient très bien les scènes épiques, ou poétiques. Il y a aussi des paysages grandioses, sublimes et des costumes d’une élégante sobriété, accentuée par les longues chevelures, donnant aux personnages une allure princière, et ajoutant aux combats des envols de jupes extrêmement esthétiques !
Bref, pour résumer, je l’ai adoré, je le recommence, là, tout de suite, et je vous le conseille fortement !!
Edit : une fois vu, je conseille l’article de Wikipedia sur le drama, très éclairant surtout sur l’usage et la déterminations des différents noms des personnages !
Il ne faut rien remettre à plus tard, la vie est courte !
j’ai beaucoup aimé !Bon, je reconnais que je ne sais pas résister à une bonne histoire de fantôme ! Ici on est servi, car, en bon Japonais, le scénariste a inclus vraiment le principe fantomatique dans la vie, il n’y a pas que le héros, mais qu’élues autres qui se promènent parmi nous, et la famille de Yuruzu qui les voit depuis toujours, ça ne paraît pas si extraordinaire que ça ! Ici, le fait que Yuruzu doive toujours servir d’interprète donne lieu à des scènes parfois drolatiques, ou quelques fois touchantes et à une jolie bromance assez originale ! . L’enquête sur l’assassinat de Naoki sert de fil rouge et elle est bien faite, écrite avec assez de soin pour ne pas devenir trop insignifiante par rapport à la romance Yui/Naoki. J’avoue que j’ai deviné assez vite qui était l’assassin, mais ça ne m’a pas dérangée !
Les acteurs sont très bons, notre chère Makino (INOUE Maou)toujours à la hauteur, et j’ai retrouvé avec plaisir après « first love » SATOH Takeru qui, en plus de bien jouer, est quand même très beau ! MATSUYA Kenichi est excellent dans le rôle du policier au cœur tendre ! La fin est très jolie, je m’y attendais aussi mais elle est traitée avec suffisamment de finesse, de délicatesse pour rester dans le ton doux-amer (spécialité japonaise) du drama.
J’ai passé un excellent moment, j’ai avalé les 10 épisodes en très peu de temps !
Aux portes de la mort, la lueur d'un désir de rédemption..
Je dois tout de suite dire que quand le film est passé dans mon cinéma (15 km quand même) je n’ai pas été tentée par un polar chinois malgré les critiques élogieuses ! Mais… Ensuite j’ai vu le drama « Nirvana in fire » dont Hu Ge est l’acteur central, et j’ai découvert qu’il l’était aussi dans « le lac…. » !!!Et j’ai découvert un très beau film, sombre comme histoire, mais avec un usage virtuose de la lumière et des ombres ! Pour une fois, les scènes nocturnes sont quand même parfaitement lisibles, sans pour autant tricher avec des filtres façon « nuit américaine ». On baigne dans une atmosphère de quartiers de ruelles grouillant de population, ou dans des moments de rencontres solitaires nocturnes, sous la pluie, pas de paysages grandioses, mais une ambiance moite. L’histoire est banale, seule la réalisation virtuose de Diao Yi’nan et la photographie géniale de Dong Jing Song donnent une valeur d’excellence à ce film ! Les scènes sont brèves, s’enchaînent et pourtant l’angoisse du piège qui se referme, de la course contre la montre monte peu à peu jusque’au dénouement inévitable.
L’interprétation est également parfaite et l’écriture des personnages, balançant entre la loyauté, l’appât de l’argent de la récompense et la violence du désir de vengeance, leur donne une réelle existence et une une vraie épaisseur, une humanité surgissant parfois où on ne l’attendait plus. Par moment j’ai été un peu perdue, entre les flics en civils et les voyous, difficile de savoir qui était qui, mais ces moments furent brefs, et sans grande importance car les 3 ou 4 personnages principaux sont clairement définis…
Par contre une très mauvaise note à Arte pour les sous-titres, dont le timing catastrophique m’a donné du souci ! Heureusement les mots arrivaient avant le son, ce qui fait que je les avais en tête quand les acteurs en arrivaient à les dire ! Heureusement qu’il y a peu de dialogues et qu’il n’y a pas de discussions longues et philosophiques ! J’ai essayé le doublage mais 10 secondes m’ont suffi à revenir aux sous-titres décalés ! Je regrette maintenant de ne pas l’avoir vu au cinéma !
