Nouveau standard pour le BL ?
1000 Stars a suscité beaucoup d'intérêt lors de sa première vague promotionnelle. Pour cause on nous promettait une nouvelle ambiance et des paysages somptueux.Enfin le plaisir de s'éloigner des milieux scolaires et des villes. Comme une bouffée d'air frais, se déconnecter de la sorte du drama habituel fait du bien.
Si la présence de Earth ne me vendait pas du rêve, je dois reconnaître que son personnage lui convient plutôt bien. Charismatique et assuré, il donne assez d'intérêt Phupha, jusqu'au moment où j'en ai eu assez de ses soupires...
Mix signe son premier rôle et n'a pas a en rougir, au contraire. Le personnage de Tian tient debout jusqu'à la fin, nous emportant avec lui au cœur de ses émotions et luttes intérieures. Son évolution est intéressante tout comme ses réflexions.
Cependant, c'est dommage de ne pas avoir plus joué sur les complots pouvant menacer avec plus de force l'histoire. Le problème est survolé, rapidement traité et oublié. Tout comme les interminables placements de produits (un peu de subtilité serait agréable, vraiment).
Cela dit, je ne vais pas non plus trop me plaindre. Après tout, GMMTV nous offre enfin quelque chose de différent. Et c'est ce qu'on attendait depuis tout ce temps. Un drama différent, bien qu'encore timide sur pas mal de plans.
Bref, un joli drama où on n'a pas le mal du pays entre deux soupires de Earth.
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Anthologie horrifique réussie !
C'était tout ce que j'attendais ! Une mise en scène simple et efficace. Des histoires variées avec des ambiances maîtrisées, ainsi qu'une distribution solide, jonglant entre différentes personnalités.Chaque épisode traite d'un thème différent : le déni, la solitude, les secrets, les fantômes ou encore des rituels. Les histoires se mêlent aux croyances qui apportent que plus de richesse aux épisodes. C'est agréable à regarder (oui, oui) et court, car il s'agit de huit épisodes d'une quarantaine de minutes. Si certains épisodes m'ont moins plu que d'autres, ils étaient cependant tous agréables à regarder. Comme toute anthologie, la construction narrative est la même, mais sa forme est différente avec des histoires qui ne traînent pas.
L'ensemble de la distribution est excellente. Je pense notamment à mes épisodes préférés (le troisième (Ode to my Family) et le quatrième (The Vow)). Dans la troisième, Poon Mitpakdee m'a prise au dépourvu. Ce n'est pas un acteur que j'ai souvent vu et même s'il était mignon dans We Are, il est impressionnant dans cet épisode. Pour le quatrième, Gee Sutthirak Subvijitra et Smile Parada Thitawachira délivrent un couple fort d'émotions avec une justesse remarquable.
En bref, si vous aimez l'horreur (notamment asiatique), cette anthologie est un bon plan pour passer un week-end sympathique entre croyances, légendes et rituels avec un superbe casting.
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A beauty should eat litchis!
The Spirealm : Bienvenue dans le monde à l'intérieur des portes.Ling Jiu Shi : Bienvenue dans ma maison.
S'il savait à quel point le jeu est plus chez lui que lui chez lui...
J'ai lancé le premier épisode sans trop savoir à quoi m'attendre. Dans les grandes lignes, je connaissais l'histoire, mais je n'en savais pas plus. Et puis les portes m'ont envoûtée. Résister à l'envie de regarder l'épisode suivant était presque une torture. J'ai eu l'impression de revenir trois ans en arrière, lorsque je regardais Word of Honor et où chaque week-end était atrocement long, car aucun épisode n'était diffusé.
Les portes étaient mon obsession. Les personnages ne peuvent pas les rejeter ? Très bien, je ne le pouvais pas non plus. Je n'arrêtais pas de penser à elles et aux personnages. Même maintenant, je n'ai qu'une envie, relancer le premier épisode et replonger dans cet univers qui fait s'éparpiller mes pensées alors que cela fait quasiment deux semaines que je l'ai terminé.
