Manger des nouilles et chasser les démons
L’histoire commence par la chasse d’un démon par un groupe de quatre personnes… Le démon a le dessus et l’un des quatre meurt…ou pas, parce qu’il y a plusieurs niveaux d’existence dans ce drama ! On entre de plain pied dans le fantastique, entre les chasseurs qui ont des pouvoirs (guérisseurs, prémonition, force physique supérieure…) le Monde Supérieur avec lequel ils sont en communication, et où se trouve le binôme de chacun. Il faut remplacer le chasseur dont l’esprit est parti dans un autre univers … Jusqu’à présent les chasseurs étaient choisis chez des personnes dans le coma, à qui la vie était rendue, avec leurs dons en plus, à condition de s’engager dans la chasse aux démons…Cette fois le choix porte sur un adolescent, lycéen qui a perdu ses parents 10 ans plus tôt dans un accident de la route d’où il est sorti avec une jambe très abîmée… Il accepte en échange de la promesse de revoir ses parents…Ce que j’en ai pensé :
Là ce n’est que le commencement, les péripéties s’enchaînent, le démon devient de plus en plus puissant, il entasse les âmes de ceux qu’il tue… Viennent s’y greffer les intrigues de corruption politique habituelles, les pourris et les démons faisant bon ménage !
Bon, raconté comme ça, ça doit paraître fumeux et pas terrible ! Eh bien non, en fait, les choses se mettent en place, les forces terrestres et surnaturelles s’ajoutent pour le bien mais aussi pour le mal !
Ce que j’ai particulièrement aimé de ce drama c’est son ton de bande dessinée, de manga : le drama a conservé le ton du comic, enfin, je le suppose, je ne l’ai pas vu, mais c’est bien dans l’esprit d’une BD : les méchants sont odieusement épouvantables les gentils sont chaleureux, gentils, parmi eux règne l’amitié, un sens aigu de la justice et de la protection des plus faibles. Mais ce qui pourrait être du manichéisme est en fait l’écriture presque naïve d’une histoire faite pour distraire, j’ai vraiment l’impression que le webcomic d’origine a été écrit par un ado de l’âge du héros !
Malgré les combats (réalistes, sanglants, c’est OCN, ne l’oublions pas ! ) l’ambiance est chaleureuse, on voit se créer les liens d’amitié entre les chasseurs qui deviennent à la fois grand frère, sœur, mère du jeune ado ,qui pendant ce temps gagne en force et en pouvoir jusqu’à devenir le fer de lance du groupe… J’ai été frappée par les gestes de tendresse, d’amitié des aînés envers le jeune, gestes concrets nombreux et pas si courants que ça !
Les acteurs se sont donnés à fond dans l’histoire, ils y ont mis ce qu’il fallait pour faire passer tout ce truc fantastico-politoco-policier, qu’on y accroche et qu’on ne le lâche plus ! Le dernier épisode est un peu plus rose bonbon, mais c’est normal, c’est le genre d’histoire qui ne peut finir que bien, malgré les deuils et les chagrins qu’il a fallu affronter tout du long !
Les dialogues sont très bons, très vrais, et justes, avec l’émotion, la colère, l’humour qu’il faut quand il faut. Il faut donner une mention spéciale aux acteurs qui sont les chasseurs, Yum Hye Ran, remarquable actrice déjà npotée, qui maîtrise parfaitement le personnage de figure maternelle du groupe, Kim Se Jong, qui devrait pourvoir avoir d’autres rôles, elle a un vrai talent naturel, Yu Jung Sang, parfait dans le flic amnésique, dévoué à son rôle de chasseur et dans son amitié protectrice envers le jeune Joe Byung Gyu qui se tire remarquablement du rôle du héros, souvent fade par rapport aux seconds rôles aux caractères plus marqués qui l’entourent.
Et je n’arrêterai pas avant de mentionner Ahn Suk Hwan, l’inévitable ! Je sors d’un drama où il est pour entrer dans un autre et qui je retrouve ? Ahn Suk Hwan ! Ici dans un rôle fantaisiste, avec un look incroyable, mais cette homme est un caméléon !!! Il s’adapte parfaitement à tout, il peut être un vrai salaud (dans certains sageuks) ou un type super sympa, ou un arriviste arrogant et odieux… Je me demande s’il a le temps de dormir et manger entre tous ses rôles !
Bref, j’ai beaucoup aimé ce drama, son ambiance de fraîcheur naïve (malgré tout le bazar démoniaque) et la victoire donnée à l’amitié, l’affection, la tendresse et l’amour sur le côté obscur de la Force !
Il ne faut pas se fier aux apparences !
Là, je voudrais dire un mot d'un drama que je viens de voir et que j'ai bien aimé, "the queen of office". Je l'ai regardé pour Oh Ji Ho, les plus belles fossettes du PAC, et pour Kim Hye-Su que j'ai adorée dans "Signal" !Heureusement, ça ne va pas tomber directement dans plan "je-te-déteste-mais-à-la-fin-je-pars-avec-toi", bien qu'il y ait quand même un petit quelque chose de ce genre entre eux !
Non, au travers de leurs démêlés on a un aperçu très intéressant du statut de travailleur temporaire dans la société coréenne, l'attente tous les trois mois de la décision de prolongation ou de fin du contrat, la ségrégation entre les titulaires et les temporaires, et c'est un aspect que je n'avais vu dans aucun drama !