Plus que récit choral, suite de duos ou trios...
Je l’ai beaucoup aimé, avec pourtant un bémol sur la fin !Nous sommes sur l’île de Jeju, mais pas dans les sites des décors de sageuks ou de romance de luxe ! Non, nous avons des pêcheurs(et pêcheuses), des marchands de poissons, des commerçants, des gens dans l’ensemble comme vous et moi, mais en Corée, donc ça peut brailler pas mal ! C’est assez méridional comme ambiance. Le groupe le plus exotiques pour nous est sans doute celui des haenyeo, ces femmes qui gagnent leur vie en pêchant des coquillages en plongeant en apnée, tradition séculaire de Jeju, que l’on retrouve d’ailleurs aussi au Japon !
Le début démarre sur les chapeaux de roues avec le retour à Jeju d’un enfant du pays, directeur de l'agence bancaire du village, interprété par Cha Seung Won, qui y retrouve à la fois son premier amour (Lee Jung Eun)et ses amis d’enfance, et cela nous donne une très jolie histoire de tendresse, d’amitié mais sans aucune mièvrerie, car les retrouvailles ne sont pas toujours aussi simples… Puis on passe à une autre histoire, mais certains personnages clés restent pour nous guider : la marchande poisson, le marchand de soupe de boudin, celui de glace, et les haenyeo, dont le groupe et les plongées sous-marines donnent lieu à des séquences géniales !
Cependant ce qui fait la qualité du drama en fait aussi son défaut, les histoires personnelles prennent de plus en plus le pas sur le groupe,quand on avance dans le drama, et j’aurais aimé que le chœur accompagne un peu plus souvent et un peu mieux les solistes, comme dans la très belle séquence qui fait intervenir une jeune actrice trisomique.
Mais je me suis régalée avec chacune des histoires, celle des deux amies qui règlent enfin un vieux compte, celle de la sœur handicapée d’une haenyeo qui débarque soudain, celle des deux adolescents amoureux, dont les pères se détestent, bref, chacune d’entre elles m’a plu car elle ouvrait une fenêtre sur la vie coréenne, et tout simplement sur le cœur humain.
Mon bémol, c’est la dernière de ces histoires, la réconciliation difficile entre Lee Byung Hun et sa mère Kim Hye Ja, que j’ai trouvée trop longue, qui m’a laissée avec des questions sans réponse, et surtout qui a rendu le retour final au groupe trop court, trop superficiel. On s’est trop éloigné des autres personnes qui méritaient tout autant notre attention. D’un autre côté, si je l’avais vu d’une seule traite je n’aurais peut-être pas ressenti ça, mais je pense que 20 épisodes c’est trop, 18 auraient été très bien !
La réalisation classique et solide soutient bien l’histoire, et les acteurs sont tous parfaits !! Les scènes de plongées sont superbes, et il y a un juste mélange d'humour, et d'émotion, au moins pendant les 3/4 du drama.
Je ne peux m’empêcher de souligner le vrai retour de Kim Woo Bin, son sourire chaleureux intact et rayonnant !
La bande son m’a plu, elle est très agréable, souligne bien les atmosphères, n’est pas envahissante.
Au final c’est un drama tout à fait recommandable, quand on aime les scénarios fondés sur le sociétal, le cœur humain et ses trésors secrets.
Tout les sépare mais ils s'entendent comme les deux doigts dela main...
Démarrage étincelant: la jeune femme qui exige de divorcer (il semble que la loi le permette bien que ce soir compliqué, ce qui n’était pas le cas partout en Europe ! ) et cela donne des scènes burlesques et rigolotes. Parallèlement on fait connaissance avec le héros, jeune noble, qui a été reçu premier à l’examen en échange que sa grand-mère renonce à le marier !D’entrée de jeu nous avons deux personnages à l’opposé diamétral des héros de sageuks habituels !
Ra Yi On n’a aucune autre ambition que de cuisiner ! mais il est noble, il a eu le concours, donc il devient fonctionnaire. Le voilà balancé en inspection secrète dans une province, et avec ses deux serviteurs, avec l’intention d’en faire le moins possible et de visiter tous les restaurants ! Au passage notons la relation totalement incongrue de Ye On avec ses serviteurs dont le moins qu’on puisse dire c’est qu’ils ne se gênent pas pour prendre des libertés avec leur maître ! Taquineries, rouspétances, mais dès qu’il le faut, ils deviennent des seconds efficaces et actifs.