Honnêtement, il y a tant de choses à dire sur cette adaptation, je n'ai pas envie d'en faire toute une histoire. Et en même temps, The Spirealm m'a vraiment fasciné.
Depuis Truth of Dare, je n'avais pas revu Huang Jun Jie. Son jeu s'est amélioré depuis, bien qu'il garde quelques mimiques (celle de plisser les yeux, notamment). En réalité, j'ai eu l'impression que le jeu de Huang Jun Jie évoluer en rythme avec son personnage, Ling Jiu Shi. L'acteur était bien au début, puis bon, pour finir à son meilleur. C'est intéressant. J'ignore si c'est une décision de l'acteur de l'interpréter de cette façon, mais c'est une réussite.
Face à lui, Xia Zhi Guang que je ne connaissais pas en tant qu'acteur. Et ok, pour moi, Ruan Lan Zhu était l'homme parfait. Personne n'est prêt pour ce gars. Son personnage est à la fois distingué, dangereux, calculateur à l'intérieur des portes. En-dehors, il garde ce charisme propre au personnage, avec une pointe de douceur uniquement adressée à Ling Jiu Shi.
Le reste du casting est également très bon (des alliés comme des antagonistes), rien à redire là-dessus.
La Chine est douée pour les bromances. The Spirealm fait illusion jusqu'au bout. Les sous-entendus, les petites subtilités ou encore les regards et les quelques contacts. Toujours très subtiles, jamais francs (quoique parfois audacieux (et c'est magnifique)), mais les papillons sont au rendez-vous plus d'une fois. Encore une fois, la Chine démontre son talent pour tisser de belles romances qui n'en sont officiellement pas.
L'histoire regorge de sources d'inspiration toutes aussi entraînantes les unes que les autres. Le livre et le drama sont apparemment très différents sur leur façon de traiter l'univers. La version adaptée est une merveille (je n'ai pas envie de lire le roman, pour être honnête, j'ai seulement lu la fin pour comparer (j'en parle plus bas)). Entre mystère, horreur, comédie (jamais lourde) et moments de tensions, chaque porte apporte son lot d'émotions. Les personnages ne sont pas si nombreux, et en même temps, il y a une richesse dans chacun d'eux sur ce qu'ils apportent (tant alliés que antagonistes).
J'ai vu beaucoup de commentaires sur la fin de l'œuvre d'origine. La série est totalement différente, donc c'est toujours intéressant de découvrir la première. Pour ma part, j'ai décidé de connaître la fin du roman avant d'avoir terminé mon visionnage. Celle du drame est douce-amère, mais cohérente. De ce fait, connaître celle du livre peut aussi adoucir l'amertume avec un peu de douceur. Cependant, comme le traitement des deux œuvres est différent, j'accepte sans aucun problème les deux fins que j'ai trouvé bonnes et intéressantes, même si celle du drame m'a donné envie d'aller sous mon lit et sangloter.
C'est une production qui n'avait pas un budget ultra conséquent, mais qui se révèle extraordinaire dans sa mise en scène. On a vu des dramas mieux financés être moins bons. Les effets sont superbes, les musiques, les plans, etc. En revanche, si vous êtes sensible aux scènes d'horreur, certaines peuvent être dures. Personnellement, je n'ai aucun problème avec c genre, mais devant plusieurs commentaires reconnaissant avoir eu du mal, c'est toujours une bonne idée d'en faire mention.
Bref, The Spirealm m'a tellement entraîné dans son univers que je pourrais continuer à le flatter pendant des heures entières. Si je le compare à Word of Honor, ce n'est pas pour son histoire, mais pour la façon dont ce drame m'a hanté et à élevé mon niveau d'excitation. Parfois, j'oublie à quel point certains univers chinois ont une force d'attraction unique. Coup de cœur !