Mais c'est une comédie, hein ? pas de tragédie du chômage ni de suicide de faillite en vue, mais des scènes amusantes et légèrement burlesques où missKim met en application les nombreux et très variés "certificats" qu'elle a acquis au cours de tous ses contrats ! Les acteurs sont bons, les dialogues bien écrits, les chansons très supportables (ou alors je m'habitue, qui sait ?? ) et la fin est très bien faite, pas ridicule, ni dans le sens "happy end à tout prix" ni dans le sens "fin ouverte qui ne veut plus rien dire" !!
Je le recommande à celles qui n'ont pas envie de se prendre la tête, mais qui veulent quand même quelque chose d'un peu consistant à se mettre entre les oreilles !!
Les deux personnages principaux :
Kim Hye Su, une fort belle femme, soit dit en passant, ça repose de ne pas voir un squelette ambulant, mais quelqu 'un qui a tout ce qu'il faut là où il faut !
Et j'en ai autant au service de Oh Ji Ho, un vrai régal !!
Anna Matsuda va traquer inlassablement la vérité sur un important scandale de corruption
Ce drama est réconfortant en ceci qu’il nous montre que, parmi une presse « aux ordres » et ne s’intéressant qu’aux scandales de la jet-set il peut y avoir des journalistes qui ne veulent que faire connaître la vérité et dévoiler les magouilles politico-judiciaires malheureusement trop courantes, au Japon et ailleurs !Je craignais quelque chose de trop gentil, justement un tableau idéalisé de la Chevalière Blanche », avec un triomphe final hollywoodien !
En fait pas du tout !
D’abord, si on abandonne le neutre anglais le titre est « La journaliste », l’héroïne est une femme, et ce n’est pas gratuit ! Elle sera le pivot de toute l’histoire.
L’enquête est sérieuse, les obstacles vraiment difficiles à franchir, la pression politique énorme… Mais l’honnêteté d’un employé qui préfère la mort au déshonneur (on est au Japon ! ) va empêcher de tout mettre sous le tapis. On voit le vrai combat intérieur que certains doivent livrer : risquer le confort de leur famille pour soutenir la vérité, affronter l’ostracisme des adorateurs de l’obéissance absolue déguisée en fidélité. Le vrai courage que cela demande est parfaitement mis en évidence.
Les acteurs sont très bons, très justes, le « méchant » suffisamment antipathique sans tomber dans la caricature. Ryoko YONEKURA est excellente, forte, sensible, tenace… Hidetaka YOSHIOKA donne l’émotion, la sincérité et l’angoisse nécessaires à la crédibilité du personnage.
J’ai donc beaucoup aimé tout le drama pour son intensité bien dosée et surtout pour l’intelligence de la fin, parfaitement écrite avec réalisme et justesse, laissant entendre qu’une victoire ne sera pas la fin de ce genre de guerre !
Rencontres, et nouveaux départs un été sur la plage...
Des amis d’enfance se retrouvent tous les ans dans une paillote sur la plage, et arrive une étrangère qui va cristalliser les regrets, les espoirs, et amener à réfléchir sur l’avenir.Ce que j’en ai pensé :
Premier charme : le drama est rythmé par le bruit des vagues, car tout ou presque se passe sur la plage d'une petite ville au bord du Pacifique pendant les trois mois de l'été. En ce mois de janvier gris et morose, c'est un vrai plus.
Deuxième charme : l'amitié, qui est le ressort essentiel de l'histoire.
C'est le moment charnière de la vie où il faut faire des choix, entrer dans l'âge adulte, quitter une jeunesse insouciante et le confort d'un environnement qu'on a toujours connu.
Les quatre héros se retrouvent tous les ans sur cette plage, Asahi le photographe (Yamapi) espérant toujours en vain le retour de la fille qui l'a quitté sans un mot 3 ans avant, Hanae(Toda Erika) est amoureuse en vain depuis 10 ans d'Asahi et tout semble devoir demeurer en l'état jusqu'à la fin des temps... Sauf qu'arrive une jeune femme, Natsuki, (Karina) venue se marier là et que le fiancé abandonne au beau milieu de la cérémonie. Ne sachant trop que faire elle se laisse convaincre de rester pour aider à l'ouverture de la paillotte du bord de mer, lieu pivot de tous ces jeunes gens et des touristes...Et sa présence va entraîner des prises de conscience, et le changement radical de la vie de tous.
J'ai beaucoup aimé l'atmosphère de ce drama, (les dialogues sont très bien, très justes !) et la fraîcheur de ces jeunes qui peuvent aussi bien faire une bataille de pistolet à eau pour amuser un enfant malade que réfléchir sérieusement et lucidement aux nécessités d'avancer dans la vie. C'est un peu long, je crois que 10 épisodes auraient suffi au lieu de 11,mais c'est paisible, serein, heureux et je ne me suis pas ennuyée, et je crois que ce drama ferait un excellent drama doudou.
Un inspecteur dutravail qui veut vraiment inspecter ? Personne n'en veut !