Mais dès l’instant où Ye On entre en contact avec l’injustice, l’illégalité, son regard se fait aigu, il devient très sérieux et (tout en jurant que ce sera la seule fois) il se met au travail… Et c’est grâce à lui que Joy va enfin divorcer…
Alors il t a une foule de personnages qui s’agglutinent autour des héros : la femme qui protège les enfants esclaves Gang Sun, celle qui a des pouvoirs de chamane(vrais ou faux ??? c’est la question )Bi Ryung, un ami d’enfance de Joy, Seung Ryul avocat, sorti un peu d’on ne sait où, et pareil du côté des méchants, autour du ministre Park Eung, les visibles et ceux dans l’ombre…
Tout ce petit monde se met en place brillamment dans les 8 premiers épisodes, tout avance tambour battant : les enquêtes, les recherches, la vie personnelle des protagonistes, le tout dans un style de western souligné par une musique nettement inspirée d’Enio Moricone…
Mais les épisodes 9 et 10, malheureusement entre dans ce genre de marécage spécialité des dramas coréens, on perd de vue les enquêtes, le scénario est brouillon, on papillonne de scènes peu utiles en scènes pas utiles du tout, mais heureusement de temps en temps on parle de l’essentiel : l’enquête et les recherches de Ye On, ainsi que la découverte plus approfondie des relation de la famille du ministre Park, car quand le drame repart à partir du 11 on est encore dans le coup ! Et alors là, jusqu’à la fin, ça va être très très bien !
- Réaliste, grâce au bon sens de Joy, Ye On comprend qu’il ne faut pas perdre son temps à attaquer ce qui n’est pas attaquable mais qu’il peut quand même faire payer pas mal de pourris.
Réaliste parce que les méchants ne sont pas des caricatures mais des gens que la vie dure et injuste de Joseon a poussés vers de mauvais choix. Même le ministre, qui préfèrerait mourir que de s’excuser devant un roturier a une certaine grandeur dans la stupidité de l’orgueil de classe. Il a une phrase terrible « Qu’ai-je fait de mal ? C’est humain de vouloir le pouvoir et de tout faire pour l’obtenir ! » Il y a pas mal de monde de notre 21e siècle qui pourraient encore aujourd’hui revendiquer cette « normalité !
- Réaliste par l’extraordinaire modernité des personnages : Joy est une femme libre, et la perspective du mariage (surtout celui de Joseon à l’époque) ne lui sourit pas et encore mieux, ça ne sourit pas plus à Ye On ! Et il y a ces trois femmes qui prennent leur destin en main, créent leurs petites affaires, gagnent leur vie et s’ils il y a des hommes dans leurs vies, c’est pour l’amour, l’amitié, l’entente, mais certainement pas pour l’argent !
- Réaliste parce qu’on côtoie les clichés, mais sans y tomber (superbe scène sur la falaise !! )
Alors bien sûr tout ça est en total contradiction avec la vraisemblance du sageuk de base, dont on sait comment on traite les femmes et où il est inimaginable qu’un homme noble renonce à son statut ! Mais justement le scénario et la réalisation nous font pénétrer d’entrée de jeu dans un univers « sageuk » de fantaisie (genre « 100 days my prince » mais encore plus décalé et éloigné de la vie de cour habituelle). Comme Ye On enquête en province on côtoie les gens du peuple, au mieux classe moyenne, artisans ou marchands, et même les « huiles » sont des gouverneurs provinciaux… On est loin de la Cour, ou le roi se promène entouré de 30 personnes minimum dans des jardins somptueux… Ici on le voit à peine. Il a son importance, oh oui, mais ce n’est qu’un pion dans l’histoire dont les vrais acteurs sont cette troupe de gens « pas comme les autres » …
Les acteurs sont tous excellents, la palme à TaeCyeon aussi excellent dans ce rôle de comédie, sachant parfaitement passer du sérieux au comique, avec une justesse de ton constante, aussi excellent donc, que dans le rôle psychopathe de Vincenzo !! Surtout qu’il continue le métier d’acteur, parce qu’on est vite trop vieux dans les boy’s band, bien que le sien tienne toujours la route ! La palme aussi à Kim Hy Yoon qui est une Joy adorable, intelligente, forte, drôle, qui sait où elle va et qui y va sans pour autant susciter des scènes comme l’horrible « je t’aime mais je te quitte » qui là n’aura jamais même été évoqué ! Une mention aux deux serviteurs, aux copines et même aux méchants en particulier le fils bâtard Tae so , Lee Jea Kyoon!! par contre je n’ai pas aimé le fils légitime, enfin, le personnage, l’acteur fait ce qu’on lui dit, mais on lui fait vraiment faire le clown en forçant tellement le trait que ça nuit à la cruauté du personnage… Bon, je sais qu’il est bête et méchant, mais c’est un peu trop outré. Mais ce n’est qu’un tout petit détail !
