Si vous avez une longue liste en attente, vous pouvez sans hésiter zapper celui-là.
Je devrais pouvoir arrêter ce drama et passer à autre chose. J'ai eu la mauvaise idée de le commencer avec chéri et mes deux ados. Ce qui, moralement, me ferait passer pour une mauvaise personne si je les laissais seuls face à ce ........
Je le pense très fort, mais afin d'éviter de froisser la susceptibilité de ceux qui ont aimé, je me contenterais de dire ce que je n'ai pas du tout aimé.
- Faucheuse! La mort = La Faucheuse. C'est une personnification de la mort. Le mot faucheur n'existe pas pour les FAUCHEUSES d'apparences masculines. Le faucheur est une personne qui fauche des végétaux. Alors, oui la FAUCHEUSE est représentée avec une faux, l'outil qui sert en effet à faucher les végétaux. Mais le faucheur n'a rien à voir avec la Mort, la Faucheuse. Sincèrement, j'ai tellement l'habitude de lire de mauvais sous-titres qu'un de plus ou de moins ne changerait rien à ma vie, mais quand mes ados commencent à dire "Ah ouais, lui c'est le faucheur....", hé bien cela me fait bondir hors de ma zone de "je m'en fous"! Mon 16 ans va passer son épreuve de français cette année, j'aimerais éviter au possible de lui faire écrire des c**** sur un texte de Victor Hugo ou de Lamartine....C'est donc sur état d'esprit un peu énervée que je commence ma petite critique (petite, car au final, il n'y a pas grand chose à dire).
- L'histoire est banale. Si je voulais une petite dose d'adrénaline, ce n'est pas ici que je le trouverais. Des défunts devenant des faucheuses avec pour mission d'empêcher le suicide chez les morts, pourquoi pas. Mais le scénariste n'a pas su développer un monde unique et riche, que cela soit visuellement ou dans le fond. Si je prend l'exemple de "Rainless Love in a Godless Land" où la richesse de ce monde de déité était intéressant et subtil, ici c'est tout le contraire. Au lieu de nous créer un monde à part, quelque chose qui parlerait à notre imagination, tout n'est que cliché dans la représentation de l'au-delà (ou plutôt ce qui est entre les mortels et l'au-delà). Et lorsque le scénariste (ils sont en fait 3) décide de vouloir faire un truc qui sortirait de l'ordinaire, il préfère nous transformer l'empereur de Jade en une figure féminine. Alors, je sais que dans le monde où nous vivons actuellement, c'est tendance de mettre des femmes à la place des hommes, des femmes partout, des femmes à l'égal de l'homme, etc.... Je suis moi même une femme qui gère son monde de gars d'une main de fer (dans un gant de velours), et pourtant, rien ne m'horripile plus que de vouloir absolument mettre la figure féminine à la place de l'homme partout, sans aucune raison. Je bondirais tout autant si demain Athéna devenait un homme sous prétexte qu'elle est la déesse de la guerre et de la sagesse....
Le scénariste nous pond donc des clichés à tour de bras sans aucune consistance. Je le redis, les clichés, s'ils sont bien faits, ne sont pas un problème. J'ai eu du mal à adhérer à leur monde, tout de blanc et de noir vêtu ( quel originalité, n'est ce pas? Si seulement cela avait été moitié aussi bien fait que "Along with the Gods: The Last 49 Days ....) ". Et puis zute quoi, des faucheuses qui se disputent comme des mortels, se battant comme des chiffonniers (c'est à dire sans aucune classe), agissant de manière aussi infantiles avec des défauts typiquement humains, cela fait peur, n'est-ce pas? Et le téléphone? c'est un peu drôle de se dire qu'avec les super pouvoirs des dieux et tout le tralala, ils doivent utiliser des smartphones, subir l'attaque d'un virus informatique, et j'en passe. Le monde des faucheuses ne serait qu'au final l'image du nôtre, avec des petits pouvoirs en plus? Rien de très glamour au final et qui ferait rêver.
- Le thème du suicide est un thème sensible. Que cela soit au niveau de la violence que subissent les victimes comme le harcèlement ou le viol....Je n'ai pas réussi à ressentir de la peine ou ne serait-ce qu'un chouilla de compassion. Je peux pleurer comme une madeleine dans "Sometimes when we touch" mais ici, rien, absolument rien. Je pense que cela vient du fait que les victimes ne semblent pas avoir de vie, de famille, d'amis en dehors de ce qu'ils subissent. Nous ne vivons que l'instant T de leur malheur, et tout est centré sur eux, leurs désarrois et leurs épreuves. Mais rien de ce qui les entoure ne semble exister, ces personnages n'ont donc pas de réel profondeur. C'est bien dommage.
- Les protagonistes.....sans être mauvais, aucun ne sort du lot et nous n'arrivons pas à nous attacher aux héros. Pire, nous n'arrivons pas à avoir de l'empathie pour ce qu'ils ont vécu. De manière inconsistant, ils passent de cas à cas sans pour autant développer entre eux une solide relation qui aurait pu compenser un scénario bancal (comme "taxi driver" par exemple). C'est donc un trio fade et dont les répliques et traits d'humour tombent souvent à plat qui nous est offert ici. (Ah, pourquoi Ro Woon a-t-il donc joué dedans).
Sincèrement, je ne trouve que peu, pour ne pas dire aucune, de qualité dans ce drama. Cela semble être le premier scénario des scénaristes, espérons qu'ils feront mieux la prochaine fois.