J’ai beaucoup aimé ce drama qui traite de sujets importants (corruption, chantage, et autres joyeusetés allant jusqu’au meurtre) avec sérieux et aussi pas mal d’humour et des scènes qui parfois sont au bord du burlesque.Les trois membres de l’agence de détective privé en particulier sont souvent très drôles, et leur relation avec l’ancien prof est amusante et touchante à la fois. Mais la relation que je préfère c’est celle entre Jin Gab et son ancien élève Do Ha. Jin Gab le connaît, sait d’où il vient, comprend sa soif de pouvoir et son désir de sortir de sa condition. Il va le combattre mais lui tendra sans cesse la main, dans l’espoir que Do Ha ne se perdra pas complètement. Ce lien entre eux les rend très humains, très vrais, et le jeu sensible et nuancé des acteurs, soutient solidement le propos.
La mère CEO et son fils sont si odieux qu’ils en sont risibles, d’ailleurs ce ne sont pas les pires !!
Il y a quelques romances (Jin gab et son ex, entre autre) qui apportent un humour tendre à l’histoire sans jamais effacer le propos principal.
Bref, ce drama est très recommandable !! Quand j’aurai fini de traduire « the guest » je le traduirai, sauf si une bonne équipe s’en charge, mais pas Viki qui fait des traductions innommables !!
Edit : elles sont bien meilleures maintenant, ce post a quelques années !
le walkie talkie magique qui communique à travers le temps
Pour donner envie :Le tout jeune profiler Park Hae Yung arrive dans l'unité du lieutenant (femme, ça a son importance) Cha So-Yun, et il y est reçu plutôt fraîchement : le profilage, c'est de la daube, il ne connaît rien au terrain, et de plus il est assez arrogant... Il se trouve aussitôt mêlé à une enquête qui dure depuis 15 ans concernant l'enlèvement d'une fillette, alors que le délai de prescription est sur le point d'être clos. Passant à côté d'un sac d'objets obsolètes destinés à la casse, il entend son nom et découvre un walkie-talkie émettant un appel "Lieutenant Park Hae-Young, vous êtes là ? " La voix lui donne alors un renseignement précieux pour l'enquête... et la radio s'éteint. Et le jeune homme se rend compte qu'il n'y a même pas de batterie dans la machine...
Et nous voilà embarqués dans un chassé-croisé entre le passé et le présent, sans qu'il y ait de vrai déplacement, (le walkie-talkie est le seul lien, s'ouvrant seulement à 23 h 30 pendant 2 minutes), dans lequel vont se mêler les enquêtes "cold-case", celles du jour, et les implications dans le passé et le présent des personnages, qui, bien sûr ont tous un passé plus ou moins douloureux.
Ce drama est passionnant de bout en bout, le réseau des actions/réactions passé/présent avec leurs conséquences sur les changement qui en découlent est mené dans une logique imparable, tout se tient, tout s'explique... sauf la fin et alors là, je ne suis pas d'accord du tout avec elle !!! Plus frustrante tu meurs ! Ce n'est pas qu'elle soit ouverte, c'est carrément un gouffre, un abîme d'ouverture !! Je me suis trouvée à trépigner en criant "NOOOOOOOOON !" devant mon écran, et pourtant, je recommande très chaudement ce drama !
Cho Jin-Wong (qui semble se spécialiser dans le rôle du mec droit, solide, loyal jusqu'au bout avec un côté nounours confortable absolument craquant) est absolument parfait, et même si tout le reste de la distrib est excellent, pour moi il domine tout le monde !
La BO est excellente (oui, je peux dire ça ! ) discrète, parfaitement adaptée, juste ce qu'il faut quand il faut, et même les chansons sont très bonnes et pas du tout envahissantes (genre I love you de DOTS.... )
Par contre j'ai eu un souci, les images changeaient de format quand on changeait d'époque, 16/9 aujourd'hui et 14/3 dans le passé) et moi qui déteste viscéralement les images déformées, ça m'a posé un vrai problème !
Mais laissez-vous embarquer, vous ne verrez pas le temps passer ! Par contre c'est un drama dur, assez noir car on évolue dans le milieu de la corruption, et l'espoir que le bien triomphera un jour est mince...
Quand l'amour rend bête... et l'arrivisme odieux...
Il faut vraiment s’accrocher et tenir bon la rampe pour résiste à l’avalanche de catastrophes qui s’accumulent sur la tête de cette pauvre Yoo Jung, qui se retrouve en prison pour 3 ans alors qu’elle est totalement innocente !Il faut résister à l’envie permanente celui crier « mais bon sang ! Dis que tu n’y es pour rien !!! » tellement ça paraît invraisemblable qu’une femme supporte tout ça pour les beaux yeux d’un homme ! D’un homme, qui plus est, plutôt du genre « planche pourrie » qui non seulement ne la soutiendra pas mais l’enfoncera ! Sans parler de Min Hyuk, l’héritier caractériel, qui ne pense qu’à ce qu’il peut inventer pour faire de sa vie un enfer !
Il faut aussi passer sur le scénario du début qui nous fait sauter d’années en années très rapidement, juste le temps de faire un enfant, passer deux ans en prison et en sortir et là commence vraiment l’histoire.