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L'année du dragon serait-elle propice à l'inspiration et au fantastique ?
The Sign est une grande porte ouverte pour Idol Factory. Bien qu'imparfait, c'est un drama qui change de nos habitudes et apporte un vent de fraîcheur. Il offre de bonnes scènes d'action avec un folklore entraînant dans un univers légèrement fantastique, mais qui ne le devient jamais trop. Ce dosage est intéressant, car il permet aux amateurs de fantastique d'être satisfaits et aux non amateurs de ne pas en être dégoûtés. Le fantastique est distillé de façon a ne jamais donner l'impression d'être trop.Mais en plus d'une porte ouverte pour Idol Factory, j'espère que ce sera également une avenue entière pour le BL. Depuis l'année dernière, plusieurs productions n'hésitent pas sur les nouveautés ou des contextes amenés différemment (Step by Step, Chains of Heart, I Feel You Linger in the Air...). Et il semblerait que 2024 soit propice au fantastique. Après tout, c'est l'année du dragon.
Et justement, revenons à nos dragons... Le casting qui était superbe. J'ai adoré les personnages, notamment les cinq mousquetaires : Tharn, Phaya, Yai, Khem et Thongthai. Bien que l'histoire s'axe principalement autour de Tharn et Phaya, chaque membre de l'équipe est actif et participe à l'enquête.
Le couple Tharn/Phaya était vraiment agréable à suivre. Si au début on pouvait penser que Phaya était le personnage froid et distant, il devient rapidement le coureur derrière Tharn. Les vies antérieures étaient intéressantes et le folklore rajoute une plus-value à l'ensemble. Ce n'était ni trop ni pas assez, mais le juste-milieu. Mon seul reproche sur ce couple est les scènes intimes qui ne remplissent qu'un but : satisfaire une partie de l'audience. En revanche, les baisers étaient ravissants.
Le couple Khem/Thongthai était amusant par la façon dont leur relation n'a jamais été soumise à des regards en coin ou des remarques indésirées. Deux gars ensemble, et alors ? C'était si agréable de juste voir des personnages s'aimer et ne pas y penser davantage. Exactement comme Tharn et Phaya qui connaissent un destin plus lié, mais tout aussi franc.
Le folklore était entraînant et amené de la bonne manière. J'ai adoré le fait que la série n'exploite pas jusqu'à l'usure les visions de Tharn. Tout comme le concept de vies antérieures ne devient pas absurde. En fait, le seul défaut sur ce point est Chalathon que je n'ai pas trouvé si mauvais qu'on aurait voulu nous le faire croire.
Malgré le plaisir que j'ai eu lors de mon visionnage, il est difficile d'ignorer l'épisode final qui est fortement discutable, surtout après deux semaines d'attente. Personnellement, j'en attendais tout un spectacle, mais en fin de compte, les situations s'enchaînent et... Et c'est tout. Il faut conclure, donc concluons ! Peut-être que le budget est devenu un problème. Peut-être même qu'au dernier moment, le scénario a changé pour la scène post-générique actuelle qui laisse supposer une suite. C'est tellement dommage de finir sur un épisode comme celui-ci.
L'esthétique de la série était incroyable. Je vais cependant revenir sur un point en particulier. Quelqu'un a mentionné qu'il faudrait « prendre des notes sur GoT » concernant les CGI. Le budget d'un seul épisode de GoT (~ 15 millions de dollars pour le plus « raisonnable » (soit ~ 539 millions de baht)). Pour être honnête, je n'ai aucune idée du coût de production en Thaïlande et trouver des chiffres sourçables n'est pas si simple. Cependant, je ne pense pas que le budget par épisode de The Sign soit égal à GoT.
Les CGI coûtent une blinde, tout le monde ne peut pas en assumer le coût. J'adorerai que ce soit le cas parce que même si les deux dernières saisons sont des purges, la DA de GoT est exceptionnelle. Mais non, tout le monde ne peut pas s'asseoir à la même table que les CGI de GoT. Et honnêtement, elles ne sont pas mauvaises. Allez donc voir un film de monstres chinois, vous allez vite faire la différence (et j'aime les films de monstres).
