L'interphone pleure
Présenté comme une histoire de coucheries et de tromperies, ce drama en 10 épisodes de 26 min pourra en rebuter plus d'un et cela dès l'affiche. D'autres seront irrésistiblement et avec beaucoup de honte attirés par cette proposition de voyeurisme et de scènes beaucoup trop hots pour la télé japonaise. Si la promesse est en partie respectée, ce n'est pas pour la perversion assumée du beau Horii Arata qui cumule pas moins de cinq (5!!!) maîtresses en même temps dans la série, qu'il faudra la visionnée. Mais bien pour la direction complètement ouf dans laquelle la production arrive à nous emmener et cela jusqu'au dernier épisode.
Comme souvent avec les dramas de DMM TV, les acteurs font rarement venir du monde avec leur seul nom. Mais comme souvent aussi, le scénario, la direction artistique et un peu de scènes passionnées vont vous scotcher jusqu'à la fin. En réalité, si vous êtes comme moi, vous aurez du mal à accrocher au postulat de départ et ces 6 premiers épisodes. Une femme heureuse en mariage, avec son fils de 9 ans découvre les relations qu'entretient son mari avec cinq maîtresses. On travaille pourtant 7 jours sur 7 au Japon. Quel amateur ! S'en suivront des scènes trop crues et inutilement trop longues entrecoupées d'une volonté de vengeance variable de la part de Tsuchimura Kaho, pourtant géniale dans son rôle de femme bafouée. Elle arrive à nous transmettre les bonnes émotions, même si nous ne cesserons de lui crier, à chaque scène, "Mais dégage le, enfin, ce gros porc !". Car au-delà du peu de crédibilité d'avoir 5 maîtresses la nuit et d'être un dirigeant à responsabilité 12 h le jour et cela sans que sa femme s'en rende compte, c'est la force que met notre héroïne pour garder et pardonner à son mari qui tourne au gênant et au manque de vérité permanent.
Souvent, un épisode consiste à expliquer comment dégager la concurrente. ( C'est vraiment l'ancien monde patriarcal, que l'on cotoie encore ici. Et on se dit qu'au bout de 3 ou 4 on a fait le tour de l'histoire. Mais c'est la que scénaristes, réalisateurs et auteur du Manga sont très forts, car la mise en scène nous happe par des moments de plus en plus énigmatiques et nous plonge dans l'incertitude et les faux semblants au fur et à mesure de l'avancé des épisodes. Certains ne mettent plus du tout à l'honneur certains personnages que l'on croyait essentiel à l'histoire tout en les faisant réapparaître sans crier gare. Des situations et des rebondissements qui vous emmènent à des kilomètres du postulat de départ. Impossible dans dire plus, mais le voyeurisme n'a rapidement plus sa place, où alors vous êtes plongé au cœur d'une intimité qui n'est plus du tout la même. Jamais je n'aurais pensé pleurer autant avec les acteurs dans les derniers épisodes. Ils vous emportent tellement loin et se montrent à la hauteur d'attentes que nous n'avion pas du tout. La série dévoile une sensibilité incroyable, en passant du grotesque des premières minutes au merveilleux à leur du dénouement.
On terminera cette belle surprise pour qui a su tenir bon, par l'opening et l'ending qui poursuivent cette direction artistique à tiroir et qui au delà des chansons très bien choisies, parsèment d'indices ce qui aboutira à une révélation qui à elle seule vaut le visionnage de la série.
Comme souvent avec les dramas de DMM TV, les acteurs font rarement venir du monde avec leur seul nom. Mais comme souvent aussi, le scénario, la direction artistique et un peu de scènes passionnées vont vous scotcher jusqu'à la fin. En réalité, si vous êtes comme moi, vous aurez du mal à accrocher au postulat de départ et ces 6 premiers épisodes. Une femme heureuse en mariage, avec son fils de 9 ans découvre les relations qu'entretient son mari avec cinq maîtresses. On travaille pourtant 7 jours sur 7 au Japon. Quel amateur ! S'en suivront des scènes trop crues et inutilement trop longues entrecoupées d'une volonté de vengeance variable de la part de Tsuchimura Kaho, pourtant géniale dans son rôle de femme bafouée. Elle arrive à nous transmettre les bonnes émotions, même si nous ne cesserons de lui crier, à chaque scène, "Mais dégage le, enfin, ce gros porc !". Car au-delà du peu de crédibilité d'avoir 5 maîtresses la nuit et d'être un dirigeant à responsabilité 12 h le jour et cela sans que sa femme s'en rende compte, c'est la force que met notre héroïne pour garder et pardonner à son mari qui tourne au gênant et au manque de vérité permanent.
Souvent, un épisode consiste à expliquer comment dégager la concurrente. ( C'est vraiment l'ancien monde patriarcal, que l'on cotoie encore ici. Et on se dit qu'au bout de 3 ou 4 on a fait le tour de l'histoire. Mais c'est la que scénaristes, réalisateurs et auteur du Manga sont très forts, car la mise en scène nous happe par des moments de plus en plus énigmatiques et nous plonge dans l'incertitude et les faux semblants au fur et à mesure de l'avancé des épisodes. Certains ne mettent plus du tout à l'honneur certains personnages que l'on croyait essentiel à l'histoire tout en les faisant réapparaître sans crier gare. Des situations et des rebondissements qui vous emmènent à des kilomètres du postulat de départ. Impossible dans dire plus, mais le voyeurisme n'a rapidement plus sa place, où alors vous êtes plongé au cœur d'une intimité qui n'est plus du tout la même. Jamais je n'aurais pensé pleurer autant avec les acteurs dans les derniers épisodes. Ils vous emportent tellement loin et se montrent à la hauteur d'attentes que nous n'avion pas du tout. La série dévoile une sensibilité incroyable, en passant du grotesque des premières minutes au merveilleux à leur du dénouement.
On terminera cette belle surprise pour qui a su tenir bon, par l'opening et l'ending qui poursuivent cette direction artistique à tiroir et qui au delà des chansons très bien choisies, parsèment d'indices ce qui aboutira à une révélation qui à elle seule vaut le visionnage de la série.
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