Mais ensuite commence ce qui fait l’intérêt majeur de ce drama : les personnages, leur psychologie et leur évolution. Parce que le « méchant » Do Hun est en fait un faible, blessé par les humiliations qu’une société de classe gérée par l’argent lui a infligées, qui veut absolument monter dans ladite société, il y perdra presque son âme. L’autre « méchant » Min Hyuk, n’est qu’un enfant qui n’en finit pas de faire le deuil de sa mère, que son père ignore ou traite comme un pion, à qui on a enlevé son unique amour, et le chemin sera pour lui difficile pour devenir un homme !
Sa fiancée officielle Se Yeon (arrangement entre fortunes) semble dure et cynique, sans pitié, mais en tant que femme elle le doit si elle veut sa place à la table du pouvoir. La moins intéressante pour moi est l’héroïne, campée dans sa stature de perfection morale persécutée, mater dolorosa et victime expiatoire, qui ne se rebelle jamais, supporte tout, est un peu lassante quand même ! Il faut remarquer qu’elle est un roc autour duquel les autres tournent et soit qu’ils s’y opposent, soit qu’ils s’y appuient, c’est elle qui va générer leurs évolutions diverses !
Donc au final, j’ai suivi ce drama avec beaucoup d’intérêt, bien que, comme toujours, je l’ai trouvé un peu trop long ! Il aurait fallu équilibrer le début trop expédié et la suite trop insistante…
Très bonne distribution, Bae So Bin excellent dans ce rôle difficile, Ji Sung parfait, Lee Da Hee aussi (cette pauvre femme, si elle continue à maigrir, un coup de vent va l’emporter sur les côtes japonaises sans qu’elle y fasse attention ! ) et une mention pour Choi Wong, l’ombre, le bras droit et l’ange gardien de Ji Sung. La musique ? Je ne m’en souviens pas donc elle doit être bien !
Chronique de 3 familles dans un quartier populaire de Séoul dans les années 80.
Malgré le nombre (20) d’épisodes et leur longueur (d’1 h 30 à 1 h 52 !!) je ne me suis jamais ennuyée.
Il faut s’embarquer dans ce drama comme pour un voyage au long cours, une sorte de Transsibérien coréen, où, au lieu de steppes et de forêts de bouleaux, on voit passer les jours les mois et les années avec leur part de bonheur et de tristesse. Franchement, il y a beaucoup plus de joie que de tristesse, les scénaristes et réalisateurs ont clairement choisi le côté du verre plein ! Même si on voit bien que les fins de mois de certains sont difficiles, que les études coûtent cher, que la solitude peut être pénible et la rivalité en amour douloureuse, il y a toujours de l’humour, de la tendresse, une indéfectible amitié entre les personnages qui leur permet de franchir tous les obstacles et d’en sortir réconfortés et encore plus proches les uns des autres. Bien sûr c’est une humanité optimiste qui nous est donnée à voir, mais quel bien fou cela fait !! On voudrait avoir eu la chance de vivre dans cette impasse surtout quand nous avions l’âge des enfants, celui de tous les possible, l’adolescence !
Les personnages sont simples et pourtant originaux, comme Taek, être lunaire toujours entre deux sommeils et deux avions, champion international de jeu de Go, ou Jung Bong qui a tenté 7 fois l'Université. Les palabres des femmes autour des germes de soja à éplucher, ou des hommes autour d'une (plusieurs !! ) bouteille de shoju sont très vraies, très justes, et pourtant drôles, souvent touchantes. C'est Duk Sun, adolescente pleine de vie, qui est le chef de chœur de cette histoire, et on va vivre au rythme de ses ambitions, ses coups de cœur et ses amitiés.
Alors, embarquez-vous et laissez-vous porter jusqu’au dernier épisode, « une fête en larmes » comme dirait Jean D’Ormesson, où, entre larmichettes et sourires, on comprend que le temps passe, la jeunesse s’en va, et que les souvenirs qu’on en garde sont le vrai trésor d’une vie.
Obligée de cacher sa féminité pour avoir le droit de peindre...
J’en suis à ma 4è vision et je l’aime plus à chaque fois, je remarque plus de délicatesse et de finesse dans la réalisation à chaque fois, plus d’intelligence et de délicate ambiguïté dans le scénario à chaque fois !Oui, parce que même s’il y a quelques scènes classiques du genre, passages obligés des dramas « fille en garçon » (quand le supposé garçon doit s’habiller en fille sous les yeux interloqués de son professeur)mais ça n’a rien de burlesque, ou de romantique dans le genre « romance »car le jeune adolescent n’a jamais l’air « fille déguisée » ni sa façon de parler, ni son langage corporel, rien ne laisse penser qu’il y a déguisement, d’ailleurs ce n’en est pas un, c’est un mode de vie imposé depuis sa toute petite enfance, son père ayant senti qu’elle pourrait lui apporter la gloire, mais pas en fille !
Il y a donc la transformation évidente de l’héroïne, mais il y a en filigrane dans tout le drama une subtile allusion à la fluidité des sentiments et des genres car la relation de Yoon Bok et de la gisaeng (merveilleuse Moon Chae Won ! ) s’intensifie peu à peu, ainsi d’ailleurs que celle de Yoon Bok et son maître(excellent Park Shin Yang) déjà fort troublé par le jeune garçon avant de savoir la vérité, ce qui d’ailleurs ne change rien, de concret entre eux, car leur lien essentiel est la peinture, et les scènes où ils peignent ensemble sont magnifiques, ainsi d’ailleurs que celles où la gisaeng joue du gayageum pour lui.
