Detalhes

  • Última vez online: 8 horas atrás
  • Gênero: Masculino
  • Localização: France
  • Contribution Points: 0 LV0
  • Papéis:
  • Data de Admissão: Agosto 15, 2020
Em andamento 6/10
Paripi Komei
1 pessoas acharam esta resenha útil
Nov 1, 2023
6 of 10 episódios vistos
Em andamento 0
No geral 8.5
História 8.5
Acting/Cast 8.0
Musical 9.5
Voltar a ver 8.0

Big in China

Les multivers sont multiples et parfois poreux. C'est ce que tente de nous démontrer cette improbable adaptation d'un manga, mélangeant le showbiz à la Japonaise et les guerres des 3 Royaumes dans la Chine du début du 1er millénaire.

Ultra référencé sur le sujet, il pourra rebuter les occidentaux peu férus d'histoire et de stratégie guerrière, vielles qui plus est, d'il y a bientôt 2000 ans. Et même si la grande histoire peut se révéler passionnante, preuves sont les films, jeux vidéo, animes et même jeux de carte à collectionner dont les succès ne démordent pas dans toute l'Asie, le seul thème ne donne pas forcément l'envie nécessaire au petit Français. Costumes décalés et riches de détails, quiproquos temporels, on nage en plein "Les visiteurs", l'humour franchouillard en moins. Et heureusement, car une finesse toute japonaise sera bienvenue pour montrer les bonnes manières des empaleurs guerriers du 3ᵉ siècle de notre ère. Pas dupe, les bons sentiments de notre coupeur de têtes et héros de guerre Zhuge Liang Kongming sont mises en avant pour le drama, afin de trancher avec l'abrupté du monde moderne et en particulier ce showbiz, paroxysme de la vulgarité et des faux-semblants, si bien dénoncés et en même temps si bien exploité dans l'œuvre elle. Tout comme dans "Oshi no Ko", par exemple.

C'est dans ce monde de brutes que la jeune Eiko, interprétée par Kamishiraishi Moka (qui d'autre ?) Cherchera à percer, avec donc pour encombrant mentor, Paripi Koumei. Le petit nom d'impresario de notre grand général. Si on fait fi de ce costume qu'il aborde sans cesse, nous rappelant qu'on est en fasse d'une adaptation de manga sans recherche d'un semblant de cohérence scénaristique ou historique, on peut prendre un sacré plaisir à suivre les aventures musicales de notre petite Adieu. Pour ceux qui suivent sa carrière depuis ses débuts, je parle bien dans le monde réel, le scénario rentre en résonance avec sa propre vie. Les personnages secondaires font irrémédiablement penser à des groupes ou des artistes actuelles en les parodiant, mais jamais en étant méchant. Le manga ne cherche pas à dénoncer cette industrie, il transpire l'amour de la J-music et lui rend hommage de la plus belle manière, même beaucoup la considèrent comme de la soupe commerciale.

Ainsi, Adieu, qu'on appellera, certainement maintenant, Eiko compose pour la série, chante et montre même sont processus de travail que l'on sent réel. Son enthousiasme quand elle prend la guitare n'est pas surjoué et sa voix n'égale que son sourire comme arme de bien-être massif. Vos oreilles seront un peu moins caressées avec les autres chanteurs, notamment lorsque Mukai Osamu, l'excellent interprète de party Boy Kongming poussera la chansonnette. Et cela même si QueenBee fait une apparition au côté d'autre featuring que j'ai d'ailleurs du mal à cerner. Ses deux multivers que sont la Chine des trois royaumes et ce showbiz parallèle débordent complètement sur le monde réel en déversant pour l'un des cartes à jouer et pour l'autre des clips et autres morceaux sur les plateformes de streaming légales, rendant plus vraie que nature les artistes. Au moment de cette chronique, Eiko a déjà deux titres sur Spotify qui font évidemment partie de ma playlist. Quoi de plus naturel pour un fan d'Adieu.

Mais ne quittez pas la série trop vite, si vous n'êtes pas fan de ces deux mondes. Donnez-lui quand même sa chance. Les costumes et les décors sont classieux, fashions ou grotesques. C'est au choix. Mais ils vous donneront, tout de même, une belle coloration à votre rétine. Les couleurs sont particulièrement bien choisies et chaleureuses. Elles rappellent que la période d'Halloween, au Japon, ressemble plus au carnaval brésilien ou à une Love parade allemande (on croisera même des véhicules improbables) qu'à un film de John Carpenter. Vous y croiserez également Dean Fujioka dans des décors somptueux de foret de bambou, parlant un mandarin parfait et tout en costume d'époque. Ce qui, j'en suis sûr, rajoutera des couleurs dans les yeux de beaucoup de personnes et pas seulement à Singapour.

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Em andamento 6/11
Geeks
0 pessoas acharam esta resenha útil
Ago 19, 2024
6 of 11 episódios vistos
Em andamento 0
No geral 8.0
História 7.5
Acting/Cast 8.5
Musical 7.5
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16:59...

Avec un titre assez peu engageant, car trompeur, et une énième histoire de trois copines célibato-divorcées qui bavardent sur leur quotidien de trentenaires à chacune de leur sortie, on peut dire que Geeks démarre assez mal dans l'originalité. On s'attend évidemment aux sempiternelles et longues discutions sur le bonheur, le travail et évidement les hommes. Alors pour épicer l'affaire, la série se veut du genre policier-mystère, tendance génération Z x Otaku. Cela va-t-il suffire à nous sauver de l'ennui ? Cette simple introduction ne vous donnera pas la réponse et vous obligera à lire la suite. Et vous qui détestez faire des heures sups...

Un gars, une geek
Matsuoka Mayu n'est pas une actrice qui cherche à tout prix à occuper le petit écran. Avec environ un drama par an, elle sait se faire désirer et change régulièrement de registre. Si l'an dernier, elle nous a enchantés dans son rôle très poignant de professeur courage pour Saiko no kyoshi, on peut dire qu'elle n'était pas attendu dans celui d'un policier scientifique excentrique. Encore moins pour endosser la difficile tâche de nous faire rire avec son côté Otak. Malheureusement, si elle y parvient aisément, la série ne tient pas toutes ses promesses de ce côté-là. Sortie du duo formé avec Shirasu Jin, on se prend souvent trop au sérieux. Le mélange des genres, avec des histoires de filiations pour nos trois héroïnes, est un ping-pong émotionnel qui casse fréquemment le rythme comique.

Trop "écrit", tue l'écrit
On sait pertinemment quand on va nous demander de rire. L'écriture laissant peu de place à la surprise. Au restaurant, devant la machine à café, devant l'appart de Mayu chan. Le duo avec Shirasu Jin est vraiment le point fort de la série. Casté pour sa bogossitude, il fera à nouveau fondre, mais enchantera par sa relation avec notre héroîne Otaku et bourrée de TOC. Ils livrent tous les deux une prestation qui rattrape à elle seule tous les clichés des mystery-dramas dont vous n'échapperez pas ici. On regrettera donc cette mise en avant par dose homéopathique de ce duo. Même s'il semble prendre un tournant inattendu au milieu de la série. Le défaut habituel des mystery dramas qui par les histoires parallèles étire les relations des personnages principaux est présent, mais heureusement, on avance dès l'épisode 4 dans les histoires personnelles.

La génération Zetto (presque) au travail
Le gros point mis en avant dans la série est la promesse de découvrir la génération Z à l'œuvre dans le monde du travail. Mais n'attendez pas de grandes découvertes si vous ignorez tout de leurs pratiques. Par paresse, peut-être, les scénaristes ne s'attacheront qu'aux "défauts" de la seule Matsuoka Mayu, alors qu'elle est entourée de trentenaires. Et encore, à part sa peur des heures supplémentaires, on est loin d'un brulot dénonçant la soi-disant mollesse de cette génération. Pire, l'ensemble du cast reflète l'ancien monde du travail et son efficacité qui n'est plus à démontrer. À commencer par les très sérieuses Tanaka Minami et Tazikawa Karen pour qui on aurait aimé aussi un grain de folie dans leur job, comme dans leur vie.