Bref, The Sign est une proposition exceptionnelle et audacieuse, un petit bijoux unique qui marque les esprits (le mien en tout cas). C'est un drama imparfait, oui, mais qui parvient à passer au-delà grâce à la dynamique de ses personnages, sa pointe de fantastique, son folklore qui amène un vent nouveau, sa romance portée par un joli duo tout en mettant en lumière des genres qui étaient, jusqu'ici, ignorés dans les BL thaïlandais.
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Dystopie entraînante saupoudrée de comédie, romance et thriller
Au départ, je pensais voir une sorte de drame thaï usant d'un jeu télévisé stupide avec des personnages sans saveur, mais Ready Set Love s'est avéré bien plus intéressant. Je n'ai pas vu les bandes-annonces ou quoi que ce soit d'autre. Je me suis lancée à l'aveugle avec comme seul indice le résumé de Netflix. Et quelle aventure loufoque et entraînante !On suit Day, une jeune femme (décrite comme ordinaire) qui est tirée au sort pour participer à la septième saison du jeu télévisé pensé par le gouvernement : « Ready, Set, Love ». Un jeu dans lequel les femmes s'affrontent pour se rapprocher d'un des cinq prétendants en jeu. Une chose en entraînant une autre, la vérité derrière le mur impeccable de la Ferme s'effrite pour laisser entrevoir une réalité bien plus moche.
C'était amusant de découvrir l'univers ultra coloré qui m'a rappelé Hunger Games pour le côté très excentrique et Squid Game pour la DA et l'ambiance générale qui se dégage. La série exploite pas mal de thématiques (l'élitisme, la liberté et la maternité en tête de liste). Dans un monde où les hommes sont rares (plus de quatre ans viennent de passer sans qu'aucune naissance de garçons ne soit enregistrée), la maternité devient une thématique forte. L'annonce d'un garçon à naître est une grande nouvelle à l'échelle mondiale. Le fait de ne pas avoir de cause connue quant à la soudaine diminution de naissance masculine n'est pas un problème. D'une certaine façon, la source originale n'est pas la quête principale. J'ai aimé le choix de se concentrer sur l'intrigue actuelle et ne pas s'encombrer du reste.
Tous les personnages étaient bons. De Blue et sa belle gueule, jusqu'à Man et son sourire charmant (d'ailleurs, j'ai été ravi de le retrouver ici). Max et sa haine du tissu qui touche la peau de son torse (le personnage est ridiculement drôle). Day et ses convictions de fille ordinaire ayant grandi dans le « vrai monde ». Ou encore Chanel qui peut, à la première impression, être toute désignée comme la garce du podium, mais s'avère bien plus intéressante que ça (et de toute façon, ce n'est pas vraiment une garce). On s'attache à eux sans trop se forcer. Les choses se font naturellement.
Derrière les personnages, les acteurs et actrices qui étaient excellents, principaux ou secondaires. Rien à redire sur ce point.
En raison de son format de 6 épisodes, le dernier s'accélère et prend une tournure plus sombre et tire sur les dernières ficelles dramatiques. L'histoire se termine avec une petite ellipse pour nous donner un léger aperçu de l'après. Cependant, Netflix restant Netflix, une scène pré-générique nous laisse apercevoir une possibilité de suite. Elle pourrait être intéressante, mais cela dépendra des choix des scénaristes.
En bref, derrière son générique peu flatteur, Ready Set Love s'amuse des apparences tout en ayant réussi le mélange bien dosé entre dystopie, comédie, romance et thriller.
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la lumière au bout du tunnel...