En arrivant au bout de ce préambule, vous allez dire, que c’est un drama ennuyeux, il ne s’y passe rien ! Mais que nenni !
Nos deux héros vont, en plus de leur travail de peintre pour le Roi, se changer en enquêteurs, puis découvrir peu à peu le passé secret de Yoon Bok, affronter la haine des envieux, et surtout la froide cruauté de la Loi qui interdit aux femme d’être différentes ! Il y a beaucoup d’émotion, parfois de l’humour et de l’ironie dans les dialogues entre Hong Do et les peintres officiels qui le haïssent ! Il y a le suspens d’un concours qui opposera maître et élève ! Non, parole, vous ne vous ennuierez pas !
Le drama s’ouvre sur l’image de fin, donc il n’y a pas mystère : la fin n’est pas gaie, sans pour autant être tragique.
De plus la bande son est absolument magnifique, avec de nombreux morceaux de gayageum, de très belles chansons, qui n’entravent jamais l’histoire.
L’interprétation est plus que bonne, excellente. Les duels verbaux tout en sous-entendus vinaigrés entre Bae So Bin (le Roi ) et Lim Ji Eun (la Reine Mère)sont un régal, d’ailleurs les échanges verbaux en général sont très bien écrits, alliant le langage populaire et le langage de cour et son hypocrisie…
C’est vrai qu’il y a 20 épisodes, et qu’ils dépassent souvent l’heure, mais c’est vraiment pas un défaut, et de plus au point de vue historique, il est proche de la réalité, Hong Do ayant été réellement un peintre célèbre, Yoon Bok aussi, mais on n’a jamais trop su si c’était réellement une femme déguisée ou un homme, car le peintre a disparu sans qu’on sache exactement ce qu’il/elle était devenu(e).
Le Roi Yeong Jo a réellement passé son règne à vouloir rendre justice à son père le prince Sado et il est considéré comme le modèle confucianiste de l’amour filial. La forteresse et la ville de Suwon furent créés par lui pour y venir et y rester proche du tombeau de son père.
Agréable de perdre du poids si Si Ji Sub est le coach !
Ce que j’en ai penséJ’en ai pensé que j’ai failli deux fois le laisser tomber tant le début m’exaspérait : d’abord la petite pétasse coqueluche du lycée avec tous les garçons autour, ensuite l’arrivée du surpoids et de tous les clichés qui vont avec, tout cela n’était qu’un hymne à la gloire de l’apparence, seule élément important de la vie des personnages ! ça partait pour un truc bien superficiel et bien pénible !
Puis, ça s’est arrangé quand Kim Hyoung Ho entreprend d’aider Jeun Eun, en particulier au moment où il lui pose la question « mais au fond, pourquoi veux-tu perdre du poids ? » et je me suis dit, « tiens ! ça va peut-être devenir intelligent ! » et là d’autres sujets entrent en jeu, la santé, une vie équilibrée et saine, le sport. L’apparence n’est plus le but mais le symbole d’une bonne santé et d’un être équilibré. Mais il a fallu tenir jusqu’à l’épisode 4 !!
Bon, il faut dire que les dialogues sont très bien écrits, truffés d’humour, que le personnage féminin, n’est pas la gourde superficielle que le début me faisait craindre, mais qu’au contraire elle a beaucoup de finesse et d’intelligence. Naturellement les deux tombent amoureux, mais les pièges habituels sont habilement évités (la scène où Jeu Eun mets la riche grand-mère devant le fait accompli est réjouissante) Le personnage masculin est construit autour d’une enfance de grand malade, et de beaucoup de souffrances, expliquant sa passion pour la santé, la bonne forme et la diététique, mais le tout amené de façon intelligente et réaliste.
Donc on pourrait conclure en disant que c’est un excellent drama ! Eh bien non, car s’il y a des moments (nombreux) qui sont de vraies pépites, il y a beaucoup de longueurs, et une surabondance de flash-backs longs et dont les trois/quarts sont inutiles. On dirait que le réalisateur a signé pour 16 épisodes mais que 12 auraient suffi, alors, en avant les retours aux scènes qu’on vient de voir ! Le dernier épisode se traîne lamentablement, de scènes inutiles en scènes inutiles : ils s’aiment, tout va bien, c’est bon, on peut passer à autre chose là ? Le tout dernier clin d’œil relève un peu le tout mais j’ai beaucoup bâillé et appuyé sur l’accélérateur.
Un autre défaut c’est le peu de travail fait sur les personnages secondaires : on sait à peine d’où ils sortent et qui sont les deux garçons qui accompagnent Young Ho, particulièrement celui qui parle aussi mal l’anglais que le coréen. Le deuxième couple est très mal exploité, en particulier Seo Jin, dont l’évolution aurait pu être très intéressante. Le couple principal prend toute la place et le drama en est très déséquilibré.
L'impression générale est cependant agréable grâce au grand talent de So Ji Sub, d’un naturel et d’une sincérité parfaite, ainsi que Shin Min Ha, elle aussi très juste et naturelle, ils se donnent parfaitement la réplique. Le reste est beaucoup plus moyen au niveau interprétation.