Mais ne vous y trompez pas, Geeks est un bon moment de divertissement, les acteurs méritent le détour et on se prend facilement aux jeux des enquêtes qui, elles, ne prennent pas la tête. Vous n'aurez donc pas cette sensation de non-accomplissement qui peut vous obséder jusqu'à trouver la dernière pièce d'un puzzle ou finir un rapport avant 17h00. D'ailleurs, c'est l'heure, .... Je pars le premier

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Em andamento 6/10
Kindaichi: O Jovem Detetive
0 pessoas acharam esta resenha útil
Jul 23, 2022
6 of 10 episódios vistos
Em andamento 0
No geral 7.0
História 8.0
Acting/Cast 8.0
Musical 7.5
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Crimes d'un autre temps

Les adaptations de manga ou de novels c'est plus qu'un sport national au Japon, c'est une religion. Et quand un manga, qui a commencé sa parution en 1992, est adapté pour la 5e fois en plus de 30 ans en Drama, la dévotion semble se transformer en fanatisme. La société, même japonaise, a tellement changé, sans parler du monde et je l'espère des mentalités. Mais quel est ce manga qui mérite autant de considération qu'un Dragon Ball ou un One Piece ?

Connu en France sous le nom des Enquêtes de Kindaichi, Kindaichi shonen no jikenbo est l'œuvre de Seimaru Amagi et Fumiya Sato, qui, dans la grande tradition des Mystery Manga, se partagent le scénario et l'illustration. Un manga qui commence sa parution à la fin de l'ère Showa, manque certainement un peu de modernité. Surtout s'il se veut en résonance avec son époque. Cela peut expliquer en partie le peu d'intérêt qu'ont montré les Français envers cette série, tant au niveau manga, qu'anime lors des différentes adaptations aux débuts des années 2000. Il faut dire que Détective Conan mange depuis des années toutes les parts de marché octroyées au manga d'enquête en France. Relayant le genre à un marché de niche, alors qu'il fait partie de la culture populaire au même titre que les shōnens dans son pays d'origine.

Allons directement aux point qui fâchent. Ce bellâtre de Kindaichi, joué par un membre des Kansai Johnny's Jr (ça ne s'invente pas), et qui donne une image rétrograde de la place de la femme dans les ouvres de fictions et par débordement dans la société actuelle. Relayée en "faire valoir" d'un héros certes balourd pour le besoin de la comédie, mais tout-puissant quand il est au travail. Un travail de réflexion qui ne nécessite aucun dérangement de la part de la gent féminine. Certains propos tenus par Kindaichi kun paraîtront, si on y prend garde, anodins. Comme "Laisse-moi réfléchir !", par exemple. Mais ils sont d'une misogynie et d'un exemple désastreux pour les jeunes femmes, cibles potentielles au vu du choix des acteurs (encore un cliché). En admiration permanente devant le QI de son ami d'enfance, elle lui passe tout et lui fait, entre autres, des cookies après avoir été traitée comme de la merde. Sous prétexte que "Monsieur" réfléchit, plus rien ne compte. C'est normal de ne pas se faire déranger par "des piaillements de bonne femme" Encore moins pas par son idiote de copine d'enfance, dont il est, soi-disant, secrètement amoureux. Une fois en couple, ce sera sous les coups qu'il faudra qu'elle se taise. Bref, je m'emporte peut-être, là. Mais quand, même, le schéma de soumission paternaliste dans toute sa puissance, déjà obsolète en 1995, et qui incite la jeune génération à le reproduire, voilà ce que ça m'inspire. J'en attendais mieux de Kamishiraishi Moka, aka Adieu. Elle qui a souvent choisi des rôles de jeunes filles engagées, comme dans Solomon no Gisho.

Bien sûr, les grands classiques des enquêtes à la japonaise, inspirés, comme il se doit, de la littérature du 19e et 20e siècle occidentale, sont bien présents. Les légendes urbaines dans une école, qui se reproduisent 20 ans après, l'île coupée du monde et ses morts en série… Globalement, les légendes sont bien intégrées à l'action et la production met plutôt en valeur, ce qui reste un point fort, pour moi, de la série. Et cela, accompagné de l'autre bonne surprise de la série, les mystères eux-mêmes. Même si on est dans le Scoobidou-like avec un peu de frayeur et d'humour, on se prend à chercher le coupable et la torture mentale que subit notre héros d'un autre âge est communicative. Après tout, c'est tout ce qu'on demande à un mystery manga. … Mais pas à un mystery drama qui est plutôt destiné à un public adulte et dans lequel les réactions, notamment de l'inspecteur ou d'Adieu, manquent de réalisme ou au moins de naturel. Personne n'est jamais effrayé par les meurtres pourtant sordides et parfois violents. Ceux-ci s'enchaînent et la vie des ados continue comme si de rien n'était. En fait, on a l'impression d'être dans une Murder Party permanente. C'est tout juste si nos héros ne sont pas plus effrayés par les légendes urbaines qui font le fil rouge de l'épisode, à chaque fois. Tout le monde est joyeux et s'amuse à se faire peur, même si heureusement le dénouement tranche littéralement avec cette ambiance de cours de récré permanente. Il montre de manière assez fine et touchante les malheurs qui ont poussé le criminel à ses actes, et sans les excuser, permet de les comprendre. C'est l'un des derniers points intéressants de Kindaichi. On aime apprendre les raisons qui ont poussé au crime et elles relativisent souvent l'horreur de celui-ci. Même si la loi du talion semble un peu hors sujet, pour une société aussi policée que le Japon. Un drama Popcorn, donc, faisant référence à toutes les histoires publiées depuis 30 ans sur tous supports, mais faisant trop référence également à une vision de la société dépassée, et c'est bien dommage. Adieu, par ailleurs, l'espoir d'une performance d'actrice de Moka-chan qui se retrouve à servir la soupe à ce jonny's dont j'ai déjà oublié le nom. Allez plutôt faire un tour du côté de Jun Kyoju Takatsuki Akira no Suisatsu. Tous les Jonny's ne se valent pas.

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Em andamento 6/10
Mokomi: Uma garota meio estranha
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Mar 21, 2021
6 of 10 episódios vistos
Em andamento 0
No geral 8.0
História 8.0
Acting/Cast 8.5
Musical 8.0
Voltar a ver 7.0

Le pouvoir des fleurs

Un jour, je me ferai une rétrospective Koshiba Fuka tant elle s'est spécialisée dans les rôles étranges. Fan de thon (le poisson), de Tokusatsu (les Power Ranger) ou de Yokai (les fantômes) pour ne citer que les plus récents, on ne compte plus ses rôles dans des sériés aux thèmes plus bizarres les uns que les autres. Alors voilà qu'on m'annonce justement que "Mokomi est un peu bizarre" je m'attends donc à être surpris à nouveau, mais...

... c'est attendri, puis un peu choqué, que je ressors des premiers épisodes relatant la vie de cette jeune Hikikomori de 23 ans à peine sortie de l'enfance, mais atteinte d'un trouble assez rare ... dans les dramas. J'ai cherché sur Wikipédia, mais je n'ai pas trouvé de maladie pour désigner la possibilité d'entendre parler les objets. "Hallucination verbale", voir "schizophrénie", des mots bien trop dures et qui ne décrivent pas du tout le monde intérieur dans lequel Mokomi semble vivre. Un rêve éveillé en sorte, où tout objet est rempli de bonté et semble se confier à elle.

Très poétique dans l'approche, donc, mais cela reste une maladie qui coupe Mokomi du reste du monde et seule sa famille semble la comprendre, la protéger, voir la surprotéger. Très vite la famille parfaite s'effrite et ce passage vers le côté obscur des relations familiales est salvateur. Koshiba Fuka est donc très touchante et juste dans ce rôle, mais le grand frère protecteur, joué par Kudo Asuka n'est pas en reste et montre tous ses facettes d'acteur au fil des épisodes alors que rien ne le laissait présager. Mais je n'en dirai pas plus. Bien sûr on peut être irrité par les "performances" de Tanabe Seiichi en papa trop mou ou Kato Seishiro en petit ami trop gentil . Mais n'ayant pas encore vu tous les épisodes, j'espère bien qu'ils cachent, eux aussi, une autre personnalité.

La musique sans être exceptionnelle colle à la série et l'apparition à plusieurs reprises du tube d'Ado, Usewa, est un excellent choix, à se demander s'il n'a pas été écrit pour celle-ci.