Lors du générique de fin, je me suis demandée si Light était prévu, au départ, pour un long-métrage. Si oui, cela pourrait expliquer les quelques trous dans le temps - notamment sur ses dernières minutes bien que cela n'enlève en rien sa qualité.Dès son entrée, on plonge dans le monde de Light. Une scène qui contraste avec son nom, car sombre et pleine de tension. Le genre de scène qui ne plaît pas à tout le monde, mais qui s'avère assez légère pour pouvoir capter les quelques secrets qu'elle renferme.
Jed Chung incarne brillamment son rôle du début à la fin. On sent un homme perdu qui n'a plus rien et s'accroche à la moindre chose qui puisse le rendre heureux, même si cela n'est que de courte durée.
À ses côtés, Max Liu. Flic sous couverture, il porte à merveille le rôle du saveur sans jamais le rendre ridicule. C'est mesuré et cela fait que le duo marque les esprits par un dynamique entraînante et criante de vérités.
L'atmosphère nous plonge dans la noirceur de la vie de Light. La photographie sombre apporte une vague de puissance aux émotions. Tant celles des personnages que les nôtres. Le seul défaut reste sa fin qui semble précipitée. On sent qu'il manque quelque chose.
Light mérite de l'attention. Tant pour son jeu d'acteur que pour l'immersion dans un monde noir et dans lequel on cherche la lumière. Malgré un manque (dix minutes auraient pu suffire), il se démarque par son ambiance maîtrisée et son immersion dans un monde à part.
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Rien d'exceptionnel, mais se laisse regarder (en faisant l'impasse sur la FL)
Après tout ce temps (beaucoup trop de temps même), j'ai deux bêtes noires dans les dramas chinois. Le nombre d'épisodes et les personnages féminins.Les dramas où je n'ai rien à redire sur elles (FL) sont si rares que je passe la plupart du temps pour une chieuse, mais ok. Je peux vivre avec l'étiquette de l'éternelle insatisfaite des FL dans les dramas chinois.
C'est une histoire légère avec une intrigue mince, mais correcte. Si pour certains 6.5 c'est bas, de mon point de vue c'est honnête. Je n'aime pas cette habitude de toujours surnoter à fond les dramas alors qu'ils ne méritent pas certaines notes, mais bref, ce n'est pas le sujet.
La FL ! Elle est déplaisante sur pas mal de points, espiègle pour pas un rond (les tentatives sont minces et peu concluantes), disgrâcieuse et mal élevée. On ne m'enlèvera pas de la tête que parler la bouche pleine et cracher des miettes partout est mal élevé et disgrâcieux. Plus globablement, pour moi, l'actrice ne convient pas au rôle.
En revanche, les deux ML sont sauvent la mise. Ils sont vraiment bons dans leurs rôles respectifs. Entre l'un et l'autre, le coeur balance.
Bien que sans surprise, il est amusant d'être romantiquement en désaccord avec la FL. On termine sur une fin ouverte qui laisse penser à une suite.
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Le loup (Nubsib) et l'agneau (Gene)
Pour une raison que j'ignore, c'est le drama thaï que j'attendais avec le plus d'impatience. Les trailers étaient bons et soulevaient certains points intéressants - mais ils ne dévoilaient pas tout.Et ça commence par un duo excellent. Tout d'abord, Gene. Beaucoup ont mentionné l'avoir trouvé mou, pour ma part, je l'ai trouvé doux. C'est un auteur qui se retrouve à écrire autre chose que son genre de prédilection et est victime du terrible syndrome de la page blanche. Il est facile d'apprécier Gene pour différentes raisons : sa douceur, ses questionnements quant au fait d'écrire sur un genre qu'il ne maîtrise pas, ses hésitations, ses doutes ou encore son honnêteté et son envie de partager ce qu'il veut réellement écrire. On sent l'auteur dépassé qui peine à garder la tête hors de l'eau.