En conclusion (enfin ! ) je dirais que c’est un très bon drama, drôle, et en même temps sérieux par les thèmes abordés, (enfance abandonnée, esclavage, corruption) intéressant par toutes les allusions à la vie populaire coréenne de l’époque et toutes les expressions et coutumes mentionnées, original par son ton et son parti-pris de fantaisie, et sans le ramollissement du milieu je lui aurais donné de l’excellence !
Mais que mon opinion sur ce ralentissement ne vous empêche pas d’y aller quand même, parce que vraiment c’est un défaut mineur dans un ensemble vraiment très très bon !
L'histoire d'une famille dot 3 génértions vivent sous le même toit...
Il n’y a pas de vraie histoire, c’est simplement une plongée dans la vie quotidienne d’une famille coréenne classe moyenne, qui a la particularité de réunir 3 générations dans la même maison. On assiste aux petites histoires, aux problèmes qui surgissent, aux difficulté des couples ou à la naissance d’un amour… L’intérêt est d’assister à l’évolution de la tradition familiale avec le 21è siècle, comment les grands-parents gardien des traditions comprennent ou pas les choix des enfants, et petits-enfants…Ce que j’en ai pensé :
Je l’ai beaucoup aimé, j’ai tranquillement regardé les 54 épisodes sans m’ennuyer mais sans non plus me précipiter pour voir la suite.
Les acteurs sont très convaincants, particulièrement la grand-mère Kang Bu Ja et son époux Lee Soon Jae, la tante gaffeuse Hyang Hee Kyong et la belle-fille épouse du dernier fils Kim Hae Sook, vraiment remarquable de naturel et de sincérité. Les autres sont très bien aussi, la nouvelle arrivée Wang Ji Hye, fille riche et gâtée qui renonce joyeusement à ses goûts de luxe par amour et fais gaffe sur gaffe, n’ayant aucune idée des règles traditionnelles qui régissent la famille !
Si vous cherchez un long fleuve tranquille, avec quelques rapides et des écueils pour pimenter la sauce, allez-y !!
la cuisine comme le meilleur vecteur de l'entente entre humains !
Ce que j’en ai pensé :Un premier épisode confus, entassant mariages (2) abandon, ruine, trahison, entrée en scène des gangsters, rivalités avec d’autres gangsters, m’a donné envie de laisser tomber tout de suite, sauf qu’il y avait Jang Hyuk et JunHo… mais une fois passés les deux ou trois épisodes où la situation s’installe et où on définit clairement qui est qui, on a une sympathique comédie agréable à suivre, à condition d’avoir mangé avant, sinon, ça sera dur, car on est en cuisine tout le temps ou presque.
Ce que j’ai apprécié dans ce drama, ce sont les personnages, en particulier l’héroïne (une fois n’est pas coutume, surtout pour mois, en général elles me tapent sur les nerfs) qui est une femme intelligente, drôle, courageuse (elle a perdu fortune et mari mais elle fait face sans larmoyer ou se cuirasser de dureté mélodramatique) Elle se trouve entre les deux personnages masculins (Seo Pong et le gangster Chil Song) et sait très bien, sans minauderies ni hésitations sans fin où elle va aller, et elle sait aussi très bien s’en expliquer… les deux hommes, qui sont devenus entre temps plutôt amis (enfin le jeune appelle le gangster « Hyung » ce qui veut tout dire quand on connaît les mœurs coréennes !)vont également assumer leurs sentiments sans tragédie ou la fameuse scène « je t’aime mais je te quitte », et ça c’est un gros plus.
Le jeune cuisinier est fort désagréable avec ses apprentis, autoritaire, exigeant, et par moment on aurait envie de le baffer, donc pas du tout le héros « chevalier blanc » mais il s’assouplit et se bonifie,particulièrement au contact de Chil Song, qui est quand même un très gentil gangster, et de Sae Woo qui sait très bien le remettre à sa place !!