Finalement, on oublie vite le thème principal de ce pseudo pouvoir d'entendre parler les objets pour s'attacher aux personnages, à leurs désirs, leurs rêves, voir leur vie brisée et on s'imagine à leur place en s'interrogeant sur l'isolement, le handicape et surtout sur la vie d'une famille dont l'un des membres souffre de handicap. Mais pas de pathos, telle Mokomi, la série préfère s'attacher aux côtés positifs de la vie pour nous faire passer un message de tolérance, comme la promesse de fleurs prêtes à éclore.

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Em andamento 5/11
Night Doctor
2 pessoas acharam esta resenha útil
Ago 2, 2021
5 of 11 episódios vistos
Em andamento 0
No geral 8.0
História 8.0
Acting/Cast 8.5
Musical 7.5
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Médecins de nuit (facile)

Habituée des comédies romantiques, pour son jolie petit nez et son grain de beauté légendaire, peut-être, Haru soulève à bout de bras son rôle de médecin urgentiste et tente de réanimer le genre plus qu'usé qu'est le drama médical et pas seulement au Japon. Va-t-elle y parvenir avant la relève de cette satanée équipe de jour ?

Depuis Urgence (1994) mais surement déjà avant, avec Médecin de nuit en France (1978) par exemple, les héros, médecins et torturés, faisant passer leur travail avant tout, au détriment d'une vie social et familiale sont légion à la télévision. Mais les dramas japonais ont ce pouvoir d'attraction, qui, par une idée plus ou moins originale ou une spécialisation, tentent à chaque fois de renouveler le genre. Oncologue, radiologue, médecin de ville, de campagne, d'ile, de montagne et même de bateau de croisière. On attend à chaque fois le petit plus qui va donner un regain d'intérêt à un genre sous perfusion. Autant dire que la mise en avant à outrance du statut "médecin de nuit, héros invisible" ne me dit rien qui vaille. Car en plus d'être déjà vu, les nuits japonaises sont certainement bien moins criblés de balles qu'aux USA et les accidents de la route (pourquoi tant de collisions avec les konbinis, d'ailleurs ?) ou AVC vont vite nous faire tourner en rond.

On peut compter sur les Japonais pour nous mettre en avant cette équipe de choc avec musique grandiloquente vu plongeante sur la salle des urgences, etc. Mais les poussifs scénaristiques sont là et dérangent. Nouvelle recrue en la personne de Kishi Yuta, très maladroit et tétanisé par la pression, ne se sentant pas fait pour ce métier et prêt à démissionner, mais bien sûr change complètement d'avis à la fin du 1er épisode. Heureusement dès l'épisode suivant la série prend de l'ampleur et très vite on s'attache à chaque personnage avec une empathie non feinte. Les voir évoluer dans le même immeuble, la journée alors qu'ils se supportent (dans les deux sens) déjà la nuit donne de la consistance aux relations et de l'humanité à ses personnages de fictions. Du statut de super héros sans failles, ils passent à des personnages très humains auxquels on peut tout à fait s'identifier. Chacun à sa petite histoire parallèle, ses raisons pour lesquelles ils sont devenus urgentistes et par un excellent jeu d'acteur vous toucherons.

Les excellents acteurs sont bien sûr la grande force de cette série, mais peut être une faiblesse aussi selon votre passif dramastique. Certains reprennent, à la virgule près, les rôles, les tics et parfois même le mystère qui entour son personnage déjà vu dans d'autres séries. Comme Tanaka Kei, que j'adore pourtant, mais qui nous fait un bis repetita de Unsung Cinderella ou Kitamura Takumi qui reprend les traits du maladroit infirmier de Nijiro Karute. Haru n'a plus à démontrer ses talents en médecine et quel bonheur de la voir sans masque, mais Okazaki Sae mériterait tellement mieux qu'un faire valoir d'Haru. À quand un premier rôle ? Heureusement (ou pas) celle-ci perd de l'importance jusqu'au milieu de la série permettant à chaque personnage d'avoir son épisode consacré.

Mais c'est évidemment pour les Johnny's, que certain(nes) se précipiteront au portillon pour faire signer les autographes. Car on a droit à un coup double en la présence de Kishi Yuta des King&Prince et Kitamura Takumi des DISH// . Pour ma génération (les vieux, donc) des acteurs confirmés comme Sawamura Ikki ou Maya Miki seront les bien venus, mais très en retrait, vous vous en doutez et pourtant les relations entre chaque protagoniste vont prendre rapidement une tournure inattendue redonnant dès le 3e épisode un regain d'intérêt pour une série médicale qui semblait bien banale au premier abord. Des liens dans le passé, des interconnexions, des secrets, des relations peut-être futures, avec des histoires pour chacun bien amené ce qui relègue malheureusement vu le nombre de personnages et donc d'histoires, certains au 3e rang. Kishi Yuta par exemple a vraiment du mal à s'imposer même après ce premier épisode ou il semblait être le presonnage principal. Avoir placé tous les protagonistes dans le même immeuble se révèle être finalement une très bonne idée. Même si avoir tant d'hommes autour d'elle, pour Haru, donne des allures de harem manga à certains moments.

Comme pour d'autres séries, souvent médical d'ailleurs, ce passant à Yokohama, la ville et en particulier le port sont mis en avant par une image d'un esthétisme proche de l'office du tourisme japonais. Il est impossible de ne pas avoir envie de voir Minato Mirai de ces propres yeux après ça.

Une série, donc, qui regroupe un casting, une image, et même des histoires qui ont bien plus d'intérêt qu'aux premiers abords (non, mais ce titre, il faut arrêter) Une série donc à regarder d'une traite, durant votre service de nuit dans cet hôpital dont les urgences ressemblent bien plus aux notres que celle des USA.

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Em andamento 6/9
Keishicho Outsider
1 pessoas acharam esta resenha útil
Fev 19, 2023
6 of 9 episódios vistos
Em andamento 0
No geral 7.5
História 7.5
Acting/Cast 8.5
Musical 9.0
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C'est dans les vieux pots…

Peut-on attendre quelque chose de frais, voir d'originale dans une série prenant place dans un commissariat en 2022 ? La réponse est clairement non si on regarde d'un air détaché les premiers épisodes de Keishicho Outsider. Énième réinterprétation du mythe des détectives fringués comme des malfrats, mais ayant un cœur et un intellect gros comme ça. Ne prenez pas vos jambes à votre coup tout de suite, car plusieurs points de vigilances m'ont fait tomber sous le charme de cette série à la fois désuètes et hommage à des séries de Keishicho(u). Loin donc d'un manque de respect au genre.

Des jeux de mots douteux et des quiproquos seront légion dans ce drama. Ce moquant à la fois des accents de la campagne, des gents du peuple, du langage des jeunes et des vieux à la ramasse. Toutes les "subtilités" destinées à nous faire rire par ce petit côté "beauf"seront difficiles à comprendre pour qui ne maitrise pas la langue du peuple, mais le jeu d'acteur aidera beaucoup. Non pas qu'il soit particulièrement bon, mais plutôt, particulièrement surjoué pour renforcer ce côté campagne. Alors même que l'action se passe à Kumamoto, la plupart des protagonistes, viennent de différentes régions et apporte leur lot de spécificité. L'humour apparait souvent du fait des affrontements de personnalités. Certains trouveront la mise en scène comme le reste trop lourd à digérer, mais il faut voir ce drama réellement pour ce qu'il est. Un moment de détente en famille, non-prise de tête, un peu comme si vous regardiez les films français Taxi. Chacun rigolera ou trouvera ça débile pour une autre raison. Les gents bien de la ville se moqueront des bouseux et les autres apprécieront ce côté plus chaleureux des relations, non aseptisées et plus spontanées.

Pour ma part, c'est le plaisir de voir jouer ensemble un lot d'acteurs que j'apprécie énormément qui me fera accrocher à la série. Nishijima Hidetoshi qui casse une image toujours propre sur lui, mais qui garde ce côté lunaire en Détective Yankee complètement à côté de la plaque avec le monde moderne. Son partenaire en la personne de Hamada Gaku cachant un lourd secret (aurait-il la tête à cela ?) en censé être son antagoniste, par son sérieux et son calme, mais rien n'est si simple, heureusement.