Face à lui, Nubsib. Clairement plus féroce, il sait ce qu'il veut, mais sans jamais dépasser les limites imposées par Gene et bon sang que ça fait du bien de voir ça. Kao m'avait marqué dans "Until We Meet Again" pour la profondeur et l'interprétation de son personnage. C'est agréable de le retrouver dans un rôle plus léger, mais tout aussi poignant. On sent son envie de vouloir conquérir le coeur de Gene, pas seulement parce qu'il le veut, mais parce qu'il l'aime sincèrement. Et cet amour, il arrive à le rendre vivant.
Quant au reste des personnages, ils sont agréables pour la plupart. Mention particulière à Bruce dans la peau de Aey. Détestable jusqu'au bout et on adore ça.
Au-delà de ses personnages, le scénario est assez simple, mais se révèle bien amené et traité. Toutes les connexions entre Gene et Nubsib sont correctes et on ne souffre pas d'un twist final ahurissant. Le point m'ayant le plus marqué reste la façon dont le drama traite du fan-service. L'industrie du divertissement (notamment BL) est un milieu difficile, le drama sait comment le trailer avec efficacité, mais pas sûre que cela soit suffisant pour une prise de conscience.
Seul bémol, les bruitages. S'il est toujours amusant de jouer avec, les trois premiers épisodes peuvent freiner. Mais au-delà, ça se corrige et on en retrouve moins.
Bref, Lovely Writer était ma plus grande attente de 2021 dans les dramas thaï et je n'en suis pas déçue. Petit coup de cœur pour ce drama qui livre bien plus qu'une simple histoire d'amour entre hommes.
PS : le premier baiser était nhzfhslehf ! (haha)
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La pression monte dans cet hybride anxiogène
The Days relate les événements du 11 mars 2011 avec une narration lente (parfois ennuyeuse), mais dégageant une force brute percutante.Si vous cherchez un scénario catastrophe avec des personnages aux caractères trempés et développés, The Days n'est pas pour vous. On s'éloigne complètement des productions comme Pandora (2016) ou Chernobyl (2019).
En réalité, The Days s'approche plus du drama/documentaire retraçant les faits de l'accident nucléaire de Fukushima Daiichi en se basant sur le livre/témoignage de Masao Yoshida, le directeur de la centrale au moment de l'accident. Un témoignage précieux qui nous ait relaté avec SES mots. Et monsieur Masao avait un parlé subtile et profond.
La BO et l'atmosphère sont immersifs. La tension crépite sans cesse dans l'attente d'une nouvelle secousse, d'un nouveau tsunami ou pire, une explosion des réacteurs. Il fait remonter des souvenirs. Je me revois devant la télé à suivre l'avancement de la situation, le cœur battant en me demandant comment il était possible de faire face à une telle catastrophe qu'on espérait ne plus revivre. Bien que je n'ai pas connu celle de Tchernobyl, les séquelles sont encore palpables aujourd'hui.
Les acteurs sont tous bons. Je ne vais pas m'y attarder, mais chacun représente un ensemble de personnes qui étaient là. Ces personnes qui ont lutté de toutes leurs forces pour empêcher le pire. Des hommes et des femmes qui ont sacrifiés leur vie pour préserver celles des autres.
Côté narration, sa lenteur est volontaire et permet d'apporter une force terrible. Or, ce n'est pas entièrement maîtrisée, car de temps à autre, c'est un chouïa trop long. Sans donner l'impression de voir un documentaire, le drama arrive à nous informer de chaque minute après que le tsunami ait frappé la centrale. En revanche, la narration est parfois ponctuée de certaines interventions de Masao Yoshida qui apporte que plus de concret et de réalité. Et c'est le point le plus important. C'est réel !
Quoiqu'il en soit, si vous attendez de The Days un scénario catastrophe ce n'est pas le cas. En revanche, si vous êtes curieux.euses de découvrir les faits, n'hésitez pas.
Une tension poignante pour une réalité terrifiante.
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La superficialité avec des paillettes
Je n'attendais rien de Fabulous, mais il m'aura ennuyé plus d'une fois.Le comique n'existe pas ou seulement au détriment de Joseph, interprété par Lee Sang Un. Quant à la romance, elle est hypocrite et forcée au point qu'elle en devient ridicule.