Alors le scénario est bancal, par moment on s’éternise en cuisine, par moment on voit arriver des personnages qu’on a vaguement vus au début mais dont on ne sait plus qui ils sont, on n’échappe pas à un certain nombre de clichés… Mais l’ensemble reste agréable surtout pour les personnages bien construits, comme les dialogues d’ailleurs. Le gros défaut est la longueur ! 19 épisodes c’est au moins 3 de trop, et même 4 !
Au total, pas un chef d’œuvre mais de solides qualités quand même.
Voir l'avenir en rêve : bonheur, ou cauchemar ?
Il paraît que ce drama a reçu nombre de très mauvaises critiques, je viens m'inscrire en faux :J’ai fini WYWS, et j'ai bien aimé jusqu'au bout !
Pour moi il n'y a pas eu de baisse d'intérêt au niveau des procès parce que le dernier, celui de l'avocat pourri dont j'attendais depuis le début qu'on lui fasse rentrer son petit sourire arrogant, n'était pas du tout cuit : j'ai vu le coup qu'il s'en tirait, s'il n'avait pas renversé l'enquêteur !
La révélation que ce dernier aussi avait des rêves prémonitoires (mais depuis l'incendie on s'en doutait ! ) et qu'il a accepté son sort était très émouvante !! Sa mort était d'ailleurs un retournement de situation bien plus inattendu que le secret du policier ! Mais ce secret prend toute son importance justement lors du procès, et du choix fait par Woo Tak de ne pas se parjurer, au risque de perdre son travail de policier !
Jusqu'à la seconde partie du dernier épisode on est quand même dans l'attente, dans l'action, et la dernière partie, lumineuse et (il faut bien l'avouer) un peu rose bonbon, est un excellent retour au calme, à une vie paisible et heureuse...
J'avoue que j'ai aimé cette fin, retrouver le comportement un peu gamin du procureur, et l'amitié intacte avec Woo Tak, et j'ai aimé que Hong Joo continue à rêver, mais qu'on ne le sache que par les conséquences, d'une façon indirecte, sans avoir à chaque fois la séquence onirique qui s'ajoute... D'ailleurs dans tout le drama ce subterfuge n'a été utilisé que succinctement, ils n'en ont pas abusé et c'est très bien !
Un mot pour l'excellente interprétation (Bae Suzy est nettement remontée dans mon estime !! ) et dans l'ensemble mon avis est positif : un agréable divertissement, pas bête, pas guimauve, drôle quand il faut et émouvant quand c'est nécessaire, des personnages bien écrits et (pas trop) manichéens !
Et c'est là que j'ai découvert Jung Hae In, dont j'ai senti de suite qu'il irait loin !
à voir quand on a envie de se plonger dans le monde merveilleux des dramas sans avoir à être écrasée par la guimauve, ou des invraisemblances énormes !!
Edit : je viens de le revoir et je l’ai encore plus aimé que la première fois, souriant bêtement ou essuyant une larme, je lui ai même rajouté une étoile dans Mydramalist !
Le plaisir de la vie dans un village de motagne en hiver, plus Seo Kang Jeon...
Dans l’ensemble, j’ai bien aimé ce drama, pour trois raisons principales :1 - le fait que nous soyons dans la campagne, dans la montagne et la neige en hiver, ce qui nous change des ruelles de Séoul et des maison sur les toits habituelles des héros !
2 - La deuxième raison c’est l’atmosphère bon enfant et les relations chaleureuses des gens du village, particulièrement les séances du club de lecture, et les évènements populaires organisés par Lee Kang Wu, brillant élève qui a préféré revenir travailler dans sa ville natale pour l’animer !
3 - La troisième, et non la moindre, c’est la présence de Seo Kang Joon, qui m’avait fortement impressionnée dans « Watcher » et grâce à qui je vais retenter « cheese in the trap » !
Ce drama partait pour être du genre de ceux que j’aime tout particulièrement : une société de gens simples, des histoires cachées qui se révèlent, une jolie romance pas bête, des personnages attachants…
Il y avait tout ça, mais il y avait aussi un scénario bancal et confus qui m’a laissée sur ma faim, ouvrant des perspectives et les laissant en plan, sans conclusion (comme le coup de l’arrivée de l’oncle du héros, dont on pense qu’elle va provoquer quelque chose d’important, et qui tourne court…) La scénariste en est à son premier drama, j’espère qu’elle va progresser parce qu’il y avait beaucoup de jolies choses en germe dans cette histoire, mais qui n’ont pas été développées.