Le premier épisode beaucoup trop brouillon, par une mise en scène se voulant dynamique, mais perdant entièrement le spectateur, décevra un peu. Des personnages à gogo, loufoque, certes, mais sans lien bien expliqué et présentant les femmes comme étant très secondaires nous noient rapidement. J'attendais de voir Kamishiraishi Moka (Adieu) beaucoup plus vite et d'une manière bien plus subtile que la fille du commissaire tout juste diplômée de l'école de police placé là par son père. Mais son rôle, dans la suite, prend une importance inversement proportionnelle à sa présence dans cet épisode. Elle fait même complètement oublier nos deux partenaires qui se fondent finalement dans une équipe qui n'a plus rien de faire valoir à nos deux détectives. La série devient donc chorale. Hommage à toutes ses séries faisant la gloire du travail en équipe de la police métropolitaine, plutôt qu'un énième "Arme Fatale".

Chaque personnage à ses défauts, surexploité par la mise en scène. Hamada Gaku est suspect avec son front trop dégagé, assez pour faire apparaitre la sueur du mec qui a tout à cacher. Nishijima Hidetoshi est décalé avec son temps, fan lui-même des vielles séries policières, qui au Japon comme ailleurs ont été longtemps trop nombreuses à la TV. Les jeunes ne peuvent pas s'en souvenir. Kamishiraishi Moka est exubérante et c'est finalement comme ça qu'on l'aime. En faisant trop avec son skill théâtral, loin d'être lourde, on se surprend à attendre ses interventions. Si elle a toujours joué parfaitement ses rôles dramatiques, en premier rôle comique, elle s'en sort avec panache. Mais, soyons honnêtes, c'est bien en chanteuse qu'elle est la meilleure.

Finalement, d'une série basique de commissariats, on peut en tiré du plaisir, certes un peu honteux, mais ne le boudons pas. La détente et la joie de vivre qu'amène la série loin de tout réalisme policier (visez plutôt la série des Ishi no Mayu pour cela) est indispensable au regard de l'actualité. Et ce poncif des journalistes que je viens d'écrire n'est pas du tout démodé. Tout comme ses séries policières aussi vielles que la télévision. C'est en tout cas ce que j'aime à penser à mon âge avancé.

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Em andamento 3/7
Rasen no Meikyu
1 pessoas acharam esta resenha útil
Nov 6, 2021
3 of 7 episódios vistos
Em andamento 0
No geral 7.5
História 7.0
Acting/Cast 8.5
Musical 7.5
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L'ADN ne ment jamais

Tanaka Kei me surprendra toujours par ses talents d'acteurs. Lui qui peut prendre le rôle du médecin blasé, irascible, voir inquiétant tant il est difficile de lui arracher un sourire, mais qui peut jouer avec autant de brio le mec lunaire, maladroit et un peu niait le rendant si enfantin parfois. Tout le contraire de Yasuda Ken souvent habitué aux mêmes rôles de vieux bougon intègre, voir rigide et la plupart du temps flic sur en fin de carrière. Deux talents très différents et deux personnalités très différentes réunies pour un énième Detective Drama basé sur le duo flic sérieux/scientifique excentrique. L'ADN va-t-elle matcher entre ces vieux briscard du Showbiz et le jeune dramavors que je suis ?

Un premier trop long épisode de 1 h 30 a du mal à mettre en place l'histoire de ce papa veuf élevant seul sa kawaï de petite fille de 11 ans. C'est vrai qu'elle est trop choupinette et parait beaucoup plus jeune que son âge, ce qui créé un premier malaise, surtout quand elle commence à philosopher sur la vie et la mort. D'autres fautes de goût viendront étayer ce drama qui multiplie les maladresses. Un serial killer très peu plausible et assez vite démasqué, ne parlons même pas du crime de l'épisode 2, qui est avant tout un crime à notre intelligence. L'épisode 3 s'en sort mieux et la narration devient plus classique, mais manque toujours de sens commun.

Les gaffes et incohérences se multiplient. Des pouvoirs quasi mystiques conférés à l'ADN et donc au chercheur vénéré comme une Idole par ses confrères (plutôt sœurs ici, d'ailleurs). Un superflic courant à la vitesse de la lumière assénant des coups dignent de comics trip. Une voix off commentant l'histoire comme un asadrama, même si c'est l'excellente et toujours jeune Matsuzaka Keiko qui si colle. Pourquoi la surnommer Baba dans l'histoire, d'ailleurs ? Encore une faute de goût. Évidemment choisir Un tube des BTS en ending n'en est pas une, mais cela aurait pu être un inédit et rajouté un peu d'éclat à une production assez fade qui s'ouvre par un opening trop inspiré des King Gnu ou Official髭男dism.

J'ai du mal a situé la série et savoir si on est dans la parodie (Detective Conan, sort de ce corps) ou dans le premier degré, car l'humour reste quand même au niveau de blaguounettes. Les acteur vous ferons sourire, car ils sont doués, mais vous serez aussi gêné, notamment quand Yasuda Ken se met à chialer à l'écoute d'une histoire trise. Ont-ils voulu être drôle ? Dans ce cas, j'aurai aimé plus de folie, à la Massage Tantei Joe, par exemple. La preuve, sil en fallait une, qu'une adaptation de mangas en live action peut être hilarante. Ne parlons même pas de l'addiction de Tanaka Kei, toxico des pâtisseries qui surjoue ce côté à certain moment tout en semblant absent durant les enquêtes et donc arrive à ce fait oublier à l'écran.

En voulant copier par ARN Messager d'excellentes séries de duo de détective x scientifique, celle-ci a perdu en qualité. Comme une brebis née par clonage et qui vie maladroitement sur ses 4 pattes, alors que ses parents gambadent fièrement dans la nature. La viande synthétique ne remplacera jamais complètement la vraie.

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Em andamento 3/10
Dr. Chocolate
3 pessoas acharam esta resenha útil
Mai 14, 2023
3 of 10 episódios vistos
Em andamento 0
No geral 8.0
História 8.0
Acting/Cast 8.0
Musical 8.0
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La fille chocolat

Le rêve de tout gouvernement en quête d'économie dans le système de santé est en passe de se réaliser dans ce Drama à la morale plus que douteuse. Payer ses chirurgiens avec du chocolat, attribuer aucune formation aux assistants et ne faire plus que de la chirurgie ambulatoire, avec aucune règle d'hygiène en opérant à domicile. Mais quel est donc ce pays où, pour couronner le tout, les enfants de 10 ans sont exploités et ne vont pas à l'école ?

Ni une dictature, ni un pays en proie aux guerres de tribus, nous sommes bien au Japon, pays de la bienséance et du respect d'autrui. Mais alors qu'est-il arrivé au scénariste de ce mystery drama à la morale et au bon sens totalement absents ? Devoir payer un million de yens cash pour se faire opérer d'un cancer à quelque jours de l'échéance fatale. Laisser une fillette de 10 ans sans occuper, avec des conditions sanitaires dignes d'un abattoir dans la jungle. Les patients sont des politiciens véreux ou des yakuzas, ou les deux en même temps. Assistée par une bande de bras cassés ayant peu de compétences médicales, mais sont, au hasard : flambeurs, humoristes ratés ou bourrés de troubles compulsifs. Les patients font confiances à Sakaguchi Kentaro en tant que chirurgien alors qu'il n'y a pas plus suspect que sa gueule. Et pour couronner le tout, il lui manque sa main droite, un comble pour la confiance en un chirurgien.
Le What the fuck va jusqu'à la passion dévorante pour les dramas romantiques chinois de notre petite fille. Mais là, évidement, tous ceux qui sont arrivés jusqu'à ses lignes la comprennent tellement.

Tout ceci peut être considérée d'une nullité absolue. Et ne parlons même pas du faux suspense du tatouage ridicule, ou de la facilité qu'à une journaliste à obtenir des informations des yakuzas ou des flics. Mais à force, on se prend au jeu de l'enquête qui est menée, même si encore une fois ses rebondissements sont capillotractés. Il faut accepter d'être dans un univers parallèle loin de tout bon sens. Mais n'oublions pas que c'est la loi des mystery-dramas japonais de mélanger humour, mystère et un peu de fantastique. Détective Conan, en tête, ne fait-il pas vibrer le spectateur adulte depuis des décennies. Alors pourquoi pas une chirurgienne enquêtrice et payée en chocolat âgé de 10 ans.