Je n'ai pas aimé ce drama (sans blague ?). Il est vide et manque de profondeur. Les défilés sont un parfait exemple. Ils sont pauvres et l'absence de figurants se fait sentir. Ça m'a rappelé le BL thaïlandais You're My Sky avec ses matchs de basket aux gradins vides.
Il ne me semble pas que le tournait ait été impacté par le Covid, bien que la triste tragédie de Itaewon ait repoussé la sortie. Cela dit, les figurants manquent cruellement. Une poignée de photographes et des plans rapprochés ou sous différents angles ne suffit pas à donner l'illusion, c'est dommage.
The Fabulous rassemble une majorité de ce que je n'apprécie pas dans les dramas. La superficialité à son paroxysme tant dans sa vie professionnelle que personnelle. Une bonne (une avalanche) d'hypocrisie. Juste des filtres, rien de concret.
Quant au message du drama (et à moins d'être littéralement à côté de mes pompes) : être riches, beaux et en bonne santé c'est plus facile qu'être pauvres, moches et mal fichus. Merci Captain Obvious !
Bref. Oubliable.
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Idol Romance et ses vieux (et récurrents) travers
Après visionnage de la scène d'introduction de ce drama, je me suis emballée. La scène était parfaite et j'ai pensé que ce BL serait ma réconciliation finale avec Idol Romance. Bon, ce n'est pas arrivé et en réalité, la scène d'introduction est le meilleur moment de tout le drama...Comme je l'avais déjà mentionné par le passé, Idol Romance possède de bonnes idées, mais une fois en production ça ne fonctionne pas. Trop gourmand sur de nombreux plans (scénario inexistant ou incohérent, trop de sous-intrigues ou de personnages, manque de développement...).
Bref, les défauts sont là, bien qu'après Kissable Lips, j'avais eu l'envie de croire qu'ils avaient appris de leur erreur.
Alors, pourquoi ça n'a pas marché ? Des émotions absentes et un développement des personnages inexistant.
À aucun moment, le drama n'a fait s'emballer mon cœur. Pire encore, il n'a rien provoqué. Émotionnellement, Happy Ending Romance est une coquille vide. Les choses arrivent parce qu'elles doivent arriver, point. C'est un enchaînement de causes qui ont des conséquences.
Ce qui vient également impacter les personnages qui n'ont aucune profondeur. Derrière la belle apparence de Leo, son personnage reste détaché et fade. Karam était celui avec le plus d'opportunités, mais là aussi, il ne dégage rien. Quant à Ha Joong Woo, on ne peut nier qu'il est très chou à sourire, mais cela fini par le faire passer pour un chiot.
Il n'existe aucune réelle connexion entre les personnages, aucun lien vivant.
Pour finir sur la romance, elle n'existe tout simplement pas.
En bref, il me faudra encore patienter pour ma réconciliation avec Idol Romance. Tant pis.
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La popularité de TharnType ? L'alchimie du duo principal et c'est tout...
Il est difficile de passer à côté de ce drama. Qu'on regarde des productions asiatiques depuis dix ans ou deux mois (surtout avec une affection pour les histoires d'amour entre garçons), la série TharnType finit toujours par faire parler d'elle. Son succès est pourtant discutée ces dernières années (et ce n'est pas trop tôt).La recette n'est pas très originale. Deux gars qui n'ont rien en commun se retrouvent à partager une chambre à l'université. L'un est gay, l'autre est homophobe. Les débuts sont chaotiques et lentement le drama en devient indigeste avec des mesures et des actions complètement disproportionnées. À quel moment forcer quelqu'un a avoir une relation intime est saint ? Type est un vrai con, c'est un fait. Tandis que Tharn est un forceur. Ça laisse une bonne idée du duo qu'on va suivre.