Et pour finir j’ai eu beaucoup de mal avec Park Min Young !! C’est elle qui interprétait le personnage adolescent et adulte en même temps, et franchement, en gamine de 17 ans, elle n’était pas crédible ! Son visage est bien changé, et surtout son regard souvent écarquillé m’a souvent gênée. Et je n’aime pas du tout son jeu, qui sonne souvent faux… Quelle différence avec son interprétation de SKKS ou de Healer !!! Bon, je me suis consolée avec Seo Gang Joon, parfait, lui ! Parfait de chez parfait ! Il en dit plus dans un regard que dans 10 lignes de dialogue !
Donc mon impression générale est mitigée : j’aurais voulu l’adorer, parce qu’il y a tout ce que j’aime : quelques très belles scènes avec des personnages originaux (la mère, la tante, ) la liaison constante entre le passé et le présent qui s’entremêlent en découvrant peu à peu les secrets cachés, l’évolution des deux héros sortant de l’ombre vers la lumière…Mais le scénario a de grosses faiblesses et Park Min Young m’a gênée tout du long !
Mais si vous l’aimez et l’admirez, alors c’est pour vous !
Qui surveilla celui qui doit surveiller les autres ?
La commissaire principale Yeom constitue une équipe anti-corruption avec Chi Whang, la jeune Jo Soo Yeon, Young Koon, l’avocate Tae Joo étant leur conseil juridique.Mais les trois personnages liés par ce drame passé ont chacun leurs motivations personnelles derrière cette mission.
Au fil des épisodes les ramifications se font de plus en plus nombreuses, vont de plus en plus loin et haut dans les hiérarchies, et on est de moins en moins de sûr de savoir en qui on peut avoir confiance !
Ce que j’en pense :
J’ai vraiment été passionnée par ce drama, dont je dois dire de suite qu’il n’est pas facile, à suivre car foisonnant de personnages et les noms coréens n’aident pas forcément, ni à endurer, car il est très noir. Non seulement par certaines scènes violentes (nous sommes sur OCN, n’est-ce pas ?) mais dont la violence n’est jamais gratuite, que par la noirceur des personnages dont la plupart n’ont pas la conscience bien nette.
Pourtant comment lâcher cette histoire, alors que chaque fois qu’on croit avoir trouvé une réponse celle-ci ouvre de nouvelles questions ? Do Chi Gwang s’est donné pour tâche de nettoyer la corruption, mais pour arriver à ça il ne craint pas de se salir les mains, et alors où est la fragile limite entre la Justice et la conception personnelle de la justice ? Quand une société secrète de policiers et procureurs décide de rendre justice en lieu et place de la Loi et du Droit, on frôle la catastrophe !
Les acteurs sont parfaits, avec en tête Han Suk Kyu (qu'on ne présente plus) et Seo Kang Joo que je découvrais là et qui m'a laissé une impression indélébile, me conduisant à rechercher tout ce que je pouvais sur lui ! et il ne m'a pas déçu !
La fin, parfaite scénaristiquement, laisse un arrière-goût de désenchantement, car les dramas ne nous ont pas habitués à ce genre de héros, qui justement n’en sont pas ! La dernière réplique entre Chi Gwang et Yoon Koon résume tout : l’un dit : je m'y emploierai de toutes mes forces et quoi qu’il m’en coûte, et l’autre répond : je vous surveillerai ! Car quand on surveille, qui surveille le surveilleur ?
Drama avec maladie incurable, pleurs et émotions assurés...et ennui !