Parlons chocolats justement. La véritable star de ce Drama. Tandis que les placements produits ont envahi insidieusement tous nos dramas jusqu'à la crise de foie. Nous, petits européens, allons nous régaler en découvrant des produits, parfois classés comme luxueux, parfois classés comme F sur l'indice Nutri-score. Mais toujours présentés comme le comble du raffinement. Ce n'est pourtant, je le redis, qu'un habile (ou grossier) placement produit, dont vous aurez la confirmation quand la marque Lindor, qui pullule dans nos magasins français, sera citée plus de 10 fois dans un épisode. Grâce à cela, la production a eu les moyens de se payer d'excellents acteurs comme Sakaguchi Kentaro. Avec son regard tantôt mystérieux, tantôt donnant envie de l'adopter, on se demande comment la révélation d'Anata no ban desu, Nishino Nanase pourrait résister. Elle démontre une nouvelle fois sa palette d'actrice qui va bien au-delà des rôles de Cendrillon qu'on lui inflige parfois. Mais bien sûr, la plus kawai, la plus choue, la plus douée, c'est Shiroyama Noa. Habillée comme une poupée durant tous les épisodes, elle symbolise à elle seule tout ce qu'est un drama d'enquête à la japonaise. Les références à l'époque de l'entre deux guerres, à la Agatha Christie ou à l'époque victorienne sont vestimentairement nombreux. L'histoire a beau être ancrée dans les années 2020, ce rayon de soleil semble sortir tout droit d'une bonne famille de 1920, voir 1820 en Angleterre. Le mélange des genres, même s'il est lourd, est rafraichissant tout comme la bonne humeur de Shiroyama Noa qui, à elle seule, donne à ce drama le mérite d'être visionné. Mais débrancher vraiment votre côté rationnel de votre cerveau durant tous les épisodes, pour l'apprécier pleinement.

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Em andamento 4/10
Antinatural
1 pessoas acharam esta resenha útil
Jan 19, 2021
4 of 10 episódios vistos
Em andamento 0
No geral 9.0
História 9.0
Acting/Cast 9.0
Musical 10
Voltar a ver 7.0

Satomi Anatomy

Difficile pour moi d'être honnête sur la critique de Unnatural, tant le casting de rêve que nous offre la production peut supprimer toute objectivité. À commencer par le premier rôle Ishihara Satomi, son joli minois et sa moue bien naturelle pour le coup, peu faire fondre tout homme, même confortablement installé en chambre froide et cela à chacune de ses apparitions dans les dramas. Accompagnée de Kubota Masataka ultra-populaire auprès des demoiselles et bien plus encore auprès de moi-même, depuis que j'ai eu la chance de le rencontrer à la JapEx (qui me manque tant), et qui joue toujours aussi impeccablement le jeune bleu un peu benêt. Si on rajoute en collègue exécrable en la personne de Iura Arata (qui d'autre ?) ou un chef de bureau largué mais sympa comme Matsushige Yutaka (qui d'autre aussi ?), nous avons des rôles secondaires qui donnent à eux seules envie de se plonger dans la série. Et quel bonheur de revoir l'ancien duo pére/fils de Death Note (2015) réuni, même si les interactions sont moins importantes, évidement.

Au départ, j'étais un peu déçu de retrouver une fois de plus ses acteurs dans un milieu médical, même s'il faut dire qu'ils portent bien la blouse. Mais j'ai vite compris que cette fois-ci il ne valait mieux pas être un de leur patient et pourtant dieu sait que c'est le rêve de beaucoup d'entre nous. On suit, en effet, les aventures d'un laboratoire privé de médecine légiste. J'étais passé à côté de la série à sa sortie venant juste de visionner Sign (Jap) et ne voulant pas me replonger dans cet univers, disons ... plutôt frisquet. Mais loin du sérieux du susnommé, Unnaturel aborde dès le début les autopsies de manière assez, voir trop, légère. Ça rigole, ça plaisante et ça joue la compétition au-dessus des cadavres, nous faisant ainsi partager le même malaise que Kubata, tout juste débarqué dans le métier.

Manque de respect ou manière de se protéger contre les 7K (à découvrir dans la série, mais évidement il y a kusai), on le découvre bien assez vite, d'autant plus que nos héros ont tous un lourd secret à cacher. Ce qui fait évidemment le sel de ce genre de série. Chaque épisode tourne autour d'un mystérieux meurtre, d'une maladie ou d'un accident qui comme toute enquête bien écrite vous tiennent en alêne jusqu'à leurs résolutions. Mais c'est la vie de nos acteurs préférés qui se dévoile, au fur et à mesure des 10 épisodes qui vous fera les enchainer sans vous arrêter. Même si à la fin du second on commence à imaginer facilement la tournure un peu trop classique des événements futurs. Mais avec autant de persos secondaires, comme le jeune croque-mort ou les collègues du labo qui nous donnent envie de connaitre ce qu'ils cachent également, il y a de quoi rester accrocher. Quand on repense en plus au premier épisode qui nous glace le sang à telle point il raisonne de manière affolante avec les événements de 2020, je me dis qu'il faudrait les prescrire à nos ministres de la Santé.

Production impeccable, suspense bien mené, secrets bien cachés et vie privée bien merdique, Inutile d'aller plus loin dans la dissection de la série, car tous les ingrédients sont réunis pour en faire un excellent drama d'enquête. Juste avant de refermer le corps pour le rendre à la famille, un dernier détaille me titille. Avec un tel Ending, comment se fit-il que la série n'est pas encore eu plus de succès. Jusqu'à en faire un film, ou des séquelles. On parle quand même de Kenshi Yonezu. Mais peut-être que justement, le succès phénoménal (et justifié) de Lemon a complètement embaumer la série. Une disparition, complètement unnatural, due à un Serial Tuber. Affaire classée, donc.

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Em andamento 3/10
Uchi no Musume wa, Kareshi ga Dekinai!
2 pessoas acharam esta resenha útil
Fev 11, 2021
3 of 10 episódios vistos
Em andamento 0
No geral 7.5
História 7.5
Acting/Cast 9.0
Musical 7.5
Voltar a ver 7.5

Un éléphant, ça trompe énormément

Révélée par son superbe rôle dramatique dans l'indispensable film "Je veux manger ton pancréas", consacrée à l'age de 20 ans, alors qu'elle est sensée en avoir 11, dans des superproductions comme The Promised Neverland, Hamabe Minami arrive sur son simple nom et son joli minois quand même, à faire venir des hordes de fans de Light Novel ou de Manga devant le petit comme le grand écran. Si en plus son personnage est une otak à la langue bien acérée et ... porte des lunettes, alors là, je dis : qu'importe la classification en "comédies romantiques" de ce drama, je fonce.

Présentée comme la énième histoire mettant en scène une mère célibataire à la recherche du copain idéal pour sa fille, celle-ci étant bien trop préoccupée par les études (et les BL), cette comédie romantique révèlera bien vite une joie de vivre et un humour décalé, autant que de belles et touchantes relations entre les personnages. À commencer donc, par cette mère et cette fille, vivant seules dans un superbe appart de l'arrondissement de Minato, avec vu imprenable sur la Tokyo Tower (jalousie) et ... un petit éléphant, mais malheureusement pour elles, complètement fauchées. Et pour cause Kanno Miho, la quarantaine et auteure de roman d'amour sur le déclin, vit largement au-dessus de ses moyens. Ce qui enrage sa fille étudiante qui se montre bien plus mature que sa mère. La tête pleine d'histoires d'amour pour elle ou sa fille, mais incapable de les retranscrire sur le papier, l'inspiration manquant cruellement. Sa fille décide donc de l'aider à trouver des idées romantiques en se lançant dans une quête amoureuse dont elle n'a pas vraiment envie. Le but final étant de pouvoir continuer à vivre ensemble dans cet appart avec vue sur un petit éléphant. Trouver un mari pour vivre entre filles, chercher la logique ?

Mais finalement on comprend ce caprice. Les scènes dans les parcs, devant les temples, dans les petites rues commerçantes ou dans ce vieux Izakaya reconverti en vendeur de Taiyaki sont si typiques d'un Tokyo historique. Certainement un de mes quartiers préférés et certainement une des raisons de pourquoi ce drama m'enchante tellement.