L'histoire est simple. Au moins, ça nous évite les intrigues tirés par les cheveux ou les questions sans réponses.
Mais alors pourquoi ce drama est-il si populaire ? Et bien, pour l'alchimie entre Tharn et Type, tout simplement. Peu importe qu'on aime ou non le drama, on ne peut nier le fait que Mew et Gulf sont excellents à l'écran. Cependant, il faudra des efforts pour les apprécier (et cela n'arrive qu'en fin de saison).
À voir ce qu'il en sera de la deuxième saison.
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À la redécouverte d'un BL taïwanais...
WBL est une véritable surprise. En toute honnêteté, j'avais un peu de mal en raison d'un manque de réalisme et de naturel. Cependant, WBL change la donne. En réalité, les personnages (principaux et secondaires) ne font que renforcer l'intérêt de ce boyslove.Les relations amour/haine sont croustillantes, on en tarde pas à vouloir en savoir plus. Pourquoi se détestent-ils ? Jusqu'où peuvent-ils se haïr ? Quand vont-ils se voir autrement ? C'est un fil rouge qui fonctionne et qui ne demande qu'à tiré son épingle du jeu dans son traitement. La maturité de l'histoire apporte un intérêt nouveau au genre (surtout si on compare avec les dramas thaïlandais qui sont souvent immatures en raison de personnages à peine adolescents).
Yu et Sam Lin excellent dans leurs rôles. J'ai particulièrement apprécié cette rancœur nourrit sur le temps qui, progressivement, change sans que Zhou Shu Yi n'en ait vraiment conscience. Rien n'est vraiment prémédité, l'histoire suit joliment son cours au point de ne pas en décrocher avant la fin.
En bref, WBL est une belle façon de renouer avec les dramas taïwanais, ou tout simplement pour en découvrir un.
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La destruction finale
Il y avait tout. Un solide casting, une belle BO, une photographie ravissante et une intrigue intéressante. Qu'en ont-ils fait ? Pas grand chose...Plus que pas grand chose, car ils suffit de dépasser quelques épisodes pour avoir le sentiment de s'ennuyer. Ça devient long et l'excitation des premiers épisodes s'envolent. L'intrigue est fade et tourne en rond. Les romances (principale et secondaire) sont inintéressantes.
Je suis tellement déçue que je n'ai même pas grand chose à redire dessus. Je l'attendais vraiment et en fin de compte, c'est tombé dans les abysses.
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Suis-je toujours ton ami ?
Les films de Netflix ne sont pas mes préférés (les dramas non plus, d'ailleurs), mais le casting m'a vendu du rêve. De même quant à l'idée de base qui pouvait être originale mêlant amitié, confrontation et invasion japonaise.Ce n'est pas un film que j'ai envie de revoir une seconde fois, c'est certain. Cependant, il m'a entraîné sur ses deux heures sans aucun problème. Les scènes de combat sont efficaces, menées par Gang Dong Woo, Park Jeong Mon et Jung Sung Il. J'attendais de voir ce trio s'affronter, épées en main, et c'est ce qui est arrivé dans des scènes dynamiques et sanglantes. Après tout, Gang Dong Woo et Jung Sung Il font partie de mes acteurs préférés, j'en attendais tout au spectacle. L'ensemble du casting est excellent - personnages principaux, secondaires et figurants.
En revanche, il est dommage de voir le film délaisser des idées plutôt intéressantes, notamment celles autour du roi Seonjo, qui m'a souvent donné l'impression d'être une autruche aux portes d'une folie subtile, presque inexistante. De plus, j'ai trouvé un manque de profondeurs quant aux dialogues qui sont là, mais ne vibrent pas.
En bref, si l'histoire n'atteint jamais son plus haut niveau, le film sait rester entraînant, sur fond d'invasion japonaise et de révolte du peuple. Le tout avec des scènes de combats pleine d'action, dont une scène finale superbe, malgré une fin en demi-teinte.
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