Au total, en accélérant aux bons moments, ça peut être un bon drama-doudou !
Dès qu'il est en vente j'en commande un, parce que cet hologramme.... Mmmmm !
En un mot, je me suis régalée !!!Le format court évite les habituels retours en arrière, atermoiements et autres étirement de l’histoire jusqu’à son ramollissement complet. L’histoire, à bien y regarder, n’a d’original que l’arrivée d’une AI aussi performante que séduisante qui réveille un peu l’habituel triangle amoureux. Autrement on retrouve les habituels ressorts familiaux (orphelinat, adoption, syndrome de l’abandon etc etc…)
A cela vient s’ajouter un méchant vraiment très méchant, un vrai salopard qu’on aimerait piétiner, et rien de tel qu’un bon méchant pour faire une bonne histoire ! La belle idée du scénario montrant à la fois Holo et Nan Do sous les mêmes (très agréables à regarder) traits de Yoon Hyun Min permet de mieux comprendre la personnalité cachée de ce fantôme au demeurant fort peu aimable !
Il y a tout ce qu’il faut de romance (pas ridicule) de suspense(pas trop téléphoné) d’humour et d’émotion (pas feinte, on voudrait ne jamais perdre Holo de vue !) pour que la mayonnaise prenne parfaitement, et encore une fois, si les Coréens comprennent que les histoires interminaaaables c’est dépassé, on va pouvoir avancer ! « My Holo love » est un drama Netflix, c’est peut-être pour ça !
La bande son est très sympa, même pour moi !
Les acteurs : ils sont très très bien dans leurs personnages. Bien sûr la palme au double rôle de Yoon Hyun Min (qui devrait changer de maquilleuse, mais c’est une autre histoire…) qui est parfait tout autant en charmant hologramme qu’en fantôme épineux. Mais c’est un acteur déjà croisé dans des rôles autres que le héros romantique qui épouse l’héroïne à la fin, et il s’en était fort bien tiré. Dans Beating again, par exemple, ou Heartless city…
C’est léger, frais, pas bête (on évoque même en passant les dangers que pourrait apporter une IA trop …intelligente ! ) et je le recommande chaleureusement !
Une histoire de famille, de filiation, d'amour filial, chaleureuse et tendre...
Mon avis général est que je l’ai beaucoup aimé, malgré le nombre d’épisodes. Parfois j’aurais aimé que ça s’accélère, mais en fait le rythme du drama ne fait que reproduire le rythme de la vie, il n’y a pas un évènement extraordinaire chaque jour.Donc il faut s’embarquer sur ce fleuve tranquille, mais qui ne manque ni d’écueils ni de remous, et quant à moi, j’étais triste de les quitter. J'aurais aimé partager encore un peu leur vie, surtout après le final, débordant de joie, de gaîté, de bonheur (un peu eau de rose, mais ça faisait tellement de bien ! )
Il faut laisser le temps à l’histoire de se mettre en place et surtout à la quantité de personnages de nous dévoiler leurs personnalités diverses (La propriétaire est un personnage incroyable d’arrogance et d’orgueil stupide comme seuls les dramas en ont le secret, elle forme avec son mari ne vivant que pour Chicot, son chien, un couple en parfait négatif avec le couple principal.) Il y aura des rencontres, des amours, des mariages, des ruptures, la vie, quoi…
Il y aussi un aspect sympathique, c’est la vision des coulisses du tournage d’un drama, de la vie interne d’une maison de production, comment les costumes des acteurs sont choisis en fonction des collections et des sponsors… J’ai regretté que cet aspect disparaisse au fil du déroulement de l’histoire, mais c’était dans la logique du scénario.
Les acteurs sont très bons, très justes, on sent que le rôle de mère est une habitude pour Kim Hae Sook, elle s’en tire toujours avec les honneurs. En passant, chapeau à Lee Jon, absolument remarquable dans tous les registres du personnage ! Je l’avais trouvé impressionnant dans « Gapdong » et là il entre tout droit dans mon top d’acteur, et pour un boy's band, ce n’est pas du tout habituel ! Je vais éplucher sa filmo !
Le reste de la distribution est parfait ! Le scénariste a un peu trop joué sur la corde sensible dans la dernière partie (du 45 au 52 à peu près) pour le personnage du père, je n’en pouvais plus de l’entendre s’excuser et demander pardon…
Chaque couple, chaque branche de la famille apporte sa touche à cette fresque de la société coréenne dans une ambiance touchante, souvent drôle, émouvante parfois où même les méchants sont plus ridicules que méchants !
Pour en finir, je le recommande, on y passe d’excellents moments, et il se peut que je le revoie dans 1 an ou 2 !
La partie suivante est un spoiler donc, à ne pas lire, sauf si, comme moi, vous adorez les spoilers !
