Pour qu'un homme soit parfait, il faut qu'ils soit une A.I...
Avec un scénario complètement barré, et parfois vraiment écrit avec les pieds, je me suis pourtant trouvée scotchée devant mon écran durant les 18 épisodes du drama! Pourquoi ??? Parce que les acteurs ont vraiment donné vie à cette histoire improbable, et particulièrement Seo Kang Joon, vraiment parfait dans un double rôle assez piégeux !
Le scénario est bâclé au niveau de la logique des déplacements, de l’enchaînement des évènements, on se dit souvent « comment il est arrivé là ? » ou « d’où il a sorti cette moto, avec casque et équipements ? » ou « Qui a tout nettoyé, et comment ? » On sent que le scénariste n’en a strictement rien à faire, de ce côté technique de l’histoire, car son seul intérêt, c’est d’abord la personnalité du robot, qui va évoluer, se former et s’affirmer au fil de ce qu’on lui demande de faire, de qui il rencontre sans jamais perdre de vue qu’il ne sera jamais humain, comme il le dit : je comprends les émotions mais je ne les ressens pas.
Ensuite, c’est l’affrontement de l’AI et de l’humain qui lui a servi de modèle. Là, c’est très intéressant de voir l’effet de cette rencontre à la fois sur une personnalité qu’une enfance difficile a rendue instable, en quête de reconnaissance, et sur son double parfait qui va acquérir aussi maturité et capacité de jugement au fil des évènements.
Ce face-face est le vrai cœur du drama, soutenu par des intrigues de palais dans la société, et par la romance entre Nam Shin III et Kang So Bong, sa garde du corps. Cette romance échappe au ridicule grâce au caractère bien trempé de So Bong, et au soin qu’ont pris les scénaristes de ne jamais laisser oublier que le robot n’éprouve pas de sentiments. Il ne peut être amoureux, mais il devient capable de ressentir qu’une personne est là pour lui et l’aide, et le connaît tel qu’il est. C’est cette prise de conscience qui servira de base à la relation avec So Bong,se renforçant de plus en plus.
Il y a quelques sommets dans la première partie, avant la confrontation des deux, comme l’incendie, ou l’accident de la voiture autonome… La seconde partie est plus psychologique, mais pour moi la plus intéressante.
Toute l’histoire est aussi sous-tendue par le thème : l’AI peut-elle donner des robot avec une telle possibilité d’évolution et d’adaptation qu’ils en deviendraient presque humains ? Et alors où s’arrêterait le fait d’être humain ? Bon, le robot, ici, donne une image hyper positive de l’AI ! On pourrait réécrire l’histoire est le faisant devenir un danger car c’est toujours une machine, et tout dépend de qui et comment on l’utilise ! Nam Shin III va peu à peu se créer une morale, en plus de l’éthique que lui a donnée sa créatrice, la loi d’Isaac Asimov : « ne pas nuire aux humains ».
Je reviens sur Seo Kang Joon, il est parfait ! En passant, compliments aux maquilleurs et aux techniciens du numérique qui réussissent à faire oublier quelques instant qu’il n’y a qu’un acteur ! Le travail sur le visage du robot est parfait, modifiant juste ce qu’il faut l’aspect de la peau. Le recours au numérique donne un éclat particulier aux yeux de Seo Kang Joon, accentuant leur couleur brun clair (la même que celle des yeux de So Bong, d’ailleurs, c’est amusant !) et l’acteur ajoute son talent donnant les expressions différentes(le sourire, le port de la tête, …)
Autre personnage très intéressant et même intrigant : Ji Young Moon, l’assistant de Shin, celui qui prenait les coups à sa place, celui qui le sort des mauvais pas. Il y a plus qu’une relation amicale entre eux, par moment j’ai pensé qu’il y avait de l’amour du côté de Young Hoon. D’ailleurs il refuse toujours de définir sa relation quand Shin III lui pose la question… j’aurais bien aimé qu’il y réponde, car ça aurait rajouté un plus au drama, au niveau de la psychologie des personnages s’il y avait eu là un autre amour sens unique… L’acteur Lee Joon Hyuk, que j’avais repéré dans les 2 Stranger, est vraiment très bien, tout en maîtrise avec par moment, des fêlures mélancoliques …
parlons de la fin ! Eh bien je l’aurais préférée moins guimauve, parce qu’enfin ! C’est un robot ! Alors que le scénariste insiste bien tout du long sur cet aspect, là ça finit sur le classique « je reste avec toi pour la vie » et quand même il y a des aspects de la vie qu’un robot ne peut pas assumer (les enfants, par exemple..) Il y aurait eu une fin plus belle sans les 10 dernières minutes, que So Bong ait une chance de garder un merveilleux souvenir, puis de vivre une vraie vie de femme !
Malgré tout j’ai eu du plaisir à cette dernière scène, et aux quelques phrases échangées entre le père de Shin III, le vrai Shin et Jin Young Hoon qui laissent entrevoir un avenir meilleur pour les trois…
Oui, c’est contradictoire, mais c’est comme ça ! ^_^
J’ai vu que Seo Kang Joon chante une chanson dans le drama, j’ai voulu écouter et le moins que je puisse dire c’est qu’il vaut mieux qu’il soit acteur le plus possible ! ^_^
Au total un drama qui nous saisit et nous emporte en nous faisant oublier tous les défauts de scénarios par la grâce des yeux d’or de Seo Kang Joon !