Mes ados ne semblent pas réclamer la suite du visionnage. Avec un peu de chance, ils vont l'oublier et je n'aurais pas besoin de le finir.
Je le pense très fort, mais afin d'éviter de froisser la susceptibilité de ceux qui ont aimé, je me contenterais de dire ce que je n'ai pas du tout aimé.
- Faucheuse! La mort = La Faucheuse. C'est une personnification de la mort. Le mot faucheur n'existe pas pour les FAUCHEUSES d'apparences masculines. Le faucheur est une personne qui fauche des végétaux. Alors, oui la FAUCHEUSE est représentée avec une faux, l'outil qui sert en effet à faucher les végétaux. Mais le faucheur n'a rien à voir avec la Mort, la Faucheuse. Sincèrement, j'ai tellement l'habitude de lire de mauvais sous-titres qu'un de plus ou de moins ne changerait rien à ma vie, mais quand mes ados commencent à dire "Ah ouais, lui c'est le faucheur....", hé bien cela me fait bondir hors de ma zone de "je m'en fous"! Mon 16 ans va passer son épreuve de français cette année, j'aimerais éviter au possible de lui faire écrire des c**** sur un texte de Victor Hugo ou de Lamartine....C'est donc sur état d'esprit un peu énervée que je commence ma petite critique (petite, car au final, il n'y a pas grand chose à dire).
- L'histoire est banale. Si je voulais une petite dose d'adrénaline, ce n'est pas ici que je le trouverais. Des défunts devenant des faucheuses avec pour mission d'empêcher le suicide chez les morts, pourquoi pas. Mais le scénariste n'a pas su développer un monde unique et riche, que cela soit visuellement ou dans le fond. Si je prend l'exemple de "Rainless Love in a Godless Land" où la richesse de ce monde de déité était intéressant et subtil, ici c'est tout le contraire. Au lieu de nous créer un monde à part, quelque chose qui parlerait à notre imagination, tout n'est que cliché dans la représentation de l'au-delà (ou plutôt ce qui est entre les mortels et l'au-delà). Et lorsque le scénariste (ils sont en fait 3) décide de vouloir faire un truc qui sortirait de l'ordinaire, il préfère nous transformer l'empereur de Jade en une figure féminine. Alors, je sais que dans le monde où nous vivons actuellement, c'est tendance de mettre des femmes à la place des hommes, des femmes partout, des femmes à l'égal de l'homme, etc.... Je suis moi même une femme qui gère son monde de gars d'une main de fer (dans un gant de velours), et pourtant, rien ne m'horripile plus que de vouloir absolument mettre la figure féminine à la place de l'homme partout, sans aucune raison. Je bondirais tout autant si demain Athéna devenait un homme sous prétexte qu'elle est la déesse de la guerre et de la sagesse....
Le scénariste nous pond donc des clichés à tour de bras sans aucune consistance. Je le redis, les clichés, s'ils sont bien faits, ne sont pas un problème. J'ai eu du mal à adhérer à leur monde, tout de blanc et de noir vêtu ( quel originalité, n'est ce pas? Si seulement cela avait été moitié aussi bien fait que "Along with the Gods: The Last 49 Days ....) ". Et puis zute quoi, des faucheuses qui se disputent comme des mortels, se battant comme des chiffonniers (c'est à dire sans aucune classe), agissant de manière aussi infantiles avec des défauts typiquement humains, cela fait peur, n'est-ce pas? Et le téléphone? c'est un peu drôle de se dire qu'avec les super pouvoirs des dieux et tout le tralala, ils doivent utiliser des smartphones, subir l'attaque d'un virus informatique, et j'en passe. Le monde des faucheuses ne serait qu'au final l'image du nôtre, avec des petits pouvoirs en plus? Rien de très glamour au final et qui ferait rêver.
- Le thème du suicide est un thème sensible. Que cela soit au niveau de la violence que subissent les victimes comme le harcèlement ou le viol....Je n'ai pas réussi à ressentir de la peine ou ne serait-ce qu'un chouilla de compassion. Je peux pleurer comme une madeleine dans "Sometimes when we touch" mais ici, rien, absolument rien. Je pense que cela vient du fait que les victimes ne semblent pas avoir de vie, de famille, d'amis en dehors de ce qu'ils subissent. Nous ne vivons que l'instant T de leur malheur, et tout est centré sur eux, leurs désarrois et leurs épreuves. Mais rien de ce qui les entoure ne semble exister, ces personnages n'ont donc pas de réel profondeur. C'est bien dommage.
- Les protagonistes.....sans être mauvais, aucun ne sort du lot et nous n'arrivons pas à nous attacher aux héros. Pire, nous n'arrivons pas à avoir de l'empathie pour ce qu'ils ont vécu. De manière inconsistant, ils passent de cas à cas sans pour autant développer entre eux une solide relation qui aurait pu compenser un scénario bancal (comme "taxi driver" par exemple). C'est donc un trio fade et dont les répliques et traits d'humour tombent souvent à plat qui nous est offert ici. (Ah, pourquoi Ro Woon a-t-il donc joué dedans).
Sincèrement, je ne trouve que peu, pour ne pas dire aucune, de qualité dans ce drama. Cela semble être le premier scénario des scénaristes, espérons qu'ils feront mieux la prochaine fois.
Mes ados ne semblent pas réclamer la suite du visionnage. Avec un peu de chance, ils vont l'oublier et je n'aurais pas besoin de le finir.
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