Parmi les histoires qui s’entremêlent, celle qui m’a le plus touchée, émue, à laquelle je me suis le plus attachée, ce n’est pas l’histoire d’amour (très mignonne) entre An Jung Hui et MieYoung, mais celle entre Jung Hui et son « père » ! Les plus belles scènes à mes yeux sont celles en relation avec cette histoire : l’arrivée du jeune acteur arrogant, prétentieux et en même temps dévoré de manque de confiance en soi, dans la famille dont l’accueil est glacial. Puis la façon dont au fil du temps il va s’intégrer, comprendre ce que c’est qu’une vraie famille, s’attacher à son père et peu à peu perdre sa carapace d’arrogance, s’humaniser et du coup, effet secondaire, devenir enfin un bon acteur ! La révélation de la vérité sera un véritable effondrement, la colère, la douleur sont à la hauteur de l’amour qu’il avait commencé à donner à la famille. La scène où il pardonne au père pour l’amour des enfants et de la famille est extrêmement émouvante, car il renonce à la fois au père et à son amour !! Cette partie de l’histoire, donne une grande profondeur au drama, par son approche des problèmes de la filiation, de la famille. Les liens du sang ont-ils plus de valeur que les liens du cœur ?
J’avais bien plus envie de voir le « père » et le « fils » se retrouver et construire une nouvelle relation que de m’intéresser à l’histoire d’amour, assez banale, en fait, une fois la relation frère/sœur évacuée.
Les réflexions des filles de la famille sur le mariage sont intéressantes, surtout l’aînée qui ne veut pas en entendre parler et fait preuve d’une belle maturité en étant consciente que le mariage ne lui convient pas ! Elle se connaît parfaitement et sait qu’elle est ambitieuse et égoïste, et ce qui change de la tradition dramaesque c’est que les parents ne bassinent pas leurs enfants (largement trentenaires pour les 3 premiers) pour se marier !
Même le couple improbable de la belle-famille apporte une réflexion intéressante sur la relation d’un couple dans le mariage !
La mention du harcèlement scolaire de la 3è fille amène un sujet qui semble vraiment revenir très régulièrement dans les dramas, l’intérêt ici, c’est que son bourreau se retrouve entrer dans sa famille, on la déteste, on finit par la connaître et par comprendre que c’était son propre malheur qui la rendait odieuse…
Et la fin, dans une explosion de bons sentiments, de joie et de gaîté m’a énormément plu, moi qui, en général, déteste ce genre de « prolongations » sentimentalo-lacrymales !! Mais pas cette fois ! Il m’a semblé que les acteurs avaient créé des liens d’amitiés (52 épisodes, remarquez, ça fait une bonne année ! ) et qu’ils ont pris un vrai plaisir à tourner cette scène de mariage !
Bon, je m’arrête là, j’espère que je vous aurai donné envie !
Accomplir une tâche dont on veut pas paut parfois aider à s'accomplir soi-même
J’ai bien aimé ce drama, pourtant assez prévisible dès le début et assez classique dans son scénario. Ce qui le sauve, c’est que la réalisation ne tombe jamais dans le pathos et reste simple, sans l’insistance sur le côté larmoyant qu’on aurait pu craindre.Ce qui le sauve aussi c’est l’interprétation excellente des acteurs, qui n’en font jamais trop, ni le boxeur dans le genre mauvais garçon illuminé par la grâce, ni l’entourage de Geu Ru dans l’excès de protectionnisme ! La jeune Na Mu est parfaite, aucune ambiguïté dans son amitié protectrice pour Geu Ru ! Et surtout c’est le jeu très naturel, très juste et simple de Tang Joon Sang (17 ans ! et déjà 5 films et 5 dramas !)qui maîtrise très bien le personnage et se tire avec les honneurs du rôle assez piégeux de cet autiste asperger !
De plus le format du drama est court : 10 épisodes de 52 minutes !! Grâce à ça les pièges du mélo larmoyant sont très bien évités !
Je conseille fortement ce drama si vous voulez reposer vos neurones (je l’ai vu après Vincenzo !!) sans pour autant vous ennuyer ou vous noyer dans le sirop ou la guimauve ! On en garde un joli sentiment heureux et réconfortant.
Voir les fantômes n'est pas drôles mais peut déboucher sur une belle rencontre !
Mes commentaires au fil du drama :1 - Je viens de voir le 2 et 3 de Master's sun et ça me plaît beaucoup plus ! Je sais bien que les dramas coréens, faut leur donner leur chance au moins jusqu'à l'épisode 5 ... et je n'oublie pas que j'avais abandonné Chuno après l'épisode 1 pendant des mois, pour ensuite le dévorer et le placer définitivement dans mon top 5 !!! Gong Yoo Jin, que j'aime beaucoup par ailleurs, en fait quand même un peu beaucoup question minauderies et manières, et ça me gave un peu (j'ai peu de patience avec ces dames ... ) par contre, So Ji Sub, si je vous le laisse volontiers question swoon, me rappelle un peu Mr Playmobil ( Cha Seung Won et croyez bien que c'est un compliment ) dans son personnage de mec détestable et dont on sait depuis la première minute comment il va basculer ... Il a une belle présence et il arrive très bien à faire passer un personnage assez cliché quand même ! Et les fantômes, ça ne fait pas peur, on voit très bien que ce sont des acteurs maquillés ...
