L'amour asséché
Si mon temps était extensible, je donnerais sans retenu mon avis sur les artistes de pop japonais (J-pop pour les intimes), sur leurs œuvres qui me touchent tellement, même si je me doute bien que là aussi mon avis n'intéresse pas plus de monde que sur les dramas. La liste, longue comme le bras, d'articles jamais lu ne cesse de s'allonger et prend la poussière sur le rebord de la fenêtre de mon écran, comme des fleurs séchées, flétries, que plus personne ne remarque. Un peu comme une vie a deux qui semble si parfaite dans les premiers mois, avec un émerveillement de tout instant pour les deux parties et qui s'use face à la routine du quotidien. C'est évidement le sujet de Dried Flowers, la série en 3 parties de 30 min chacune, qui dépeint de manière assez bien découpée, les premiers mois de la vie à deux dans un appart à la japonaise (comprendre 4 tatamis de surface).
Rien d'original, vous me direz, d'autant plus que les similitudes, tant sur le fond que sur la forme, avec des films/séries comme Asoko 1/2 vienne gâcher un peu cette façon de présenter en 3 épisodes, 2 périodes si différentes. Les 2 dernières se concentrant sur 2 points de vue différents. Là aussi, c'est du déjà vu, mais la référence m'échappe (on se fait vieux).
Non, l'originalité, n'est pas dans le montage, mais dans le point de départ de la série, puisqu'elle est entièrement construite à partir, ou en hommage, à 2 chansons de l'Ed Sheeran Japonais, c'est-à-dire, Yuri. Si Kakurenbo est un peu moins connu, on ne peut pas avoir échappé en 2021 au tube planétaire (sauf en occident, mais l'occident compte-t-il encore ? ) qu'était Dry Flowers, si bien que Yuri en a pu être réduit à ce One Hit Number, alors que c'est un songwriter phénoménal. À 27 ans, il explose tous les records et pas seulement celui de L'Oricon japonais pour l'omniprésence de ce titre en 2021.
C'est donc, avec un peu de méfiance que j'ai regardé les premières minutes de la série. Pensant à un coup marketing de la maison de disque de Yuri. C'est vrai qu'il apparait dans les 3 parties sous forme de clip, mais cela ressemble plus à un cadeau bonus pour les fans, tant la mise en scène est dégoulinante de miel. Mais en ayant visionné les 1 h 30 de cette série, on peut vraiment se dire que c'est bien plus qu'un coup des maisons de productions. C'est clairement un hommage à ses deux chansons qu'ont sues toucher tellement de Japonais.es et le sens de celles-ci est parfaitement respecté. On y retrouve la sensibilité qui se dégage des paroles, et cela, beaucoup grâce au jeu des deux acteurs.
En effet, Bando Ryota et Kita Kana sont parfaits dans leur rôle de jeune couple et on s'y verrait bien à leur place dans le premier épisode. Vous, voyez bien, l'épisode de votre vie à deux ou tout va bien, tout est rose et on s'émerveille de tout, même de la vaisselle dans l'évier. On l'a tous vécu et on ne s'en souvient peut-être plus, mais l'ambiance, un peu surjouée des jours heureux, essaye de nous le rappeler, de façon un peu maladroite. Ne vous arrêtez donc pas à ce 1er épisode. Car je suis sûr qu'une fois les deux premières minutes du deuxième entamé, vous regarderez d'une traite tout le reste. Un peu comme Asoko 1/2 (oui, j'aime ce film). Encore une fois, la culture japonaise transparaît dans cette romance, l'importance du travail dans sa vie et la vie à deux. Entre les deux, lequel choisir ? Et, faut-il vraiment choisir ?
Si vous supportez encore d'entendre une fois Dry Flowers (une seule fois, promis), et si vous aimez les histoires qui finissent mal ou pas, allez-y sans problème. Ses deux acteurs là, vous feront tellement remonter de souvenirs de votre tendre jeunesse. C'est bien pour cela que vous avez gardé ce bouquet si longtemps, non ?
Rien d'original, vous me direz, d'autant plus que les similitudes, tant sur le fond que sur la forme, avec des films/séries comme Asoko 1/2 vienne gâcher un peu cette façon de présenter en 3 épisodes, 2 périodes si différentes. Les 2 dernières se concentrant sur 2 points de vue différents. Là aussi, c'est du déjà vu, mais la référence m'échappe (on se fait vieux).
Non, l'originalité, n'est pas dans le montage, mais dans le point de départ de la série, puisqu'elle est entièrement construite à partir, ou en hommage, à 2 chansons de l'Ed Sheeran Japonais, c'est-à-dire, Yuri. Si Kakurenbo est un peu moins connu, on ne peut pas avoir échappé en 2021 au tube planétaire (sauf en occident, mais l'occident compte-t-il encore ? ) qu'était Dry Flowers, si bien que Yuri en a pu être réduit à ce One Hit Number, alors que c'est un songwriter phénoménal. À 27 ans, il explose tous les records et pas seulement celui de L'Oricon japonais pour l'omniprésence de ce titre en 2021.
C'est donc, avec un peu de méfiance que j'ai regardé les premières minutes de la série. Pensant à un coup marketing de la maison de disque de Yuri. C'est vrai qu'il apparait dans les 3 parties sous forme de clip, mais cela ressemble plus à un cadeau bonus pour les fans, tant la mise en scène est dégoulinante de miel. Mais en ayant visionné les 1 h 30 de cette série, on peut vraiment se dire que c'est bien plus qu'un coup des maisons de productions. C'est clairement un hommage à ses deux chansons qu'ont sues toucher tellement de Japonais.es et le sens de celles-ci est parfaitement respecté. On y retrouve la sensibilité qui se dégage des paroles, et cela, beaucoup grâce au jeu des deux acteurs.
En effet, Bando Ryota et Kita Kana sont parfaits dans leur rôle de jeune couple et on s'y verrait bien à leur place dans le premier épisode. Vous, voyez bien, l'épisode de votre vie à deux ou tout va bien, tout est rose et on s'émerveille de tout, même de la vaisselle dans l'évier. On l'a tous vécu et on ne s'en souvient peut-être plus, mais l'ambiance, un peu surjouée des jours heureux, essaye de nous le rappeler, de façon un peu maladroite. Ne vous arrêtez donc pas à ce 1er épisode. Car je suis sûr qu'une fois les deux premières minutes du deuxième entamé, vous regarderez d'une traite tout le reste. Un peu comme Asoko 1/2 (oui, j'aime ce film). Encore une fois, la culture japonaise transparaît dans cette romance, l'importance du travail dans sa vie et la vie à deux. Entre les deux, lequel choisir ? Et, faut-il vraiment choisir ?
Si vous supportez encore d'entendre une fois Dry Flowers (une seule fois, promis), et si vous aimez les histoires qui finissent mal ou pas, allez-y sans problème. Ses deux acteurs là, vous feront tellement remonter de souvenirs de votre tendre jeunesse. C'est bien pour cela que vous avez gardé ce bouquet si longtemps, non ?
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