Les actrices principales sont doués, mais ça, nous le savions déjà, même si l'intonation dans la voix de Kanno Miho peut énerver. Disons que c'est pour les besoins du personnage qui doit forcer son immaturité. Les personnages secondaires ne sont pas inoubliable, mais assez bon quand il s'agit de faire rire, car il donne souvent de leur personne. C'est cet humour un peu potache qui m'a fait accrocher à la série et finalement les clins d'œil un peu lourds du début, faits au spectateur, en brisant régulièrement le 4e mur, deviennent vite indispensables. En plus, moi qui déteste les bêtisiers et autres fou-rire, je les attends maintenant avec impatience à la fin de chaque épisode.

Au final, un drama dont je n'attendais pas grand-chose, mais qui avec ses petites attentions, est rentré dans ma vie comme un ... petit éléphant. Auquel on s'attache et qui devient indispensable au point de tout faire pour le (re)garder. Comme cet appart dans le quartier très bobo de Minato.

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Em andamento 3/10
#Rimolab
2 pessoas acharam esta resenha útil
Nov 8, 2020
3 of 10 episódios vistos
Em andamento 0
No geral 8.0
História 8.0
Acting/Cast 9.0
Musical 7.0
Voltar a ver 9.0

Bas les masques !

En cette fin d'année 2020 les productions françaises font encore totalement l'impasse sur la pandémie de Covid, qui continue à bouleverser nos vies. Peut-être dû à la gestion catastrophique de celle-ci en France, mais aussi à l'idée que les masques et autres gestes barrières dans les fictions pourraient faire fuir le spectateur. En Asie, les séries ancrées dans la réalité pandémique (notre réalité, donc) sont arrivées dès cet été. Mais j'avoue que moi-même, j'étais à la fois attiré par la curiosité de découvrir comment le sujet était traité et repoussé par cette anxiété de la vie quotidienne que je ne voulais pas retrouver dans un divertissement. C'était sans compter sur l'effet cathartique que pouvait avoir un drama qui traite intelligemment et avec beaucoup d'humour du sujet.

C'est le cas de #Remolove, qui, si l'on s'arrête à l'affiche ou au résumé, peut être pris comme une énième histoire de futur trentenaire qui cherche à se caser avant ce satané 30ième anniversaire (cliché, quand tu nous tiens). Mais qui nous montre plutôt avec un certain humour à quel point la situation que nous vivons tous est absurde. Sur fond de romance par messageries interposées à la Meg Ryan(assez peu réaliste d'ailleurs), le drama traite des réseaux sociaux et de l'anonymat, de la solitude, de la vie de couple, ou des relations humaines en général, en cette étrange année 2020. Il donne à réfléchir et on se retrouve tous à un moment ou à autre dans ce drama.

Mais le point fort de la série, pour moi, c'est l'humour. Rire avec les masques, le lavage des mains et surtout la distanciation sociale paraissait mission impossible, mais c'est grâce à la jolie Haru dans le rôle de Mimi Sensei que tout cela est possible. Le port du masque l'oblige à intensifier son jeu d'actrice et surtout son regard hyper expressif. Ses expressions corporelles font mouchent à chaque fois. Son rôle de Médecin du travail obsédé par les gestes barrières permet une telle outrance dans le jeu, et cela sans jamais sonner faux. Les autres acteurs paraissent bien fades à côté, surtout les rôles masculins, qui malheureusement sont encore trop marqués par l'immaturité. Le port du masque devient ainsi un problème pour distinguer tous ses mâles au même traits de caractère. Mais c'est peut-être voulu, montrant à quel point Mimi Sensei est désabusée par les hommes. Après 3 épisodes j'espère bien encore être surpris, mais le teaser de l'épisode 4 me fait un peu peur. À voir donc.

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Em andamento 6/12
Soaking Wet Private Detective Hagoromo Mizuno
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Mai 23, 2021
6 of 12 episódios vistos
Em andamento 0
No geral 7.5
História 7.5
Acting/Cast 7.5
Musical 8.5
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Avis de crachin

Avec ce drama on peut s'interroger sur la santé mentale des producteurs japonais. Où voulaient-ils en venir en confiant a la mignonne petite chanteuse de folk Ohara Sakurako un rôle d'apprentie détective, passant son temps à être trempée des pieds à la tête en chemisier blanc et costume de secrétaire ? Car c'est bien ce qui frappe dans les premières images de cette production assez cheap. Pour les acteurs déjà. Pas vraiment de tête d'affiche, puisque l'héroïne, comme son frère, joué par Amato Yuma restent cantonnée dans le paysage médiatique japonais à des rôles secondaires, malgré quelques années de carrières et des apparitions dans pléthores de dramas. Le cadre ensuite, ce Love hotel bien kitch, de bord d'autoroute, avec ses tours façon château de parc Disney et ce père vicelard, tenancier justement de cet hôtel.

Mais ne passez pas votre chemin tout de suite, puisque au delà des apparences ce drama recèle un non-sens et un humour bien moins lourd dingue qu'il n'y parait. On pourra même y trouver un certain charme.

Alors, oui, les habits de notre héroïne sont trempés et oui "vas y oni-chan" lors du jet de seau d'eau est limite-limite, mais la production a su rester quand même dans la décence et rendre ses scènes bien plus prudes qu'elles auraient pu l'être dans d'autre pays. N'attendez donc pas des images à la "Alerte à Malibu". Ohara-chan mettant plutôt en avant sa coiffure arrangée de 10 façons différentes en effet "wet". Jouant le rôle d'une étudiante en fin de parcours à la recherche de son premier emplois. Passant d'entretien en entretien, la série s'ancre dans la réalité des étudiants, malgré le caractère complètement fantasque du reste de l'histoire. La disparition soudaine de la maman, sans que les personnages semblent vraiment s'en souciés (on t'ils seulement contacté la police) Cet hôtel qui sert également de bureau au frangin, se prenant pour un Sherlock Holmes résolvant des disparitions de chats et autre mystère d'échanges d'étiquettes de promotion dans les Combinis. Où notre héroïne qui n'a qu'une seule amie, joué par la jeune et fantasque actrice Taiwanaise Pipi qui se retrouve présente complètement par hasard dans toutes ses affaires.

Affaires donc que Ohara chan aide à résoudre par son super pouvoir, qui lui-même n'est pas prêt d'être expliqué dans ces 12 épisodes de 20 min. Le pouvoir de remonter dans le temps grâce à une bonne quantité de flotte déverser sur son corps. Elle assiste donc à chaque épisode au vol de melon pan ou au meurtre ou à un meurtre des plus sordide. Car affaires ne sont pas du tout graduées dans ce drama. Construites toujours de la même manière, deux clients le A et B apportent leur demande et souvent et c'est là qu'on peut être déconcerté, car seule une affaire semble résolue au bout des 20 min. Est-ce voulu ? ...

Mais le charme de ce drama est justement dans cette déconstruction foutraque qui au fur et à mesure de ses épisodes prend son sens et donne de l'épaisseur à un mysterie drama fantastique, à la Detective Conan, comme on en voit tant. Des points clés comme la fin de l'épisode sur le toit font avancer l'histoire principale et donne finalement envie d'en savoir plus. Surtout que l'humour que certain diront lourd, est omniprésent. À la limite du Manzai avec le duo père fils justement très lourdingue. Mais si vous appréciez le genre et les situations très caricaturales (et japonaises) des jeunes filles cachées derrière un arbre pour espionner, vous allez adorer.

Ohara chan nous gratifie d'un Ending composé et chanté par elle-même, qui vaut à lui seul la vision du drama. Se mettant en scène pour le chant dans le générique. l'Opening n'est pas en reste, puisque les Enpitsu Macaroni nous offrent une ouverture Power-rock punchi et bien mise en scène par des effets d'eau classieux. Certains diront que c'est le seul moment qui a de la classe dans ce drama, je dirais que le Japon à aussi son charme pour son humour bien particulier. Et c'est pas Pipi-chan qui me dira le contraire. Épisode 4 à pisser de rire.... OK, je sors.