2 - Je continue "master's sun", qui me plaît vraiment beaucoup parce que c'est pas mal barré et vraiment drôle !!! Même si je ne swoone toujours pas sur l'immonde coiffure de So Ji Sub, ses pantalons trop courts et ses pieds nus dans les chaussures bicolores, sa veste rose et son pantalon bleu ciel (mais QUIIIIII crée la mode en Corée ??? ) bref, je l'apprécie quand même beaucoup comme acteur, et c'est l'essentiel, non ??? Le couple qu'il forme avec Gong Yo Jin fonctionne à merveille et heureusement qu'il y a les fantômes, ce qui nous évite la sempiternelle romance mec riche imbuvable/fille pauvre sympa, en tout cas ça la pimente bien et surtout c'est fort drôle ! La nuit que ce pauvre garçon passe a voir défiler les différents personnages qui "possèdent" la fille vaut son pesant de cacahuètes !!! L'épisode avec le petit garçon et la poupée était fort émouvant, et heureusement que la scène en prison redonne un sourire bienvenu !
3 - J'en suis au 7, j'espère que ça va continuer comme ça, mais ... c'est la Corée, n'est-ce pas, donc méfiance ...
4 - Après deux épisodes de master'sun et je suis un peu déçue, le coup de la fiancée qui débarque, depuis HYD, on nous l'a quand même refait souvent et en plus là ça vient comme un cheveu sur la soupe, et quand même se faire l'aller-retour Incheon/Seoul le temps de chasser le fantôme, c'est un peu gros !!
Mais dans l'ensemble c'est plutôt pas mal ...
5 - Je continue avec plaisir "the master's sun" dont j'aime beaucoup les aspects humoristiques
(voir le CEO assis su un banc parlant à un supposé fantôme qu'il ne voit pas par couvercle de poubelle interposé est tout à fait réjouissant !!)
D'ailleurs j'aime beaucoup son personnage, assez classique mais bien ficelé quand même. Par contre j'aimerais que Gong Yoo Jin arrête de se mordiller les doigts et de se repousser les cheveux (sans vraiment les repousser, d'ailleurs) parce que c'est devenu si répétitif que ça agace !! et surtout ça sonne faux ... dommage ...
La fiancée n'était qu'un prétexte pour faire un cliffhanger de fin d'épisode et elle a disparu aussi vite qu'apparue (je crois qu'elle jouait dans SKKS, de même que le CEO dont le père s'habille en femme jouait le traître dans Chuno …)
J'adore reconnaître des acteurs ... quand je ne me trompe pas !!
6 - Il me reste 4 épisodes à voir pour finir Master's sun, et bien que l'intérêt ne faiblisse pas (encore ... ) j'ai moyennement apprécié l'arrivée de la jumelle, et de l'amnésie, on se croirait tout à fait dans le dernier épisode HYD, manque plus que la tempête de neige !!!
Mais ce que je me suis gondolée devant les trois mecs chantant une comptine sur les trois ours à un fantôme de gamin qu'ils ne voient pas !!! Scène excellente !!!
7 - Je suis à la fin du 15 de Master's sun, normalement ça devrait finir là, ce serait une fin logique, mais il y a encore 2 épisodes, je me demande bien ce qu'ils (elles ?? ) ont bien pu inventer pour forcer le happy ending !!!
Conclusion :
J'ai fini "Master's sun" et à part un ramollissement sur le 15 et le 16 (je pars, tu restes, tu pars, je reste ) c'est quand même un drama qui m'a beaucoup plu.
L'histoire des fantômes rend l'intrigue, au départ fort banale, bien plus intéressante et originale et surtout cela ne se prend jamais au sérieux, malgré quelques moments d'émotion touchants. De plus j'ai retrouvé avec bonheur le héros de reply 97, que je trouve toujours aussi chou et So Ji Sub est vraiment excellent dans son rôle de protecteur malgré lui.
Le voir discuter avec une poubelle est un grand moment !!
Il y a nombre de trouvailles humoristiques qui font passer la traditionnelle intrigue amoureuse, sans parler du "petit soleil" essayant en vain de séduire le garde du corps, ce qui donne là aussi des dialogues très drôles.
C'est le drama parfait pour passer un bon moment de détente !!
par contre énorme bémol : la chansooooonnn !!!!! qui revient sans arrêt, avec en plus les paroles dessous pour qu'on n'en perde rien !!! ... mais ça, c'est le prix à payer avec les dramas coréens !
Vint à passer un bel et sombre inconnu...
J’ai aimé ce film, son incertitude, sa beauté plastique, la jonction délicate entre le fantastique (léger, à peine perceptible) et la réalité (le souvenir indélébile du tsunami et la façon éternelle dont l’adolescence découvre l’amour…) Le film se passe en Indonésie, on y parle donc la langue locale, l’anglais ou le japonais et déjà la fluidité de ce mélange de langue est un premier aspect de la fluidité du récit. Un homme est découvert inanimé sur une plage… on le pense japonais… Il ne parle pas… il a des pouvoirs étranges… Sont-ils bons , on peut le croire, sont-ils mauvais? Sans doute, mais c’est surtout que le Bon et le Méchant de nos habitudes ne lui vont pas du tout, il agit d’après sa propre règle que personne ne connaît. Il pourrait ranimer une fleur ou tuer quelqu'un… Certains critiques y ont vu la figuration d’une entité de la Nature qui agit sur l’Humain sans aucune empathie ou sentiment (on revient aux tsunami indonésien ou japonais…) je trouve cette définition forcée, c'est seulement quelque chose d'étrange qui arrive ...Ce film laisse dans l’interrogation, et cependant sans la frustration de l’incompréhension.