Le scénario est bâclé au niveau de la logique des déplacements, de l’enchaînement des évènements, on se dit souvent « comment il est arrivé là ? » ou « d’où il a sorti cette moto, avec casque et équipements ? » ou « Qui a tout nettoyé, et comment ? » On sent que le scénariste n’en a strictement rien à faire, de ce côté technique de l’histoire, car son seul intérêt, c’est d’abord la personnalité du robot, qui va évoluer, se former et s’affirmer au fil de ce qu’on lui demande de faire, de qui il rencontre sans jamais perdre de vue qu’il ne sera jamais humain, comme il le dit : je comprends les émotions mais je ne les ressens pas.
Ensuite, c’est l’affrontement de l’AI et de l’humain qui lui a servi de modèle. Là, c’est très intéressant de voir l’effet de cette rencontre à la fois sur une personnalité qu’une enfance difficile a rendue instable, en quête de reconnaissance, et sur son double parfait qui va acquérir aussi maturité et capacité de jugement au fil des évènements.
Ce face-face est le vrai cœur du drama, soutenu par des intrigues de palais dans la société, et par la romance entre Nam Shin III et Kang So Bong, sa garde du corps. Cette romance échappe au ridicule grâce au caractère bien trempé de So Bong, et au soin qu’ont pris les scénaristes de ne jamais laisser oublier que le robot n’éprouve pas de sentiments. Il ne peut être amoureux, mais il devient capable de ressentir qu’une personne est là pour lui et l’aide, et le connaît tel qu’il est. C’est cette prise de conscience qui servira de base à la relation avec So Bong,se renforçant de plus en plus.
Il y a quelques sommets dans la première partie, avant la confrontation des deux, comme l’incendie, ou l’accident de la voiture autonome… La seconde partie est plus psychologique, mais pour moi la plus intéressante.
Toute l’histoire est aussi sous-tendue par le thème : l’AI peut-elle donner des robot avec une telle possibilité d’évolution et d’adaptation qu’ils en deviendraient presque humains ? Et alors où s’arrêterait le fait d’être humain ? Bon, le robot, ici, donne une image hyper positive de l’AI ! On pourrait réécrire l’histoire est le faisant devenir un danger car c’est toujours une machine, et tout dépend de qui et comment on l’utilise ! Nam Shin III va peu à peu se créer une morale, en plus de l’éthique que lui a donnée sa créatrice, la loi d’Isaac Asimov : « ne pas nuire aux humains ».
Je reviens sur Seo Kang Joon, il est parfait ! En passant, compliments aux maquilleurs et aux techniciens du numérique qui réussissent à faire oublier quelques instant qu’il n’y a qu’un acteur ! Le travail sur le visage du robot est parfait, modifiant juste ce qu’il faut l’aspect de la peau. Le recours au numérique donne un éclat particulier aux yeux de Seo Kang Joon, accentuant leur couleur brun clair (la même que celle des yeux de So Bong, d’ailleurs, c’est amusant !) et l’acteur ajoute son talent donnant les expressions différentes(le sourire, le port de la tête, …)
Autre personnage très intéressant et même intrigant : Ji Young Moon, l’assistant de Shin, celui qui prenait les coups à sa place, celui qui le sort des mauvais pas. Il y a plus qu’une relation amicale entre eux, par moment j’ai pensé qu’il y avait de l’amour du côté de Young Hoon. D’ailleurs il refuse toujours de définir sa relation quand Shin III lui pose la question… j’aurais bien aimé qu’il y réponde, car ça aurait rajouté un plus au drama, au niveau de la psychologie des personnages s’il y avait eu là un autre amour sens unique… L’acteur Lee Joon Hyuk, que j’avais repéré dans les 2 Stranger, est vraiment très bien, tout en maîtrise avec par moment, des fêlures mélancoliques …
parlons de la fin ! Eh bien je l’aurais préférée moins guimauve, parce qu’enfin ! C’est un robot ! Alors que le scénariste insiste bien tout du long sur cet aspect, là ça finit sur le classique « je reste avec toi pour la vie » et quand même il y a des aspects de la vie qu’un robot ne peut pas assumer (les enfants, par exemple..) Il y aurait eu une fin plus belle sans les 10 dernières minutes, que So Bong ait une chance de garder un merveilleux souvenir, puis de vivre une vraie vie de femme !
Malgré tout j’ai eu du plaisir à cette dernière scène, et aux quelques phrases échangées entre le père de Shin III, le vrai Shin et Jin Young Hoon qui laissent entrevoir un avenir meilleur pour les trois…
Oui, c’est contradictoire, mais c’est comme ça ! ^_^
J’ai vu que Seo Kang Joon chante une chanson dans le drama, j’ai voulu écouter et le moins que je puisse dire c’est qu’il vaut mieux qu’il soit acteur le plus possible ! ^_^
Au total un drama qui nous saisit et nous emporte en nous faisant oublier tous les défauts de scénarios par la grâce des yeux d’or de Seo Kang Joon !
Esta resenha foi útil para você?