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Em andamento 3/11
366 Dias
3 pessoas acharam esta resenha útil
Abr 30, 2024
3 of 11 episódios vistos
Em andamento 0
No geral 7.5
História 7.5
Acting/Cast 8.5
Musical 9.0
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Hatsukoi, encore

Difficile de passer après Kimi no kokoro wo kureta kara. Ce chef-d’œuvre d'émotions, pour un contexte pourtant maintes fois rabâché. C'est pourtant ce que tente de faire 366nichi en reprenant exactement les mêmes ficelles tragiques. On retrouve la sempiternelle base du couple de lycéens amoureux incapable de s'avouer leurs sentiments, et réussissant enfin à le faire lors de leurs retrouvailles, quelques années plus tard. Mais on retrouve surtout l'évènement tragique (si, si et il n'est pas du tout téléphoné) et similaire qui va mettre fin à cet happy end à la fin du premier épisode.

Le 7e jour...
Surpris de ma comparaison avec KokoKara ? On peut l'être. Les commentaires vont certainement s'enflammer pour livrer un jeu des 7 erreurs avec First Love : Atsukoi. Sorti, il y a bientôt deux et reprenant lui aussi le principe érodé de la chanson d'amour transformée en série. Le bizness des plateformes n'a rien à voir là-dedans, quoique... Je me souviens d'un Dry Flowers de Yuri transformé en trois épisodes sympathiques par une plateforme aussi. Mais on peut revenir à un Matoko Shinkai basant un de ses premiers longs métrages sur One more Time, One more chance qui dans les commentaires de l'époque (2007) était présenté comme une chanson qui "a marqué les Japonais" (1997). Et oui, ce poncif, vous le lirez pour 366nichi aussi, vous entendrez à la fin de chaque épisode une version 2024 de la chanson en entier, mais sans le pouvoir envoûtant des deux cités plus haut. Car finalement rien ne se créé, tout se transforme.

Il en reste encore 351...
Alors passé l'accident, doit-on compter les jours pour regarder évoluer le couple Hirose Alice, Maeda Gordon. Impossible, encore une fois, de ne pas les comparer à mes chouchous à l'écran Yamada Yuki et Nagano Mei (pour avec Nishino Nanase, ce seront mes chouchous à la ville, évidemment).
Je connais peu Maeda Gordon, mais la comparaison à Yamada Yuki ne joue pas en sa faveur. Le jeu est insipide. Et si le sourire est de rigueur, il sonne assez faux car trop charmeur. On préférera Bando Ryota ou Tsuna Keito, plus coincés, mais plus naturelles. Alice s'en sort mieux. Il faut dire que niveau sourire, elle est quand même la pro dans ce domaine. C'est évidemment dans la comédie qu'on la préfère, avec ses accents Yankee ou sa poisse habituelle, qu'on aime lui affubler. Mais elle s'en sort honorablement dans le transfère des émotions. Même si avouons-le elle vous arrachera difficilement des larmes dans les 3 premiers épisodes. N'est pas Mei chan qui veut.

On connaît la musique... trop classique
Après justement la fin du 3e épisode on se sent un peu spoilé. Les 3h passées ressemblent à si méprendra à tout ce qu'on a déjà vu depuis 30 ans. la bande de copains qui se reforme, avec le pardon des mauvais coups des années lycées. Le triangle amoureux, la vie active qui a obligé à renoncer à ses rêves. Base-ball, musique pour finalement devenir salarymen ou office lady. On croirait presque en voyant le teaser du 4e épisode que la série peut s'arrêter là. J'ai arrêté tellement de comédies romantiques à ce moment. J'aurais du arrêter First love, mais par amour pour Hikki, j'ai continué jusqu'au bout. Et c'était compliqué. Ici, je ne sais pas si j'aurai la force d'attendre le réveil des scénaristes.

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Completados
95
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Jul 30, 2024
10 of 10 episódios vistos
Completados 0
No geral 9.5
História 9.5
Acting/Cast 9.5
Musical 9.5
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95, la vie file comme l'éclair

1995, l'année de mes 18 ans. Vous pensez bien qu'un drama de 2024 se déroulant dans cette période bénie des dieux ne pouvait que m'intéresser. Quand, de plus, on sait que l'histoire prend place à Shinjuku, alors que la jeunesse japonaise ne rêve que d'émancipation et d'occident en adoptant et transformant tous ses codes, mon espoir d'avoir un Drama madeleine, plein d'images d'époques, semble tout proche. Jonny's, Eurobeat et chemises à carreaux, le Japon paraissait courir vers des jours heureux en cette décennie, jusqu'à ce coup d'arrêt...

Annus horribilis
L'attentat de la secte Aum, le séisme de Kobe ou les conséquences toujours plus présentes de l'éclatement de la bulle financière rappelle à tous, en cette année 1995, que rien ne nous met à l'abri, aussi loin parvenu dans la vie. Même issu de la classe moyenne, dans le pays le plus sûr au monde. La fragilité de la vie ou l'accumulation futile des biens matériels, mise en évidence par ces catastrophes, serviront de révélateurs au lycéen insouciant joué par Takahashi Kaito (King&Prince). L'émergence du millénarisme achèvera son envie de donner un sens à sa vie avant la fin du monde programmée par Nostradamus et... Paco Rabane.

Team Shibuya
Heureusement, l'excellent Nakagawa Taishi le prendra sous son aile et lui apprendra à profiter de la vie à travers les valeurs d'une Team formée par 3 autres acteurs non moins talentueux dans leur jeu et leur plastique respectifs. Ce groupe de (5) mecs trop cools initieront Q (9) au carpe diem du Cercle des Poètes Disparus (check les uniformes) et à la fureur de vivre, pour l'ambiance guerre de gangs, référence a la fin du monde, de l'enfance et conquête du cœur de la belle Matsumoto Honoka. On traverse alors cette année 95 de la plus belle Kakkoi-attitude qu'il soit. Et même si, à travers cette team, on pense au propre groupe de Kai-chan, 95 n'est pas un drama sur la musique ou même la mode, c'est un hymne à la jeunesse et sa fureur de vivre, comme seuls les dramas savent les retranscrire et une tranche de l'histoire du Japon moderne que nos plus jeunes ignorent certainement.

Les cœurs à vif, rouge vif
Si on peut être déçu par les premiers épisodes plutôt orientés 90210 Beverly Hills, avec des gosses de riches profitant de leur fric, intéressés que par la mode, la musique et leur nombril, on sent que quelque chose va changer. En attendant, on apprendra le fonctionnement des magazines ados de l'époque qui montaient de toutes pièces des groupes de jeunes stars et les rivalités entre elles. Mais ces rivalités "marketing" cachent de vrais enjeux mafieux. Si l'imaginaire Yankee, par des mangas qui l'ont trop exploité, peut faire fantasmer aujourd'hui, la réalité de l'époque est bien moins rose. Ou plutôt, elle tire vers le rouge écarlate. Les guerres de gangs sont retranscrites de manière ultra-violente et cela sans avertir le spectateur. Les acteurs livrent alors des prestations, dans le combat, impressionnantes de réalisme. C'est la Fureur de Vaincre qui vient alors à l'esprit et un soupçon de Karate Kid

Natsukashii!
Si chaque épisode ne fait que 35 min, les prestations des acteurs renforce une histoire de passage à l'âge adulte, somme toute classique, et cette fulgurance temporelle rajoute à l'urgence adolescente. La mise en scène est léchée et s'offre même le luxe d'inclure des images d'archives, sans faux raccord, des cascades et des bêtisiers qui donnent envie de devenir acteur ou Jonny's. La musique est d'ailleurs dans le ton et Moooove des King&Prince n'aurait pas pu trouver meilleur Ending. On voit enfin, en la présence de Yasuda Ken et Sakurai Yuki un excellent fil rouge narratif qui renforce cette nostalgie des 18 ans. Celle qui parle à tous ceux qui sont rentrés dans la "maturité" depuis bien longtemps.