J'ai fini Uncotrallably fond, et je suis très partagée sur ce drama.Le début (premier épisode) m'a emballée : rapide, clair, précis, j'ai accroché de suite... mais ensuite j'ai été déstabilisée par des flash back assez brouillons, trop longs (on perdait de vue le présent pendant trop longtemps) qui me faisaient me demander à quelle époque on était, surtout qu'il y a trois étapes : l'école, quelques années après et le présent... certains personnages arrivaient sans qu'on sache d'où ils sortaient ou qui ils étaient et pourquoi ils agissaient comme ça... Bref, j'ai eu un peu de mal avec ça. Ensuite l'attitude de Joon Young envers No Eul était assez incohérente :
Spoiler:
après s'être décarcassé pour qu'elle croie en son amour, il vire bord sur bord, la fait affreusement souffrir par une froideur totalement inexplicable (pour elle et pour moi aussi au début) uniquement parce que Ji Tae lui dit qu'il n'a pas le droit de l'aimer, et lui non plus ce qui ne l'empêche pas de continuer à la suivre partout tout en la rejetant...
Bref, ça manquait de cohérence, à mes yeux, et les explications étaient peu claires, arrivant au compte-goutte avec pour moi une sensation d'écriture brouillonne plutôt que de suspense bien conduit. En fait j'ai failli laisser tomber et j'avoue avoir sauté un épisode entier, le 17 et ça ne m'a pas du tout gênée pour la suite ! je n'en pouvais plus de voir No Eul essayer de comprendre Joon Young !
Alors pourquoi continuer ? Eh bien pour les deux personnages principaux : No Eul n'est pas l'héroïne bêlante et stéréotypée habituelle mais une femme dure, cynique, qui ne s'en laisse pas compter,
Spoiler:
et son attitude envers l'argent, inhabituelle, est réaliste même si j'ai été contente de voir à la toute fin qu'elle n'en est plus là et peut enfin se permettre d'avoir une conscience. Oui, c'est dur de refuser un gros pot de vin quand on a les sbires des usuriers aux fesses !!
Cependant, si le personnage m'a beaucoup intéressée, Bae Suzy m'a moins convaincue, forçant trop sur le côté un peu braillard que la langue coréenne peut avoir surtout quand c'est utilisé constamment sur le même ton, ça devient lassant.
Mais celui qui porte le drama, à mes yeux, et qui est absolument remarquable c'est bien sûr Kim Woo Bin !!
Quelle présence ! quelle maîtrise des silences ! Son sourire est l'apparition d'une lumière, les scènes avec sa mère
Spoiler:
(encore une mère coréenne incompréhensible et détestable, au moins pendant les 3/4 du drama, et encore ! Elle sait son fils mourant et elle ne va pas le voir !!! )
sont toujours touchantes, et quand il subit les attaques de sa maladie.
Le truc du drama avec maladie incurable a été et sera abondamment exploité, du fait de toutes les possibilités mélodramatiques que ça implique, ici l'originalité vient du fait que c'est su d'entrée de jeu, que Joon Young ne veut pas mettre les pieds à l'hôpital, ce qui évite les scènes habituelles du genre. Le talent de Kim Woo Bin
Spoiler:
pour nous faire partager ses émotions, quand il est confronté à des remarques sur la mort, lui qui sait ce qui l'attend, est remarquable. La scène où Ji-Tae a le culot de lui dire d'aller mourir en paix et de ne plus s'occuper de rien, son silence son regard, sont poignants.
Alors, cahin-caha je suis donc arrivée à l'épisode 18 et là je dois dire que les trois derniers épisodes sont parfaits, d'une part parce qu'enfin les choses bougent
Spoiler:
entre Joon Young et son père, la découverte de sa maladie, son attitude envers la vile morue. La façon dont ses pertes de mémoires sont traitées est bouleversante de simplicité, comme la façon dont No Eul les comprend et les gère. Le sommet a été pour moi la visite de sa mère, qu'il ne reconnaît qu'à sa cuisine, et j'avoue que j'ai pleuré là, parce que cette scène était parfaitement interprétée par les deux acteurs et qu'elle était proprement déchirante ! La façon aussi dont sa mort est traitée, et ensuite de voir comment la vie continue car No Eul n'est pas du genre à se complaire dans le deuil éternel...
Bref, ces trois derniers épisodes, le jeu de Kim Woo Bin (et du reste du casting, d'ailleurs ) ont fait qu'au final je garde une très belle impression du drama, tout en me souvenant que par moment j'ai failli l'abandonner.
Il est à voir, pour Kim Woo Bin, (je vais mettre des cierges pour lui !! ) mais je conseille un peu d'accélération entre les épisodes 14 et 17 !!
Bon, pardon pour ce long commentaire, et pardon aux inconditionnelles du drama si ma critique les a choquées, mais j'ai essayé d'être aussi sincère que possible !