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Completados
Primeiro Amor
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Abr 19, 2023
9 of 9 episódios vistos
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No geral 8.0
História 7.0
Acting/Cast 9.0
Musical 9.5
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Émotions trop Automatic

Je ne vais pas m'étendre sur ce blockbuster puisque comme toutes les rares productions japonaises Netflix, les avis en français se déversent comme la pluie au-dessus d'un parapluie d'amoureux. Cependant, je ne pouvais pas m'empêcher de donner mon regard de vieux franchouillard amateur de drama à caractère lacrymale, sur ce très bien noté First Love : Hatsukoi. Dans la grande tradition japonaise de capitaliser sur une œuvre à succès et de changer de support, First Love surfent sur la vague des miniséries adaptées des chansons romantiques. Le Dry flower de Yuri c'en était, d'ailleurs, plutôt bien sortie, en se limitant à 3 courts épisodes et en associant le chanteur. Mais l'exercice est casse-gueule. Surtout avec la tendance sur Netflix de vouloir gommer les particularités japonaises afin de plaire à un maximum de culture. Pourvu que l'expérience ne se développe pas plus. Lemon et son bientôt milliard de vues pourrait bien en faire les frais. Après un premier amour impossible à retrouver, une absence impossible à combler. Et ça n'aurait rien d'Unnatural.

Le choix d'une chanson d'Utada Hikaru n'est donc pas le fruit du hasard, c'est plutôt, qu'elle reste, du haut de ses vingt-cinq ans de carrières, une des stars asiatiques la plus internationale. Par sa jeunesse à New York à sa vie à Londres, sans parler de son style jazzie/R&B/electro, qui s'est fondu dans les productions américaines, comme les sushis en Californie. Bien sûr, elle fait partie de mon Panthéon, pour la voix et le style, et cela, depuis que j'ai des oreilles. Malgré cela, sa présence dans le déroulement de cette série est tellement intrusive, que ça en devient gênant. Mais c'est peut-être uniquement pour ceux qui, comme moi, n'ont pas assisté à la sortie de son premier album. Puisque avant internet, le Japon n'était promu en occident que par les animes. Les publicités à la TV, les affiches énormes dans le Métro ou les airs fredonnés par les acteurs marquent l'époque, mais ressemble à un matraquage plus caractéristique de la nôtre. Cet engouement peut donc paraitre faux pour ceux qui n'ont pas vécu la fin des années 90 au Japon. C'est-à-dire la majorité des spectateurs de cette série. OK, fille d'une célèbre chanteuse et d'un non moins célèbre producteur, son premier album composé par elle-même à seulement 16 ans faisait fit de démonstration de petit singe savant pour les médias et Sony. Ils ont certainement dû à l'époque en faire des caisses, mais là, trop c'est trop. Un peu comme ce commentaire.

En faire des caisses, c'est justement le problème récurrent de la série. Notamment dans les deux premiers épisodes, qui regroupent tous les défauts des séries japonaises Netflix. Passons sur les insupportables placements produits, qui heureusement s'atténuent à partir du 3e. Normal, puisque les marques ne misent que sur un ou deux épisodes, les spectateurs se désintéressant statistiquement des suivants rapidement. Ils dévorent bien, en général, le dernier et cela ne loupe pas, l'industriel revient à la charge. Avec cette fois-ci, un véritable scandale sanitaire quant au choix du produit. Il gâche complètement la tension et les émotions du climax, par une mise en valeur qu'on avait plus vu depuis John Wayne. J'étais moins gêné à voir l'inutile scène érotique, mais tellement indispensable pour Netflix. Et qu'on ne me dise pas : "ce sont les années 90, il n'y avait pas de loi Evin, c'est pour faire réaliste". Le pognon dégouline de la production et il vient bien de quelque part.

Génériques léchés et cinématographiques, tout comme la photographie et le piqué d'image. Celui-ci pourra, d'ailleurs, irriter la rétine lors des flashbacks, par ce grain faussement année 90, qui gâche votre écran 4K. Quelques minutes n'auraient pas gêné, mais plus de la moitié de la série ce passe dans ses années 90-2000, ou même la vie était en 480p. Heureusement la production n'a pas osé le 4/3. La musique, au-delà de l'omniprésence de la diva, est tout aussi à la pointe. Les passages piano solo, ou insert song font mouche et sont dignes des œuvres de la reine des opening. Les effets de caméra, vues plongeantes de drones, scènes aériennes, sont magnifiques, cinématographiques et dégoulinent d'empreintes carbones. On s'inscrit donc dans une très grosse production qui, du coup, rendent gênants les défauts qui n'avaient pas lieu d'être.

Si le perso de Namiki Harumichi, joué par Sato Takeru et Kido Taisei peut sembler cohérent physiquement (et encore) et cohérent dans le jeu, celui de Noguchi Yae agresse notre bon sens à chaque switch temporel. Et cela devient rapidement gênant au vu du parti pris de dévoiler les événements au fur et à mesure de l'avancée en parallèle des deux histoires. D'où ce choix, entre autre, du grain d'image pour faire comprendre au spectateur occidental, trop con ou raciste, que ce sont les mêmes persos. Avec tout de même, deux excellentes actrices, tout comme pour Namiki d'ailleurs. Dommage, que dans les premiers épisodes, on ne pense qu'à ce manque de ressemblance physique, sans pouvoir se concentrer sur les personnalités. D'autant plus, justement, qu'elles sont parfois bien différentes elles aussi. Cassés par la vie, ça peut se comprendre, mais là, les changements sont trop Automatics.

Grosse production oblige, destinée de surcroit à l'internationale, une pléthore de seconds rôles déjà connu en occident, tout du moins de visages, grâce au cinéma, défile dans cette série. Iura Arata, Furutachi Kanji ou Kaho, diront quelque chose aux habitués des salles obscures. Publique cible, j'en suis sûr, de ce drama pas si populaire que ça. Car on est bien ici dans des acteurs de cinéma d'auteur. Celui qui s'exporte si bien, notamment vers la France. Heureusement pour moi, donc, qui est fan de tous ses seconds rôles, ce qui m'a poussé à passer la porte du 3e épisode. Car il faut bien le dire, l'histoire devient vraiment intéressante à ce moment-là. Quand on dépasse enfin cette amourette d'un jeune génie du soudtracking et d'une influenceuse TikTok, présente pour attirer une génération bien éloignée des séries, mais également les clichés school life qui pullulent dans les premières minutes. C'est vrai, que ça peut faire sourire, comme un épisode de Sauvé par le Gong ou Hélène et les Garçons, mais ce n'est pas ce que j'attendais d'une telle production. Les lourdeurs s'estompent, alors, avec les épisodes qui passent, et les tentatives de légèreté, mais toujours dégoulinante de pognons dans la production (l'épisode mars) font passer la poésie avant le mainstream Tokyo style.

Pardon, j'avais oublié, l'histoire se passe à Hokkaido et un tout petit peu à Tokyo, comme si l'office du tourisme de l'île avait participé au financement pour rendre la région trop sexy. Il faut dire que ça marche, même un carrefour filmé par drone donne envie de visiter Sapporo. Vous aurez, si vous êtes patient, donc droit à des moments neigeux, trop "5cm per second". Mais le réchauffement climatique sera tout de même bien présent. Avec, entre autre, le mini short bien trop court de Aoi Yamada, dansant pour ses vidéos, en plein milieu des nuits fraiches de l'île la plus au nord du Japon.

Désolé, j'ai encore une fois eu un trou de mémoire, puisque j'avais annoncé ne pas m'étaler sur cette critique… Mais je voulais encore dire que Kanchiku Yuri, la réalisatrice et scénariste, si connait en clip classieux, puisqu'elle a tourné surtout des vidéos pour AKB48. Ce qui transparait dans son style et son amour pour la musique (Non, il n'y a pas de malice dans mes propos). Car, on sent bien, qu'au-delà du mainstream de la prod et du scénario un peu bidon (si, si !), c'est bien l'amour pour les love song, l'imaginaire d'un romantisme sublimé et cette nostagie qu'elle a voulu maladroitement faire passer. À nous, entre autres, petits occidentaux assommés par des clips de Rap et de chanson revancharde à la Miley Cirrus. Je la remercie donc de faire découvrir à grand coup de santiags dans la porte, certes, la délicatesse du romantisme à la japoniase. Et, je ne peux après ça, que conseiller de passer à Silence sortie sur les écrans en même temps et qui s'ancre vraiment, lui, dans un romantisme plus réaliste et qui j'en suis sur vous tirera bien plus de larmes. De plus, le succès phénoménal de son ending fait penser irrésistiblement à celui d'une chanson d'Utada Hikaru, alors pourquoi s'en priver ?

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